COMMUNIQUÉ DE PRESSE

par CREDIT AGRICOLE DU MORBIHAN (EPA:CMO)

Pillier 3 - Informations prudentielles au 31 décembre 2024

CAISSE REGIONALE DU    MORBIHAN

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INFORMATIONS AU

TITRE DU PILIER 3

   Au 31 décembre 2024

M. Philippe BALDOUS, Directeur Finances Risques et Data du Crédit Agricole du Morbihan,

ATTESTATION DU RESPONSABLE

.

Je certifie qu’à ma connaissance les informations requises en vertu de la partie 8 du Règlement (UE) n° 575/2013 (et modifications ultérieures) ont été publiées en conformité avec les politiques formelles et les procédures, système et contrôles internes.

Fait à Vannes, le 22 Avril 2025

Le Directeur Finances Risques et Data du Crédit Agricole du Morbihan

Philippe BALDOUS

Sommaire

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1.             INDICATEURS CLES (EU KM1)            3

2.             COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL     5

2.1          Cadre réglementaire applicable  6

2.2          Supervision et périmètre prudentiel         8

2.3          Politique de capital        9

2.4          Fonds propres prudentiels          10

2.5          Adéquation du capital    13

2.6          Ratio de levier   19

2.7          Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales         25

2.8          Conglomérat financier    28

3.             ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS       29

4.             COMPOSITION ET EVOLUTION DES EMPLOIS PONDERES    33

4.1          Synthèse des emplois pondérés 33

4.2          Risque de crédit et de contrepartie          78

4.3          Risque de contrepartie   148

4.4          Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie     163

4.5          Expositions sur actions du portefeuille bancaire   165

4.6          Expositions de titrisation 166

4.7          Risques de marché        167

4.8          Risque opérationnel       169

5.             RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITE          174

5.1          Gestion du Risque de Liquidité   174

6.             RISQUES DE TAUX D’INTERET GLOBAL         182

6.1          Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire       182

6.2          Informations quantitatives sur le risque de taux   188

7.             ACTIFS GREVES         190

8.             EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITES CONNEXES       193

9.             POLITIQUE DE REMUNERATION          193

9.1          Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération       193

9.2          Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale           196

10.          ANNEXES        206


1.      INDICATEURS CLÉS (EU KM1)

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INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE CAISSE RÉGIONALE DU MORBIHAN (EU KM1)

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Le tableau des indicateurs clés ci-dessous répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g) et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de l’établissement, leurs composants et les exigences minimales qui leur sont associées.

À noter que les montants composant les ratios prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé de la période.

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2023

30/06/2023

31/12/2022

Fonds propres disponibles (montants)

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

1 191 967

1 133 017

1 137 591

1 114 064

1 130 280

2

Fonds propres de catégorie 1

1 191 967

1 133 017

1 137 591

1 114 064

1 130 280

3

Fonds propres totaux

1 207 072

1 148 042

1 152 123

1 128 726

1 144 033

Montants d'expositions pondérés

4

Montant total d'exposition au risque

4 593 840

4 415 337

4 370 971

4 281 489

4 229 208

Ratios des fonds propres (en pourcentage % du montant d'exposition au risque)

5

Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%)

25,95%

25,66%

26,03%

26,02%

26,73%

6

Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%)

25,95%

25,66%

26,03%

26,02%

26,73%

7

Ratio de fonds propres totaux (%)

26,28%

26,00%

26,36%

26,36%

27,05%

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le levier excessif (en pourcentage du montant d'exposition au risque)

EU 7a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7b

dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7c

dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7d

Exigences totales de fonds propres SREP (%)

8,00%

8,00%

8,00%

8,00%

8,00%

Exigences globales de et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant

8

Coussin de conservation des fonds propres (%)

2,50%

2,50%

2,50%

2,50%

2,50%

EU 8a

Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d'un

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

État membre (%)

9

Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (%)

0,97%

0,97%

0,50%

0,50%

0,03%

EU 9a

Coussin pour le risque systémique (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10

Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 10a

Coussin pour les autres établissements d'importance systémique (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

11

Exigence globale de coussin (%)

3,47%

3,47%

3,00%

3,00%

2,53%

EU

Exigences globales de fonds propres (%)

11,47%

11,47%

11,00%

11,00%

10,53%

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2023

30/06/2023

31/12/2022

12

Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP (%)

18,28%

18,00%

18,36%

18,36%

19,05%

Ratio de levier

 

 

13

Mesure de l’exposition totale

11 571 108

11 334 442

11 407 846

11 227 274

11 118 849

14

Ratio de levier (%)

10,30%

10,00%

9,97%

9,92%

10,17%

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (en

pourcentage de la mesure de l’exposition totale)

 

 

14a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14b

dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14c

Exigences de ratio de levier SREP totales (%)

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale (en pourcentage de

la mesure de l’exposition totale)

 

 

14d

Exigence de coussin lié au ratio de levier (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14e

Exigence de ratio de levier globale (%)

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

Ratio de couverture des besoins de liquidité

 

 

15

Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)

704 859

735 057

840 545

1 197 237

971 394

16a

Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale

879 377

879 884

912 099

981 173

1 018 720

16b

Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale

250 372

222 910

188 006

153 057

198 374

16

Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée)

629 005

656 974

724 093

828 117

820 346

17

Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) (1)

112,24%

112,02%

115,79%

144,57%

118,41%

Ratio de financement stable net

 

 

18

Financement stable disponible total

10 488 301

10 442 572

10 365 959

10 364 646

10 434 096

19

Financement stable requis total

9 886 358

9 923 687

9 853 980

9 783 110

9 893 493

20

Ratio NSFR (%)

106,09%

105,23%

105,20%

105,94%

105,46%

(1) Moyenne des 12 taux mensuels de l’année

2.      COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL

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Dans le cadre des accords de Bâle 3 et de sa finalisation, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que complété par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) et modifié par le règlement n°2024/1623 (« CRR3 » communément appelé par les banques « Bâle IV ») impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d’exposition aux risques de Caisse régionale du Morbihan sont décrits dans la présente partie et dans la partie “Gestion des risques”. Les accords de Bâle 3 s’organisent autour de trois piliers :

¡  le Pilier 1 détermine les exigences minimales d’adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ;

¡  le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec la quantification d’une exigence de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ;

¡  le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires et l’évaluation des risques, tant au plan de la réglementation appliquée que de l’activité de la période.

La Caisse régionale du Morbihan a fait le choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques, afin d’isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en matière de publication.

Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse régionale du Morbihan est, ou pourrait être exposé compte tenu de ses activités.

Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse régionale du Morbihan mesure les exigences de capital réglementaire (Pilier1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s’appuyant sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la base d’un scénario économique central.

Par ailleurs, la Caisse régionale du Morbihan s’appuie sur un processus interne appelé ICAAP (Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé conformément à l’interprétation des textes réglementaires précisés ci-après. L’ICAAP comprend en particulier : ¡ une gouvernance de la gestion du capital, adaptée aux spécificités des filiales du Groupe qui permet un suivi centralisé et coordonné au niveau Groupe ;

¡  une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le processus d’identification des risques et une quantification des exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;

¡  la conduite d’exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler la destruction de capital après trois ans de scénario économique adverse ;

¡  le pilotage du capital économique (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ;

¡  un dispositif d’ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes d’amélioration de la maîtrise des risques. L’ICAAP est en forte intégration avec les autres processus stratégiques de la Caisse régionale du Morbihan tels que l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment Process), l’appétence au risque, le processus budgétaire, le plan de rétablissement, l’identification des risques.

Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d’appétence au risque appliqué au sein de la Caisse régionale du Morbihan (décrit dans le chapitre “Gestion des risques”).

2.1    Cadre réglementaire applicable

Les premiers accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.

Renforçant davantage ce dispositif, la finalisation récente des accords de Bâle 3 vient compléter et affiner les exigences initiales en matière de fonds propres en révisant, notamment, l’ensemble des méthodes de calcul des risques et en introduisant un plancher (« output floor ») pour limiter les avantages que les banques peuvent tirer de l'utilisation de modèles internes pour le calcul des exigences de fonds propres.

Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit « CRR ») et la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite « CRD 4 ») et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008. 

La directive 2014/59/EU, « Redressement et résolution des banques » ou Bank Recovery and Resolution

Directive (dite « BRRD »), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de l’Union européenne et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016.

Le règlement européen « Mécanisme de Résolution Unique » ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit « SRMR », règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

Par la suite, quatre textes constituant le “paquet bancaire” ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 :

¡  CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ; ¡ SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014 ;

¡  CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;

¡  BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.

Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n’étant toutefois pas d’application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont été transposées le 21 décembre 2020 en droit français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées en vigueur le 28 décembre 2020.

Le règlement 2020/873 dit ‘Quick-Fix’ a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020, venant amender les règlements 575/2013 (‘CRR’) et 2019/876 (‘CRR2’) en réponse à la pandémie de COVID19, dont les dernières mesures transitoires prennent fin au 31 décembre 2024 (excepté les dispositions reprises dans la finalisation de Bâle 3).

Le règlement (UE) 2024/1623 dit ‘CRR3’ du 31 mai 2024, publié au Journal officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024, modifiant le règlement ‘CRR’ et ‘CRR2’, constitue une étape majeure dans la finalisation des accords de Bâle 3, communément désignée sous le terme de « normes Bâle IV ». Ce texte entre en vigueur au 1er janvier 2025, bien que certaines des dispositions soient applicables dès 2024 (mesures relatives au périmètre de consolidation prudentielle notamment) ou après cette date. Parallèlement, la directive (UE)

2024/1619 (dite « CRD VI ») du 31 mai 2024, également publié au Journal officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024, devra être transposée par les Etats membres au plus tard le 10 janvier 2026, la date d’application des amendements étant conditionnée à leur transposition effective dans les législations nationales.

Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés :

¡  le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1 (CET1) ;

¡  le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ;

¡  le ratio de fonds propres totaux ; ¡ le ratio de levier.

Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :

¡  les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin 2025, s’agissant des instruments de fonds propres) ;

¡  les impacts liés à l’application de la norme comptable IFRS9 jusqu’au 31 décembre 2024.

2.2    Supervision et périmètre prudentiel

Les établissements de crédit et certaines activités d’investissement agréés visés à l’annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de levier, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe puissent bénéficier de l’exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l’article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse régionale du Morbihan a été exemptée par l’ACPR de l’assujettissement sur base individuelle.

Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n’a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l’ACPR.

2.3    Politique de capital

Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme « Ambitions 2025 », qui s'inscrit dans la continuité du précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec un an d'avance :

¡  Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin 2025 pour le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont très supérieurs aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit Agricole est en effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le modèle mutualiste a permis une génération organique de capital CET1 de 60 points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole entre 2015 et 2021. ¡ La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole à horizon 2025 est supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC est supérieure ou égale à 26 % hors dette senior préférée éligible. 

¡  La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec une stratégie d’optimisation du compartiment AT1). La croissance des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole S.A.

¡  Enfin, la cible de distribution du dividende pour Crédit Agricole S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas de fluctuation du ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan moyen terme. Elle permet de respecter un juste équilibre entre rémunération attractive et financement de la croissance de Crédit Agricole S.A. En 2023, l'Assemblée générale ordinaire de Crédit Agricole S.A. a décidé la distribution d'un dividende de 1,05€ par action (dont 0,85€ au titre de la politique de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre du rattrapage du dividende 2019). Les augmentations de capital réservées aux salariés devraient par ailleurs être associées à des opérations de rachat d'actions (sous réserve de l'approbation du Superviseur), visant à compenser leur effet dilutif.

Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les Caisses locales. 

Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle exclusif et assujetties au respect d’exigences en fonds propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte notamment les exigences réglementaires locales et les besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur développement.

2.4    Fonds propres prudentiels

Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :

¡  les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ;

¡  les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

¡  les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2).

L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.

2.4.1 Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1)

Ils comprennent :

¡  le capital ;

¡  les réserves, y compris les primes d’émission, le report à nouveau, le résultat net d’impôt après distribution ainsi que les autres éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;

¡  les intérêts minoritaires, qui font l’objet d’un écrêtage, voire d’une exclusion, selon que la filiale est un établissement de crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l’excédent de fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des exigences de fonds propres de la filiale et s’applique à chaque compartiment de fonds propres ;

¡  les déductions, qui incluent principalement les éléments suivants :

o    les détentions d’instruments CET1, au titre des contrats de liquidité et des programmes de rachat, o les actifs incorporels, y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition,

o    la prudent valuation ou “évaluation prudente” qui consiste en l’ajustement du montant des actifs et des passifs de l’établissement si, comptablement, il n’est pas le reflet d’une valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans le tableau EU PV1 en annexe),

o    les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables, o     les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d’actions,

o    les instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments CET1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés

(pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise), o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres

CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),

o    les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond individuel de

10 % des fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),

o    la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles et des instruments de CET1 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de l’établissement, après calculs des plafonds individuels explicités ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %).

2.4.2 Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1)

Ils comprennent :

¡  les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le saut dans la rémunération ou step up clause) ;

¡  les déductions directes d’instruments AT1 (dont market making) ;

¡  les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ;

¡  les déductions d’instruments AT1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) ;

¡  les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en AT1).

La Caisse Régionale du Morbihan n’émet pas d’instruments de fonds propres AT1.

Le règlement CRR 2 ajoute des critères d’éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l’Union européenne qui relèvent d’un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s’appliquent pour chacune des catégories d’instruments de fonds propres AT1 et Tier 2.

2.4.3 Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Ils comprennent :

¡  les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée minimale de cinq ans et pour lesquels :

-       les incitations au remboursement anticipé sont interdites,

-       une décote s’applique pendant la période des cinq années précédant leur échéance ;

¡  les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2 (dont market making) ;

¡  l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon l’approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating Based) ;

¡  les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ;

¡  les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des assurances ;

¡  les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).

Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR 2).

Ces instruments sont publiés et détaillés dans l'annexe "Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA)". Ils correspondent aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI), aux titres participatifs (TP) et aux titres subordonnés remboursables (TSR).

2.4.4 Dispositions transitoires 

Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre transitoire, grâce à l'introduction progressive des nouveaux traitements prudentiels sur les fonds propres.

Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018 ; celles portant sur les instruments de dette hybride se sont achevées le 1er janvier 2022.

CRR 2 est venu introduire une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu'au 28 juin 2025.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à la somme :

¡  des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous CRR 2 (AT1) ;

¡  des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ; Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme :

¡  du Tier 2 éligible CRR 2 ;

¡  des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;

2.4.5 Situation au 31 décembre 2024
FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS

image

Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros)

31/12/2024

31/12/2023

phasé

phasé

FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 

1 191 967

1 137 591

dont Instruments de capital

486 332

478 121

dont Réserves

1 613 609

1 474 063

dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires

(907 974)

(814 593)

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1

-

TOTAL TIER 1

1 191 967

1 137 591

Instruments Tier 2

-

Autres éléments Tier 2

15 105

14 532

TOTAL CAPITAL

1 207 072

1 152 123

MONTANT TOTAL D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA)

4 593 840

4 370 971

Ratio CET1

25,95%

26,03%

Ratio Tier 1

25,95%

26,03%

Ratio Total capital

26,28%

26,36%

Par souci de lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et EU CC2) sont disponibles directement en annexe.

Évolution sur la période

Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) non phasés s’élèvent à 1 191 967 milliers d’euros au 31 décembre 2024 et font ressortir une hausse de 54 376 milliers d’euros par rapport à la fin de l’exercice 2023. 

Cette variation s’explique principalement du fait :

•       de l’évolution des instruments de capital de + 8 211 milliers d’euros

•       de l’évolution des réserves de + 139 546 milliers d’euros

•       de l’évolution des Filtres prudentiels de  - 93 381 milliers d’euros 

2.5    Adéquation du capital

L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie “Composition et évolution des emplois pondérés”. La vision réglementaire est complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la couverture du besoin de capital économique par le capital interne.

2.5.1 Ratios de solvabilité

Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR. Le superviseur fixe en complément, de façon discrétionnaire, des exigences minimales dans le cadre du Pilier 2.

L’exigence globale de capital ressort comme suit :

Exigences de fonds propres SREP

31/12/2024

31/12/2023

Exigence minimale de CET1 au titre du Pilier 1

4,50%

4,50%

Exigence additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1

0,00%

0,00%

Exigence globale de coussins de fonds propres

3,47%

3,00%

Exigence de CET1

7,97%

7,50%

Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1

1,50%

1,50%

P2R en AT1

0,00%

0,00%

Exigence globale de Tier 1

9,47%

9,00%

Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1

2,00%

2,00%

P2R en Tier 2

0,00%

0,00%

Exigence globale de capital

11,47%

11,00%

Exigences minimales au titre du Pilier 1

Les exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1 comprennent un ratio minimum de fonds propres CET 1 de 4,5 %, un ratio minimum de fonds propres Tier 1 de 6 % et un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %

Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de restrictions de distribution

La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres, à couvrir intégralement par des fonds propres de base de catégorie 1 et dont l’exigence globale ressort comme suit :

Exigences globales de coussins de fonds propres

31/12/2024

31/12/2023

Coussin de conservation phasé

2,50%

2,50%

Coussin systémique phasé

0,00%

0,00%

Coussin contracyclique

0,97%

0,50%

Exigence globale de coussins de fonds propres

3,47%

3,00%

Plus spécifiquement :

¡  le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une situation de stress économique intense ;

¡  le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF – dans le cas français) et le coussin s’appliquant au niveau de l’établissement résulte alors d’une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) pertinentes des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation de l’établissement ; lorsque le taux d’un coussin contracyclique est calculé au niveau d’un des pays d’implantation, la date d’application est 12 mois au plus après la date de publication sauf circonstances exceptionnelles ;

¡  le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de concentration et de sa part dans le financement de l’économie.

¡  les coussins pour les établissements d’importance systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) ; pour les établissements d’importance systémique mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les autres établissements d’importance systémique (O-SII), (entre 0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de manière générale, sauf exception, c’est le taux du coussin le plus élevé qui s’applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie des établissements d’importance systémique et a un coussin de 1 % depuis le 1er janvier 2019 et passera à 1,5% à compter du 1er janvier 2026. La Caisse régionale du

Morbihan n’est pas soumis à ces exigences. Lorsqu’un établissement est soumis à un coussin pour les établissements d’importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le risque systémique, les deux coussins se cumulent.

¡  Au 31 décembre 2024, les coussins contracycliques ont été activés dans de nombreux pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu des expositions portées par la Caisse régionale du Morbihan dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0.97% à la même date.

¡  Par ailleurs, à la suite de la décision du HCSF n°2023-3, entrée en vigueur le 1er août 2023, un coussin pour risque systémique sectoriel a été activé en France afin de prévenir le risque de concentration excessive des établissements d’importance systémique mondiale et autres établissements d’importance systémique envers les grandes entreprises françaises fortement endettées. La Caisse régionale du Morbihan n’étant pas soumis à ce coussin.

¡  A noter également que le HCSF reconnaît la réciprocité d’application des coussins pour risque systémique sectoriel activés par l’Allemagne, la Lituanie, la Belgique, la Norvège et l’Italie.

¡  Compte tenu des modalités d’application des coussins énoncés ci-dessus et de la matérialité des expositions portées par la Caisse régionale du Morbihan, le taux de coussin pour risque systémique est à 0,00% au 31 décembre 2024.


Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 440 (a et b) de CRR2.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU CCYB1)

image

31/12/2024 (en milliers d'euros)

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes - risque de

marché

Expositions

de titrisation 

Valeur exposée au risque pour

le

portefeuille hors

négociation

Valeur d'exposition totale

Exigences de fonds propres

 

Montants d'exposition pondérés 

Pondérations des exigences de fonds propres (%)

Taux de coussin contracyclique (%)

Valeur exposée au risque selon

l’approche standard

Valeur exposée au risque selon l’approche NI

Somme des positions

longues et

courtes des expositions relevant du portefeuille de

négociation pour

l’approche standard

Valeur des expositions du

portefeuille de

négociation pour les

modèles internes

Expositions au risque de crédit

pertinentes

– risque de crédit

Expositions de crédit

pertinentes -

risque de marché

Expositions de crédit

pertinentes

– positions de titrisation dans le

portefeuille hors

négociation 

 Total

1

Ventilation par pays

2

Allemagne

-

19 544

-

-

-

19 544

256

-

-

256

3 198

0,08%

0,75%

3

Arménie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,50%

4

Australie

-

1 423

-

-

-

1 423

3

-

-

3

39

0,00%

1,00%

5

Belgique

-

9 408

-

-

-

9 408

183

-

-

183

2 293

0,06%

1,00%

6

Bulgarie

-

15

-

-

-

15

0

-

-

0

4

0,00%

2,00%

7

Chili

-

1

-

-

-

1

0

-

-

0

0

0,00%

0,50%

8

Chypre

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,00%

9

Coree du sud

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,00%

10

Croatie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,50%

11

Danemark

-

2 226

-

-

-

2 226

36

-

-

36

444

0,01%

2,50%

12

Espagne

-

3 512

-

-

-

3 512

47

-

-

47

588

0,01%

0,00%

13

Estonie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,50%

14

France

386 424

8 458 619

-

-

159

8 845 201

303 078

-

3

303 080

3 788 503

94,09%

1,00%

15

Hong Kong

-

479

-

-

-

479

0

-

-

0

5

0,00%

0,50%

16

Hongrie

-

1

-

-

-

1

0

-

-

0

1

0,00%

0,50%

17

Irlande

-

1 133

-

-

-

1 133

16

-

-

16

203

0,01%

1,50%

18

Islande

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

2,50%

19

Lettonie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

0,50%

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             16/216

20

Lituanie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

1,00%

21

Luxembourg

760

2 842 227

-

-

-

2 842 987

16 793

-

-

16 793

209 911

5,21%

0,50%

22

Norvege

-

2 229

-

-

-

2 229

36

-

-

36

447

0,01%

2,50%

23

Pays-Bas

-

12 277

-

-

-

12 277

221

-

-

221

2 768

0,07%

2,00%

24

Republique Tchèque

-

2

-

-

-

2

0

-

-

0

0

0,00%

1,25%

25

Roumanie

-

232

-

-

-

232

3

-

-

3

32

0,00%

1,00%

26

Royaume Uni

-

8 601

-

-

-

8 601

164

-

-

164

2 051

0,05%

2,00%

27

Slovaquie

-

2

-

-

-

2

0

-

-

0

0

0,00%

1,50%

28

Slovénie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

0,00%

0,50%

29

Suede

-

4 817

-

-

-

4 817

71

-

-

71

892

0,02%

2,00%

30

Autres pays *

-

37 582

-

-

-

37 582

1 193

-

-

1 193

14 912

0,37%

0,00%

31

Total

387 184

11 404 329

-

-

159

11 791 672

322 101

-

3

322 103

           4 026 291 

100,00%

0,97%

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             17/216


MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L’ÉTABLISSEMENT (EU CCYB2)

image

Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (EU CCYB2)

31/12/2024

1

Montant total d'exposition au risque

4 593 840

2

Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

0,97%

3

Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement

44 637

La transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux rémunérations variables.

Le principe du Montant Maximal Distribuable (MMD), somme maximale qu’une banque est autorisée à consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions lorsque ces dernières résulteraient en un nonrespect de l’exigence globale de coussins applicable.

La distance au seuil de déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et fonds propres totaux.

Au 31 décembre 2024, la Caisse régionale du Morbihan dispose d’une marge de sécurité de 1 481 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 680,1 milliers d’euros de capital CET1.

 

Exigence SREP  CET1

Exigence SREP 

Tier 1

Exigence globale de capital

Exigence minimale de Pilier 1

4,50%

6,00%

8,00%

Exigence de Pilier 2 (P2R)

0,00%

0,00%

0,00%

Coussin de conservation

2,50%

2,50%

2,50%

Coussin systémique

Coussin contracyclique

0,97%

0,97%

0,97%

Exigence SREP (a)

7,97%

9,47%

11,47%

Ratios phasés au 31/12/2024 (b)

25,95%

25,95%

26,28%

Distance à l'exigence SREP (b-a)

1 798 pb

1 648 pb

1 481 pb

Distance au seuil de déclenchement du MMD

 

 

1 481 pb ( 680,1 M€)

Le ratio CET1 passe de 26,03% au 31/12/2023 à 25,95 % sur l’année 2024.

Les exigences minimales applicables sont pleinement respectées.

2.6    Ratio de levier
2.6.1 Cadre réglementaire

Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015.

Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l’exposition en levier, soit les éléments d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.

Depuis la publication au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet d’une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable depuis le 28 juin 2021.

La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l’établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l’ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.

La Caisse régionale du Morbihan a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé.

Situation au 31 décembre 2024

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 451 de CRR2.

PUBLICATION D'INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RATIO DE LEVIER (EU LRA)

image

Le ratio de levier de la Caisse régionale du Morbihan s’élève à 10,30% sur une base de Tier 1 phasé.

Le ratio de levier est en hausse de 0,33 point de pourcentage sur l’année 2024.

Cela s’explique essentiellement par l’augmentation des fonds propres de base de 54 376 milliers d’euros ainsi que l’augmentation des actifs de 163 262 milliers d’euros. 

Le ratio reste à un niveau élevé, supérieur de 7,30 points de pourcentage à l’exigence.

Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Dans le cadre du suivi du levier excessif, un pilotage est réalisé au niveau de la Caisse régionale du Morbihan fixant des contraintes de taille de bilan à certaines activités peu consommatrices d'emplois pondérés.

             

RATIO DE LEVIER – DÉCLARATION COMMUNE (EU LR2)

image

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

1

Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)

13 442 206

13 142 377

2

Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu'elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable

3

(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)

(40)

(148)

4

(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)

5

(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)

6

(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)

(899 170)

(805 466)

7

Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

12 542 997

12 336 763

Expositions sur dérivés

8

Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)

10 737

33 008

EU-8a

Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l'approche standard simplifiée

9

Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR

57 643

52 753

EU-9a

Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l'approche standard simplifiée

EU-9b

Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale

10

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SACCR)

EU-10a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)

EU-10b

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l'exposition initiale)

11

Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus

12

(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)

13

Expositions totales sur dérivés 

68 379

85 760

Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT)

14

Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes

44 800

15

(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)

1 305

16

Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT

EU-16a

Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR

17

Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent

EU-17a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)

18

Expositions totales sur opérations de financement sur titres

46 105

Autres expositions de hors bilan 

19

Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute

1 179 456

1 286 311

20

(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)

(448 230)

(473 646)

21

(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

22

Expositions de hors bilan

731 226

812 665

Expositions exclues

EU-22a

(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(1 817 599)

(1 827 342)

EU-22b

(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))

EU-22c

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)

EU-22d

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement –

Prêts incitatifs)

EU-22e

(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)

EU-22f

(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)

EU-22g

(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)

EU-22h

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)

EU-22i

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)

EU-22j

(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)

EU-22k

(Total des expositions exemptées)

(1 817 599)

(1 827 342)

Fonds propres et mesure de l'exposition totale

23

Fonds propres de catégorie 1

1 191 967

1 137 591

24

Mesure de l’exposition totale

11 571 108

11 407 846

Ratio de levier

25

Ratio de levier (%)

10,30%

9,97%

EU-25

Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs)

(%)

10,30%

9,97%

25a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%)

10,30%

9,97%

26

Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%)

3,00%

3,00%

EU-26a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%)

0,00%

0,00%

EU-26b

dont : à constituer avec des fonds propres CET1

0,00%

0,00%

27

Exigence de coussin lié au ratio de levier (%)

0,00%

0,00%

EU-27a

Exigence de ratio de levier global (%)

3,00%

3,00%

Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes

EU-27b

Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres

Transitoire

Transitoire

Publication des valeurs moyennes

28

Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

46 105

29

Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

46 105

30

Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

11 571 108

11 407 846

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

30a

Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

11 571 108

11 407 846

31

Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

10,30%

9,97%

31a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

10,30%

9,97%

             

RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)

image

Montant applicable - en milliers d'euros

31/12/2024

Montants Phasés

Montants Non Phasés

1

Total de l’actif selon les états financiers publiés

13 684 106

13 684 106

2

Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle

3

(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)

4

(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant))

5

(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)

6

Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction

7

Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie

8

Ajustement pour instruments financiers dérivés

(126 978)

(126 978)

9

Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)

1 305

1 305

10

Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)

731 226

731 226

11

(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)

EU-11a

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(1 817 599)

(1 817 599)

EU-11b

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)

12

Autres ajustements

(900 952)

(900 952)

13

Mesure de l’exposition totale

11 571 108

11 571 108

VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU LR3)

image

Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR (en milliers d'euros)

31/12/2024

EU-1

Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont :

12 040 440

EU-2

Expositions du portefeuille de négociation

EU-3

Expositions du portefeuille bancaire, dont :

12 040 440

EU-4

Obligations garanties

EU-5

Expositions considérées comme souveraines

329 058

EU-6

Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains

416 114

EU-7

Établissements

73 376

EU-8

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

5 709 350

EU-9

Expositions sur la clientèle de détail

2 392 384

EU-10

Entreprises

1 789 166

EU-11

Expositions en défaut

205 875

EU-12

Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)

1 125 117


2.7     Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales
Liens en capital entre Crédit Agricole S.A et les Caisses régionales

Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d'un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s'exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d'un nombre d'actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.


2.7.1 Adéquation du capital en vision interne

Dans l’optique d’évaluer et de conserver en permanence des fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels il est (ou peut être) exposé, la Caisse régionale du Morbihan complète son dispositif d’adéquation du capital en vision réglementaire par l’adéquation du capital en vision interne. De ce fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1) est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier 2), qui s’appuie sur le processus d’identification des risques et sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital économique doit être couvert par le capital interne qui correspond à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le Groupe.

L’évaluation du besoin de capital économique est un des éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le programme de stress-tests afin d’introduire une vision prospective de l’impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque et sur la solvabilité de la Caisse régionale du Morbihan

Le suivi et la gestion de l’adéquation du capital en vision interne est développé conformément à l’interprétation des principaux textes réglementaires :

¡  les accords de Bâle ;

¡  la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française par l’ordonnance du 21 décembre 2020 ;

¡  les lignes directrices de l’Autorité bancaire européenne ;

¡  les attentes prudentielles relatives à l’ICAAP et l’ILAAP et la collecte harmonisée d’informations en la matière.

L’ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à chaque établissement de le mettre en œuvre de manière proportionnée. La mise en œuvre, mais également l’actualisation de la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de chaque entité.

ICAAP INFORMATION (EU OVC)

image

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 438 (points a et c) de CRR2.

Le Groupe a mis en œuvre un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des principales entités françaises et étrangères du Groupe.

Le processus d’identification des risques majeurs vise, dans une première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du Groupe. Dans une seconde étape, l’objectif est d’évaluer l’importance de ces risques d’une manière systématique et exhaustive afin d’identifier les risques majeurs. Le processus d’identification des risques allie plusieurs sources : une analyse interne à partir d’informations recueillies auprès de la filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière Risques et approuvé par le Conseil d’administration.

Pour chacun des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de capital économique s’opère de la façon suivante :

¡  les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de capital économique ;

¡  les risques absents du Pilier 1 font l’objet d’un calcul spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches internes ;

¡  de manière générale, les mesures de besoin de capital économique sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu’un quantile (probabilité de survenance d’un défaut) dont le niveau est fonction de l’appétence du Groupe en matière de notation externe ;

¡  enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de façon prudente des effets de diversification résultant de l’exercice d’activités différentes au sein du même Groupe, y compris entre la banque et l’assurance.

La cohérence de l’ensemble des méthodologies de mesure du besoin de capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au sein du Groupe.

La mesure du besoin de capital économique est complétée par une projection sur l’année en cours, en cohérence avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à intégrer l’impact des évolutions de l’activité sur le profil de risques.

Sont pris en compte pour l’évaluation du besoin de capital économique au 31 décembre 2023 l’ensemble des risques majeurs recensés lors du processus d’identification des risques. La Caisse régionale du Morbihan mesure notamment le risque de taux sur le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du portefeuille titres, le risque d’activité et risque stratégique, le risque de crédit, le risque de prix de la liquidité.

La Caisse régionale du Morbihan s’assure que l’ensemble du besoin de capital économique est couvert par le capital interne, vision interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de continuité d’exploitation.

Outre le volet quantitatif, l’approche du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les mesures de besoin de capital économique par des indicateurs d’exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le volet qualitatif répond à trois objectifs :

¡  l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif d’identification des risques ;

¡  si nécessaire, l’identification et la formalisation de points d’amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle permanent, sous forme d’un plan d’action formalisé par l’entité ;

¡  l’identification d’éventuels éléments qui ne sont pas correctement appréhendés dans les mesures d’ICAAP quantitatif.

2.8    Conglomérat financier 
PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D’ASSURANCE NON DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1)

image

INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS (INS2)

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication des tableaux INS1 « Participations dans des entreprises d’assurance non déduites des fonds propres » et INS2 « Informations relatives aux exigences en fonds propre et au ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».


3.      ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS 

image

DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES (LI1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeurs comptables

telles que

déclarées dans les états

financiers publiés

Valeurs comptables selon

le périmètre de consolidation prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au cadre du

risque de crédit

Soumis au cadre du

risque de crédit de

contreparti

Soumis au cadre des titrisations

Soumis au cadre du

risque de marché

Non soumis à des exigences de fonds

propres ou

soumis à des déductions des fonds propres

Actif

1

Caisse, banques centrales

33 640

33 640

33 640

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

192 138

192 138

181 707

10 431

10 431

3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 431

10 431

10 431

10 431

4

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

181 707

181 707

181 707

5

Instruments dérivés de couverture

185 364

185 364

185 364

6

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1 252 357

1 252 357

1 252 198

159

7

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

90 000

90 000

89 841

159

8

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

1 162 357

1 162 357

1 162 357

9

Actifs financiers au coût amorti

11 840 858

11 840 858

11 794 753

46 105

10

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 443 148

1 443 148

1 397 043

46 105

11

Prêts et créances sur la clientèle

10 034 615

10 034 615

10 034 615

12

Titres de dettes

363 095

363 095

363 095

13

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(60 363)

(60 363)

(60 363)

14

Actifs d'impôts courants et différés

35 749

35 749

35 749

15

Compte de régularisation et actifs divers

147 363

147 363

145 882

1 444

37

16

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

17

Participation aux bénéfices différés

18

Participation dans les entreprises mises en équivalence

19

Immeubles de placement

1 032

1 032

1 032

20

Immobilisations corporelles

55 903

55 903

55 903

21

Immobilisations incorporelles

65

65

65

22

Ecart d'acquisition

Total de l'actif

13 684 106

13 684 106

13 500 864

243 344

159

10 431

(60 261)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeurs comptables

telles que

déclarées dans les états

financiers publiés

Valeurs comptables selon

le périmètre de consolidation prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au cadre du

risque de crédit

Soumis au cadre du

risque de crédit de

contreparti

Soumis au cadre des titrisations

Soumis au cadre du

risque de marché

Non soumis à des exigences de fonds

propres ou

soumis à des déductions des fonds propres

Passif

1

Banques centrales

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

10 383

10 383

10 383

3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

10 383

10 383

10 383

4

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

5

Instruments dérivés de couverture

117 370

117 370

117 370

6

Passifs financiers au coût amorti

11 114 236

11 114 236

46 089

11 068 147

7

Dettes envers les établissements de crédit

7 421 798

7 421 798

46 089

7 375 709

8

Dettes envers la clientèle

3 667 103

3 667 103

3 667 103

9

Dettes représentées par un titre

25 335

25 335

25 335

10

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(6 111)

(6 111)

(6 111)

11

Passifs d'impôts courants et différés

572

572

42

530

12

Comptes de régularisation et passifs divers

293 469

293 469

18 889

274 580

13

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

14

Provisions techniques des contrats d'assurance

15

Provisions

26 630

26 630

26 630

16

Dettes subordonnées

17

Total dettes

11 556 549

11 556 549

18 931

46 089

11 491 529

18

Capitaux propres

2 127 557

2 127 557

2 127 557

19

Capitaux propres - part du groupe

2 127 557

2 127 557

2 127 557

20

Capital et réserves liées

488 796

488 796

488 796

21

Réserves consolidées

1 183 254

1 183 254

1 183 254

22

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

386 707

386 707

386 707

23

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

24

Résultat de l'exercice

68 800

68 800

68 800

25

Participations ne donnant pas le contrôle

Total de passif

13 684 106

13 684 106

18 931

46 089

13 619 086

Les valeurs comptables sur le périmètre de consolidation réglementaire (colonne b) ne sont pas égales à la somme de leur ventilation par type de risque (colonne c à g).

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                        30/216

PRINCIPALES SOURCES D’ÉCARTS ENTRE LES VALEURS COMPTABLES ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS (LI2)

image

31/12/2024

(en millions d'euros)

TOTAL

Éléments soumis au:

Cadre du risque de crédit

Cadre du risque de contrepartie

Dispositions relatives à la titrisation

Cadre du risque de marché 

1

Valeur comptable des actifs dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1) 

13 744 367

13 500 864

243 344

159

10 431

2

Valeur comptable des passifs dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1)

65 020

18 931

46 089

3

Montant total net dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire

13 679 347

13 481 933

197 255

159

10 431

4

Montants hors bilan 

4 567 516

1 216 556

5

Écarts de valorisation

74 669

10 610

64 059

6

Écarts dus à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà indiquées à la ligne 2

(127 753)

(127 753)

7

Écarts dus à la prise en compte des provisions

226 356

226 356

8

Ecarts dus à l'utilisation de techniques d'Atténuation du Risque de Crédit (ARC)

9

Ecarts dus aux facteurs de conversion du crédit

37 103

10

Ecarts dus à la titrisation avec transfert du risque

11

Autres ajustements 

(841 977)

(773 958)

(68 018)

12

Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires

14 227 198

14 161 496

65 543

159


DESCRIPTION DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ PAR ENTITÉ)

image

La Caisse Régionale du Morbihan n’a pas de divergence entre les méthodes de consolidation comptable et réglementaire et n’est pas concerné par la publication du tableau LI3

EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES MONTANTS COMPTABLES ET LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU LIA)

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La Caisse Régionale du Morbihan n’a pas d’écarts entre les montants comptables et réglementaires et n’est donc pas concerné par la publication du tableau LIA

AUTRES INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE CHAMP D'APPLICATION (EU LIB)

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La Caisse Régionale du Morbihan n’a pas de divergence entre les méthodes de consolidation comptable et réglementaire et n’est pas concerné par la publication du tableau LIB.

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Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                               32/216


4.       COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS

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4.1    Synthèse des emplois pondérés
4.1.1 Emplois pondérés par type de risque (EU OV1)

Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de marché et du risque opérationnel s’élèvent à 4 593 840 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 4 370 971 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

Montant total d’exposition au risque (TREA)

Exigences totales de fonds propres

31/12/2024

31/12/2023

31/12/2024

1

Risque de crédit (hors CCR)

4 227 187

4 003 771

338 175

2

Dont approche standard

357 285

379 712

28 583

3

Dont approche NI simple (F-IRB)

483 794

498 489

38 704

4

Dont approche par référencement

EU 4a

Dont actions selon la méthode de pondération simple

1 316 133

1 165 273

105 291

5

Dont approche NI avancée (A-IRB)

2 069 975

1 960 297

165 598

6

Risque de crédit de contrepartie - CCR

29 432

22 415

2 355

7

Dont approche standard

3 386

2 783

271

8

Dont méthode du modèle interne (IMM)

EU 8a

Dont expositions sur une CCP

EU 8b

Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA

26 046

19 632

2 084

9

Dont autres CCR

15

Risque de règlement

16

Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation (après le plafond)

32

31

3

17

Dont approche SEC-IRBA

18

Dont SEC-ERBA (y compris IAA)

19

Dont approche SEC-SA

32

31

3

EU 19a

Dont 1 250 % / déduction

20

Risques de position, de change et de matières premières (Risque de marché)

21

Dont approche standard

22

Dont approche fondée sur les modèles internes

EU 22a

Grands risques

23

Risque opérationnel

337 190

344 753

26 975

EU 23a

Dont approche élémentaire

EU 23b

Dont approche standard

3 009

2 663

241

EU 23c

Dont approche par mesure avancée

334 181

342 091

26 734

24

Montants inférieurs aux seuils de déduction (soumis à pondération de 250 %)

89 187

85 233

7 135

25

Total

4 593 840

4 370 971

367 507

Les emplois pondérés s’établissent à 4 593 840 milliers d’euros, en hausse de 223 milliers d’euros (soit +5,10%) sur l’année.

APPROCHE DE L’ÉTABLISSEMENT EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES (EU OVA)

¡ Brève déclaration sur les risques

(Déclaration établie en conformité avec l’article 435(1) (f) du règlement UE n° 575/2013)

Le Conseil d’Administration du Crédit Agricole du Morbihan exprime annuellement son appétit pour le risque par une déclaration formelle. Pour l’année 2023, celle-ci a été discutée et validée le 24 février 2023 après examen et recommandation du Comité des risques. La déclaration d’appétit pour le risque du Groupe est élaborée en cohérence avec la démarche d’appétit menée dans les différentes entités. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale du Groupe. Les orientations stratégiques du Plan à Moyen Terme, de la déclaration d’appétit pour le risque, du processus budgétaire et de l’allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles. 

L’appétit pour le risque (« Risk Appetite ») de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan, représente le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse Régionale est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.

La détermination de l’appétit pour le risque de la Caisse Régionale s’appuie en particulier sur la politique financière et la politique crédit qui sont fondées sur :

▪  Une politique de financement sélective et responsable ;

▪  Une exposition au risque de marché d’intensité limitée ;

▪  La maîtrise des risques ALM (Liquidité, RTIG et Change) ainsi que la surveillance de la croissance des emplois pondérés et de la taille de bilan ;

▪  L’encadrement strict de l’exposition aux risques opérationnels (dont ceux liés aux TIC) avec un appétit nul au risque juridique ;

▪  La maitrise du risque de modèle à travers une gouvernance des modèles éprouvée et une surveillance de niveau Groupe ;

▪  L’encadrement du risque de non-conformité ;

▪  L’encadrement des risques environnementaux

La formalisation de l’appétit pour le risque permet à la Direction Générale et au Conseil d’Administration d’orienter la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec son Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d’une démarche coordonnée et partagée entre la Direction Générale, la Direction Finances et des Risques et le Responsable des Risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents. 

Cette déclaration vise notamment à : 

▪  Engager les administrateurs et la Direction dans une réflexion et un dialogue sur la prise de risque,

▪  Formaliser et expliciter le niveau de risque acceptable en lien avec une stratégie donnée,

▪  Intégrer pleinement la dimension risque/rentabilité dans le pilotage stratégique et les processus de décision,

▪  Disposer d’indicateurs avancés et de seuils d’alertes permettant à la Direction d’anticiper les dégradations excessives des indicateurs stratégiques et d’améliorer la résilience en activant des leviers d’action en cas d’atteinte de niveaux d’alerte par rapport à la norme d’appétit pour le risque,

▪  Améliorer la communication externe vis-à-vis des tiers sur la solidité financière et la maîtrise des risques.

L’appétit pour le risque de la Caisse Régionale s’exprime au moyen :

▪  D’indicateurs clés : 

La solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse Régionale en assurant un niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par l’établissement ; 

La liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement des sources de financement de la Caisse

Régionale pouvant conduire à un défaut de paiement, voire à une mise en résolution ;

L’activité, dont le suivi permet à la fois de donner une mesure du risque business et d’assurer l’atteinte de la stratégie définie par le Crédit Agricole du Morbihan et ainsi de garantir sa pérennité à long terme,

Le résultat, car il nourrit directement la solvabilité et constitue un élément clé de la communication financière de la Caisse Régionale ; de plus, son niveau reflète également la matérialisation des risques,

Lles risques de taux et d’inflation qui sont de nature à impacter fortement les résultats du Crédit Agricole du Morbihan compte tenu de son activité de transformation et de collecteur d’épargne réglementée,

Le risque de crédit de la Caisse Régionale qui constitue son principal risque compte tenu de son positionnement commercial et de sa stratégie de développement. Une vigilance toute particulière lui est dédiée dans le contexte lié notamment à la montée du risque géopolitique (conflits en Ukraine et au Moyen Orient, tensions entre les États-Unis et la Chine) et à la montée du risque de crédit en France

        ▪     De limites, seuils d’alerte et enveloppes sur les risques définis en cohérence avec ces indicateurs. 

Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de risques :

L’appétit correspond à une gestion normale et courante des risques. Elle se décline sous forme d’objectifs budgétaires dans le cadre de limites opérationnelles, dont les éventuels dépassements sont immédiatement signalés à la Direction Générale qui statue sur des actions correctrices ; 

La tolérance correspond à une gestion exceptionnelle d’un niveau de risque dégradé. Le dépassement des seuils de tolérance déclenche une information immédiate au Comité des Risques du Conseil d’Administration, puis au Conseil d’Administration. Les actions correctrices adaptées doivent alors être présentées. la capacité définie uniquement pour les indicateurs pour lesquels il existe un seuil réglementaire, commence lors du franchissement de ce seuil réglementaire. L’entrée dans la zone de capacité conduit à un dialogue rapproché avec les superviseurs.

Le profil de risque de la Caisse Régionale est suivi et présenté régulièrement en Comité des Risques et Conseil d’Administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif conduisent à l’information et à la proposition d’actions correctrices au Conseil d’Administration. L’organe exécutif est régulièrement informé de l’adéquation du profil de risque avec l’appétit pour le risque.

Au 31 décembre 2024, les principaux indicateurs de la Caisse Régionale sont satisfaisants et se situent dans la zone d’appétit définie par la Caisse Régionale. Sur l’année écoulée, aucune alerte n’a été présentée au conseil d’administration et remontées à CASA/DRG sur des dépassements de seuils.

¡ Organisation de la gestion des risques 

La gestion des risques, inhérente à l’exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l’initiation des opérations jusqu’à leur maturité finale.

La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance au niveau du Groupe Crédit Agricole est assurée par une fonction dédiée, la ligne métier Risques (pilotée par la DRG – Direction des Risques Groupe), indépendante des métiers et rapportant directement à la Direction Générale.

Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des pôles métiers qui assurent le développement de leur activité, la DRG a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposé le Groupe sont conformes aux stratégies risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité du Groupe.

La DRG assure un suivi consolidé des risques à l’échelle du Groupe, s’appuyant sur un réseau de responsables des Risques et des contrôles permanents, rattachés hiérarchiquement au Directeur des risques et des contrôles permanents et fonctionnellement à l’organe exécutif de l’entité ou du pôle métier. Les du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques) des Caisses Régionales sont, pour leur part, rattachés hiérarchiquement au Directeur Général de leur entité et fonctionnellement au RFGR Groupe.

Afin d’assurer une vision homogène des risques au sein du Groupe, la DRG assure les missions suivantes : ▪ coordonner le processus d’identification des risques et la mise en œuvre du cadre d’appétit pour le risque du Groupe en collaboration avec les fonctions Finances, Stratégie et Conformité et les lignes métiers ;

▪ définir et/ou valider les méthodes et les procédures d’analyse, de mesure et de suivi de l’ensemble des risques jugés majeurs du Groupe tels que définis dans le process annuel d’identification des risques. 

▪ contribuer à l’analyse critique des stratégies commerciales de développement des pôles métiers, en s’attachant aux impacts de ces stratégies en termes de risques encourus ;

▪ fournir des avis indépendants à la Direction générale sur l’exposition aux risques induite par les prises de position des pôles métiers (opérations de crédit, fixation des limites des risques de marché) ou anticipées par leur stratégie risques ;

▪ assurer le recensement et l’analyse des risques des entités collectés dans les systèmes d’informations risques.

La gestion des risques structurels de gestion de bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de refinancement et le pilotage des besoins en capital du Groupe Crédit Agricole sont assurés par le département Pilotage Financier de la Direction des finances Groupe (FIG).

La surveillance de ces risques par la Direction Générale de Crédit Agricole S.A. s’exerce dans le cadre des Comités de trésorerie et de gestion actif-passif, auxquels participe la DRG.

La DRG tient informés les dirigeants effectifs et l’organe de surveillance du degré de maîtrise du risque dans le Groupe Crédit Agricole, leur présente les diverses stratégies risques des grands métiers du Groupe pour validation et les alerte de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées par les organes exécutifs. Elle les informe des performances et des résultats du dispositif de prévention, dont ils valident les principes d’organisation. Elle leur soumet toute proposition d’amélioration du dispositif rendue nécessaire par l’évolution des métiers et de leur environnement.

En outre, chaque entité opérationnelle au sein du Groupe doit définir son cadre d’appétit pour le risque et mettre en place une fonction Risques et contrôles permanents. Ainsi, dans chaque pôle métier et entité juridique, dont le Crédit Agricole du Morbihan :

▪ un responsable de la fonction de Gestion des risques (RFGR) il bénéficie de moyens humains, techniques et financiers adaptés. Il doit disposer de l’information nécessaire à sa fonction et d’un droit d’accès systématique et permanent à toute information, document, instance (comités…), outil ou encore systèmes d’information, et ce sur tout le périmètre dont il est responsable. Il est associé aux projets de l’entité, suffisamment en amont pour pouvoir assurer son rôle de manière effective.

Ce principe de décentralisation de la fonction Risques au sein des entités opérationnelles vise à assurer l’efficience des dispositifs de pilotage et contrôles permanents des risques métier.

La gestion des risques au sein du Groupe repose également sur un certain nombre d’outils qui permettent à la DRG et aux organes dirigeants du Groupe d’appréhender les risques encourus dans leur globalité : ▪ un système d’information et de consolidation globale des risques robuste et s’inscrivant dans la trajectoire définie par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire pour les établissements de nature systémique globale (BCBS 239) ;

•              une utilisation généralisée des méthodologies de stress test dans les procédures Groupe sur le risque de crédit, les risques financiers ou le risque opérationnel ;

▪ des normes et des procédures de contrôle formalisées et à jour, qui définissent les dispositifs d’octroi, sur la base d’une analyse de la rentabilité et des risques, de contrôle des concentrations géographiques, individuelles ou sectorielles, ainsi que de limites en risques de taux, de change et de liquidité ;

▪ un plan de rétablissement Groupe mis à jour à fréquence annuelle, en conformité avec d’une part les dispositions de la Directive 2014/59 UE du 15 mai 2014 modifiée qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et d’autre part celles du règlement délégué (UE) 2016/1075 du 23 mars 2016.

¡ Procédure de contrôle interne et gestion des risques

L’organisation du contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan répond aux exigences légales et réglementaires, ainsi qu’aux recommandations du Comité de Bâle.

Le dispositif et les procédures de contrôle interne sont définis, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l’ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens du respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et l’efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point ci-après.

Le dispositif et les procédures de contrôle interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont assignés :

•              application des instructions et orientations fixées par la Direction Générale ;

•              performance financière, par l’utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources du Groupe, ainsi que la protection contre les risques de pertes ;

•              connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques ;

•              conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;

•              prévention et détection des fraudes et erreurs ;

•              exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d’informations comptables et financières fiables.

Ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.

Conformément aux principes en vigueur au sein du Groupe, le dispositif de contrôle interne s’applique sur un périmètre large visant à l’encadrement et à la maîtrise des activités, ainsi qu’à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Ce principe est déployé à chacun des niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.

Les moyens, outils et reportings mis en œuvre dans cet environnement normatif permettent une information régulière, notamment au Conseil d’Administration, au Comité des risques, à la Direction Générale et au management, sur le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d’actions correctives, etc.).

a. Références en matière de contrôle interne

Les références en matière de contrôle interne procèdent des dispositions du Code monétaire et financier (1), de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), du Règlement général de l’AMF et des recommandations relatives au contrôle interne, à la maîtrise des risques et à la solvabilité émises par le Comité de Bâle et sa transposition européenne (CRR2/CDR5), et les orientations de l’Autorité bancaire européenne (ABE) relatives à la gouvernance d’entreprise et au contrôle interne des établissements).

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(1) Article L. 511-41.

Ces normes, nationales et internationales, sont complétées de normes internes propres au Crédit Agricole :

▪ corpus des communications à caractère permanent, réglementaire (réglementation externe et règles internes au Groupe) et d’application obligatoire, relatives notamment à la comptabilité (Plan comptable du Crédit Agricole), à la gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents, applicables à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole ;

▪           Charte de déontologie du Groupe Crédit Agricole ;

▪ corps de “notes de procédure”, portant sur l’organisation, le fonctionnement ou les risques. Dans ce cadre, Crédit Agricole S.A. avait dès 2004 adopté un ensemble de notes de procédures visant au contrôle de la conformité aux lois et règlements. Ce dispositif procédural a été depuis lors adapté aux évolutions réglementaires et déployé dans les entités du Groupe, notamment en matière de sécurité financière (prévention du blanchiment de capitaux, lutte contre le financement du terrorisme, gel des avoirs, respect des embargos…) ou de détection des dysfonctionnements dans l’application des lois, règlements, normes professionnelles et déontologiques, par exemple. Ces notes de procédure font l’objet d’une actualisation régulière, autant que de besoin, en fonction notamment des évolutions de la réglementation et du périmètre de surveillance sur base consolidée.

b. Principes d’organisation du dispositif de contrôle interne

Afin que les dispositifs de contrôle interne soient efficaces et cohérents entre les différents niveaux d’organisation du Groupe, le Groupe Crédit Agricole s’est doté d’un corps de règles et de recommandations communes, basées sur la mise en œuvre et le respect de principes fondamentaux.

Ainsi, chaque entité du Groupe Crédit Agricole (Caisses Régionales, Crédit Agricole S.A., filiales établissements de crédit ou entreprises d’investissement, assurances, autres, etc.) se doit d’appliquer ces principes à son propre niveau.

Principes fondamentaux

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan, communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole, recouvrent des obligations en matière

:

▪ d’information de l’organe de surveillance (stratégies risques, limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du contrôle interne, incidents significatifs) ;

▪ d’implication directe de l’organe de direction dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;

▪           de couverture exhaustive des activités et des risques, de responsabilité de l’ensemble des acteurs ; ▪       de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle, de délégations formalisées et à jour ;

▪           de normes et procédures formalisées et à jour.

Ces principes sont complétés par :

▪ des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers, opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l’information financière et comptable, processus informatiques), risques de non-conformité et risques juridiques ;

▪ un système de contrôle, s’inscrivant dans un processus dynamique et correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des contrôles périodiques (réalisés par les unités d’Inspection générale ou d’audit) ;

▪ l’adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux délibérations du Conseil d’Administration des 9 décembre 2009 et 23 février 2011) et des procédures de contrôle interne – en application de la réglementation nationale, européenne ou internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à la Capital Requirements Directive 4 (CRD 4), à l’AIFM, à UCITS V et à solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker Rule, à la loi de Séparation bancaire et à la directive MIF ainsi que les recommandations professionnelles bancaires relatives d’une part, à l’adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des risques, et d’autre part, à la rémunération des membres des organes exécutifs et de celle des preneurs de risques.

Pilotage du dispositif

En application de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié en 2021, l’obligation est faite à chaque responsable d’entité ou de métier, chaque manager, chaque collaborateur et instance du Groupe, d’être à même de rendre compte et de justifier à tout moment de la correcte maîtrise de ses activités et des risques induits, conformément aux normes d’exercice des métiers bancaires et financiers, afin de sécuriser de façon pérenne chaque activité et chaque projet de développement et d’adapter les dispositifs de contrôle à mettre en œuvre à l’intensité des risques encourus.

Cette exigence repose sur des principes d’organisation et une architecture de responsabilités, de procédures de fonctionnement et de décision, de contrôles et de reportings à mettre en œuvre de façon formalisée et efficace à chacun des niveaux du Groupe : fonctions centrales, pôles métiers, filiales, unités opérationnelles et fonctions support.

Comité de contrôle interne Groupe

Le Comité de contrôle interne du Groupe et de Crédit Agricole S.A., instance faîtière de pilotage des dispositifs, se réuni régulièrement sous la présidence du Directeur général délégué de Crédit Agricole S.A.

Ce Comité à caractère a vocation à examiner les problématiques de contrôle interne communes à l’ensemble du Groupe (Crédit Agricole S.A., filiales de Crédit Agricole S.A., Caisses régionales, structures communes de moyens) et à s’assurer de la cohérence et de l’efficacité du contrôle interne sur base consolidée. Le Comité de contrôle interne Groupe, à caractère décisionnel et à décisions exécutoires, est composé de dirigeants salariés de Crédit Agricole S.A. À ce titre, il est distinct du Comité des risques, démembrement du Conseil d’administration, et il est notamment chargé de la coordination des trois fonctions de contrôle : Audit interne, Gestion des risques, Vérification de la conformité.

Trois lignes métiers intervenant sur l’ensemble du Groupe

Le responsable de la Direction des risques Groupe, l’Inspecteur général Groupe et le Directeur de la conformité Groupe sont directement rattachés au Directeur général de Crédit Agricole S.A. et disposent d’un droit d’accès au Comité des risques ainsi qu’au Conseil d’Administration de Crédit Agricole S.A.

Par ailleurs, en application de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le Directeur des risques Groupe a été désigné comme responsable de la gestion des risques pour Crédit Agricole S.A., ainsi que pour le Groupe Crédit Agricole.

Les fonctions de contrôle sont chargées d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations. Elles effectuent à ce titre :

•               le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de liquidité, financiers et opérationnels, par la Direction des risques Groupe, également en charge du contrôle de dernier niveau de l’information comptable et financière et du suivi du déploiement par le responsable de la sécurité informatique Groupe de la sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activités ;

•               la prévention et le contrôle des risques de non-conformité par la Direction de la conformité Groupe qui assure notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ; 

•               le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole par l’Inspection générale Groupe.

En complément de l’intervention des différentes fonctions de contrôle, les autres fonctions centrales de Crédit Agricole S.A., les Directions et les lignes métiers concourent à la mise en œuvre des dispositifs de contrôle interne sur base consolidée, que ce soit au sein de comités spécialisés ou via des actions de normalisation des procédures et de centralisation de données.

Organisée en ligne métier, la Direction des affaires juridiques a deux objectifs principaux : la maîtrise du risque juridique, potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales, et l’appui juridique nécessaire aux entités afin de leur permettre d’exercer leurs activités, tout en maîtrisant les risques juridiques et en minimisant les coûts associés.

Pour les Caisses Régionales, l’application de l’ensemble des règles du Groupe est facilitée par la diffusion de recommandations nationales sur le contrôle interne par le Comité plénier de contrôle interne des Caisses Régionales et par l’activité des fonctions de contrôles centrales de Crédit Agricole S.A. Le Comité plénier, chargé de renforcer le pilotage des dispositifs de contrôle interne des Caisses Régionales, est composé de Directeurs généraux, de cadres de direction et de responsables des fonctions de contrôle des Caisses Régionales, ainsi que de représentants de Crédit Agricole S.A. Son action est prolongée au moyen de rencontres régionales régulières et de réunions de travail et d’information entre responsables des fonctions de contrôle de Crédit Agricole S.A. et leurs homologues des Caisses Régionales.

Le rôle d’organe central dévolu à Crédit Agricole S.A. amène celui-ci à être très actif et vigilant en matière de contrôle interne. En particulier, un suivi spécifique des risques et des contrôles des Caisses régionales est exercé à Crédit Agricole S.A. par des unités dédiées de la Direction des risques Groupe, par la Direction de la conformité Groupe ainsi qu’au travers de missions périodiques menées par l’Inspection Générale Groupe.

c. Dispositifs de contrôle interne spécifiques et dispositifs de maîtrise et surveillance des

risques Chaque entité du Groupe Crédit Agricole met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, opérationnels, risques financiers, etc.) adaptés à ses activités et à son organisation, faisant partie intégrante du dispositif de contrôle interne, dont il est périodiquement rendu compte à l’organe de direction, à l’organe de surveillance, au Comité des risques, notamment via les rapports sur le contrôle interne et la mesure et la surveillance des risques.

Les éléments détaillés relatifs à la gestion des risques sont présentés dans le chapitre « Gestion des risques » et dans l’annexe aux comptes consolidés qui leur est consacrée.

Fonction Risques et contrôles permanents

La ligne métier Risques, créée en 2006 en application des modifications du règlement 97-02 (abrogé et remplacé par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

La ligne métier Risques a en charge à la fois la gestion globale et le dispositif de contrôle permanent des risques du Groupe : risques de crédit, financiers et opérationnels, notamment ceux liés à la qualité de l’information financière et comptable, à la sécurité physique et des systèmes d’information, à la continuité d’activité et à l’encadrement des prestations de services essentielles externalisées.

La gestion des risques s’appuie sur un dispositif Groupe selon lequel les stratégies des métiers, y compris en cas de lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits, font l’objet d’un avis risques, et de limites de risques formalisées dans les stratégies risques pour chaque entité et activité sensible. Ces limites sont revues a minima une fois par an ou en cas d’évolution d’une activité ou des risques et sont validées par le Comité des risques Groupe. Elles sont accompagnées de limites Groupe transverses, notamment sur les grandes contreparties. La cartographie des risques potentiels, la mesure et le suivi des risques avérés font l’objet d’adaptations régulières au regard de l’activité.

Les plans de contrôle sont adaptés au regard des évolutions de l’activité et des risques, auxquels ils sont proportionnés.

La ligne métier est placée sous la responsabilité de la Directrice des risques Groupe de Crédit Agricole S.A., indépendant de toute fonction opérationnelle et rattaché au Directeur Général de Crédit Agricole S.A. Elle réunit les fonctions transverses de Crédit Agricole S.A. (Direction des risques Groupe) et les fonctions Risques et contrôles permanents décentralisées, au plus proche des métiers, au niveau de chaque entité du Groupe, en France ou à l’international.  

Fonctions Risques et contrôles permanents centrales de Crédit Agricole S.A.

Au sein de Crédit Agricole S.A., la Direction des risques Groupe assure le pilotage et la gestion globale des risques et des dispositifs de contrôle permanent du Groupe.

Gestion globale des risques Groupe

La mesure consolidée et le pilotage de l’ensemble des risques du Groupe sont assurés de façon centralisée par la Direction des risques Groupe, avec des unités spécialisées par nature de risque qui définissent et mettent en œuvre les dispositifs de consolidation et de risk management (normes, méthodologies, système d’information).

La supervision des risques des Caisses Régionales est assurée par un département spécifique de la Direction des risques Groupe.

Le dispositif de la Direction des risques Groupe comprend également une fonction de “pilotage risques métier” en charge de la relation globale et individualisée avec chacune des filiales de Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.

Le suivi des risques Groupe par les unités de pilotage risque métiers s’effectue notamment dans le cadre du Comité des risques Groupe et du comité de suivi des risques des Caisses Régionales.

Il s’effectue également au travers d’une procédure d’alerte déclinée sur l’ensemble des entités et qui permet une présentation des risques les plus significatifs à un Comité de direction générale sur un rythme bimensuel (Comité de suivi des alertes).

Crédit Agricole S.A. mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c’est-à-dire en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan, hors bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l’ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.

Ces mesures sont complétées par des mesures périodiques de déformation de profil de risque sous scénarios de stress et d’une évaluation régulière basée sur différents types de scénarios.

Outre les exercices réglementaires, du point de vue de la gestion interne, des stress sont réalisés a minima annuellement par l’ensemble des entités. Ces travaux sont réalisés notamment dans le cadre du processus budgétaire annuel afin de renforcer la pratique de la mesure de sensibilité des risques et du compte de résultat du Groupe et de ses différentes composantes à une dégradation significative de la conjoncture économique. Ces stress globaux sont complétés par des analyses de sensibilité sur les principaux portefeuilles.

La surveillance des risques par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses Régionales sur base individuelle ou collective passe par un dispositif de suivi des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, de la correcte classification des créances au regard de la réglementation en vigueur (créances dépréciées notamment), de l’adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques sous le contrôle des Comités risques ainsi que par la revue périodique des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles.

Dans un contexte de risque contrasté et incertain, Crédit Agricole S.A. mène une politique de revue active des politiques et stratégies de risques appliquées par les filiales. Par ailleurs, les principaux portefeuilles transverses du Groupe (habitat, énergie, professionnels et agriculteurs, crédits à la consommation, capital investissement, etc.) ont fait l’objet d’analyses présentées en Comité des risques du Groupe (CRG). Le périmètre des risques couverts dans les stratégies risque examinées en CRG intègre également le risque de modèle, le risque opérationnel et le risque conglomérat. 

Des procédures d’alerte et d’escalade sont en place en cas d’anomalie prolongée, en fonction de leur matérialité.

 

Contrôles permanents des risques opérationnels

La Direction des risques Groupe assure la coordination du dispositif du Contrôle Permanent (définition d’indicateurs de contrôles clés par type de risques, déploiement d’une plateforme logicielle unique intégrant l’évaluation des risques opérationnels et le résultat des contrôles permanents, organisation d’un reporting des résultats de contrôles auprès des différents niveaux de consolidation concernés au sein du Groupe).

Fonctions Risques et contrôles permanents en Caisses Régionales 

La réglementation bancaire relative aux risques s’applique à chacune des Caisses Régionales à titre individuel. Chacune d’elles est responsable de son dispositif de risques et contrôles permanents et dispose d’un responsable des Risques et contrôles permanents, rattaché hiérarchiquement à la Direction générale de la Caisse régionale (DG, DGD ou DGA) avec un lien fonctionnel avec la DRG au titre de sa fonction d’organe central de Crédit Agricole S.A. Celui-ci peut également avoir sous sa responsabilité le responsable de la Conformité. Si ce n’est pas le cas, le responsable de la Conformité est directement rattaché au Directeur Général.

En outre, en qualité d’organe central, Crédit Agricole S.A., via la Direction des risques Groupe, consolide les risques portés par les Caisses Régionales et assure l’animation de la ligne métier Risques dans les Caisses Régionales, notamment en leur diffusant les normes nécessaires, en particulier pour la mise en place d’un dispositif de contrôle permanent de niveau Groupe.

Par ailleurs, les risques de crédit importants pris par les Caisses Régionales sont présentés pour prise en garantie partielle à FONCARIS, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A. L’obligation faite aux Caisses Régionales de demander une contre-garantie à FONCARIS sur leurs principales opérations (supérieures à un seuil défini entre les Caisses Régionales et FONCARIS) offre ainsi à l’organe central un outil efficace lui permettant d’apprécier le risque associé avant son acceptation.

Dispositif de contrôle interne en matière de plans de continuité d’activité et de sécurité des systèmes d’information Le dispositif de contrôle interne mis en place permet d’assurer auprès des instances de gouvernance de la sécurité du Groupe un reporting périodique sur la situation des principales entités en matière de suivi des risques relatifs aux plans de continuité d’activité et à la sécurité des systèmes d’information.

Plans de continuité d’activité

En ce qui concerne les plans de secours informatique, les productions informatiques de la majorité des filiales de Crédit Agricole S.A. ainsi que celles des 39 Caisses Régionales hébergées sur le bi-site sécurisé Greenfield bénéficient structurellement de solutions de secours d’un site sur l’autre.

Ces solutions sont testées, pour Crédit Agricole S.A. et ses filiales, de manière récurrente. Les Caisses Régionales suivent le même processus en termes de tests. 

En ce qui concerne les plans de repli des utilisateurs, le Groupe a partiellement démantelé le dispositif bi-sites de secours physique au profit d’un dispositif de télétravail massif largement éprouvé lors de la crise Covid-19. Néanmoins, certaines activités bénéficient toujours d’un site de repli physique et l’utilisation croisée des locaux des entités du groupe a été développée.

Par ailleurs, et conformément à la politique Groupe, la majorité des entités est en capacité à faire face à une attaque virale massive des postes de travail avec des solutions adaptées (site de secours physique, banc de matriçage de poste et stock de PC de crise). 

Sécurité des systèmes d’Information

Le Groupe Crédit Agricole a poursuivi le renforcement de sa capacité de résilience face à l’ampleur des risques informatiques et en particulier des cyber-menaces et ce, en termes d’organisation et de projets.

Une gouvernance sécurité Groupe a été mise en œuvre avec un Comité sécurité Groupe (CSG), faîtier décisionnaire et exécutoire, qui définit la stratégie sécurité Groupe par domaine en y intégrant les orientations des politiques sécurité, détermine les projets sécurité Groupe, supervise l’exécution de la stratégie sur la base d’indicateurs de pilotage des projets Groupe et d’application des politiques et enfin, apprécie le niveau de maîtrise du Groupe dans les quatre domaines relevant de sa compétence : plan de continuité des activités, protection des données, sécurité des personnes et des biens et sécurité des systèmes d’information. Les fonctions Manager des risques systèmes d’information (MRSI) et Chief Information Security Officer (CISO) sont désormais déployées dans la plupart des entités du Groupe : le MRSI, rattaché au RFGR (responsable de la fonction de Gestion des risques), consolide les informations lui permettant d’exercer un second regard. 

Le règlement européen 2022/2554 du 14 décembre 2022 sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier (DORA) entre en application le 17 janvier 2025. Le Groupe Crédit Agricole a mis en place un projet Groupe DORA avec une gouvernance associée afin d’assurer la mise en conformité qui porte principalement sur la gestion du risque informatique, le reporting des incidents majeurs, les tests de résilience, la gestion du risque de tiers porté par les prestataires de services informatiques.

Dispositif de contrôle interne de l’information comptable et financière 

Se reporter à la partie 8.1 de l’Examen de la situation financière et du résultat dans le présent rapport.

Contrôle périodique

L’Inspection générale Groupe, directement rattachée au Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est le niveau ultime de contrôle au sein du Groupe Crédit Agricole. Elle a pour responsabilité exclusive d’assurer le contrôle périodique du Groupe Crédit Agricole au travers des missions qu’elle mène, du pilotage de la ligne métier Audit-Inspection de Crédit Agricole S.A. qui lui est hiérarchiquement attachée, et de l’animation des unités d’audit interne des Caisses Régionales.

Elle réalise ses travaux dans le respect des textes qui encadrent le dispositif :

▪ article 12 de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ci-après "l’arrêté du 3 novembre 2014") ;

▪ article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le gel des avoirs (ci-après "l’arrêté du 6 janvier 2021") ;

▪ Standards de l’Audit Interne, définis dans le Cadre de référence international des pratiques professionnelles de l’audit interne (CRIPP) par l’Institute of Internal Audit (IIA), représenté en France par l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle interne).

A partir d’une approche cartographique actualisée des risques se traduisant par un cycle d’audit en général compris entre un et cinq ans, elle conduit des missions de vérification sur place et sur pièces à la fois dans les Caisses Régionales, dans les unités de Crédit Agricole S.A. et dans ses filiales, y compris lorsque celles-ci disposent de leur propre corps d’Audit-Inspection interne, dans le cadre d’une approche coordonnée des plans d’audit.

Les missions effectuées par l’Inspection générale Groupe correspondent à des missions d’assurance au sens des normes professionnelles. Elles ont pour objet d’évaluer :

▪ l’adéquation et l’efficacité des dispositifs de contrôle visés à l’article 11 de l’arrêté du 3 novembre 2014 et à l’article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, ainsi que de ceux permettant d’assurer la fiabilité et l’exactitude des informations financières, de gestion et d’exploitation des domaines audités ;

▪ la maîtrise et le niveau effectivement encouru des risques portés directement par le Groupe Crédit Agricole ou à travers des activités externalisées (identification, enregistrement, encadrement, couverture) mentionnés dans les arrêtés susvisés, et notamment des risques de crédit (incluant les risques de concentration, dilution et de valeur résiduelle), de marché, de liquidité, de taux d’intérêt global, d’intermédiation, de règlement, de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et des différentes composantes du risque opérationnel, y compris le risque de fraude interne ou externe, le risque informatique, le risque de discontinuité d’activité, le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de base, le risque de titrisation, le risque systémique, le risque lié aux modèles, le risque de levier excessif et le risque environnemental; ▪ la conformité des opérations aux lois et réglementations applicables, ainsi qu’aux règles et procédures internes ;

▪ la conformité des procédures avec le cadre d’appétit pour le risque, la stratégie du Groupe et les décisions de la Direction générale ;

▪ l’adéquation, la qualité et l’efficacité des contrôles réalisés et rapportés par les premières et secondes lignes de défense ;

▪ la mise en œuvre, dans des délais raisonnables, des recommandations formulées par les différents corps d’audit internes ou externes à l’occasion de leurs missions ; et de s’assurer de la qualité et l’efficacité du fonctionnement général de l’organisation.

Les missions de l’Inspection générale Groupe permettent de fournir au Directeur général, aux Directeurs généraux délégués, Directeur des risques et Directeur de la conformité de Crédit Agricole S.A., au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. ainsi qu’aux dirigeants et organes de surveillance des départements ou entités auditées une opinion professionnelle et indépendante sur le fonctionnement et le contrôle interne des entités constituant le Groupe Crédit Agricole.

L’Inspection générale Groupe peut également mener des investigations lorsque des cas de fraude interne ou externe significative sont présumés ou avérés, ou des missions spéciales liées à des enjeux ne rentrant pas dans la classification de la cartographie du plan d’audit, ou en appui opérationnel. L’Inspection générale Groupe peut ponctuellement réaliser des missions de conseil sur sa proposition ou à la demande de la Direction générale. Ces missions de conseil ont pour objectifs de proposer des améliorations des processus de gouvernance, de management des risques et de contrôle du Groupe.

L’Inspection générale Groupe assure par ailleurs un pilotage central de la ligne métier Audit-Inspection sur l’ensemble des filiales ainsi que l’animation du contrôle périodique des Caisses Régionales, renforçant ainsi l’efficacité des contrôles, par une harmonisation des pratiques d’audit à leur meilleur niveau, afin d’assurer la sécurité et la régularité des opérations dans les différentes entités du Groupe et de développer des pôles d’expertise communs.

Des missions d’audit conjointes entre l’Inspection générale Groupe et les services d’audit de filiales et Caisses Régionales sont régulièrement menées, ce qui contribue aux échanges sur les meilleures pratiques d’audit. Une importance particulière est donnée aux investigations à caractère thématique et transversal.

Par ailleurs, l’Inspection générale Groupe s’assure, dans le cadre des Comités de contrôle interne des filiales concernées du Groupe – auxquels participent la Direction générale, le responsable de la fonction Audit interne, le responsable de la fonction gestion des Risques et contrôle permanent et le responsable de la Conformité de chaque entité – du bon déroulement des plans d’audit, de la correcte maîtrise des risques et d’une façon générale, de l’adéquation des dispositifs de contrôle interne de chaque entité.

Les missions réalisées par l’Inspection générale de Crédit Agricole S.A., les unités d’audit-inspection ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes le cas échéant) font l’objet d’un dispositif formalisé de suivi dans le cadre de missions de suivi contrôlé à caractère réglementaire, inscrites au plan d’audit sur base a minima semestrielle. Pour chacune des recommandations formulées à l’issue de ces missions, ce dispositif permet de s’assurer de l’avancement des actions correctrices programmées, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité, et à l’Inspecteur général Groupe d’exercer, le cas échéant, le devoir d’alerte auprès de l’organe de surveillance et du Comité des risques en vertu de l’article 26 b) de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

En application de l’article 23 de l’arrêté, l’Inspecteur général Groupe rend compte de l’exercice de ses missions au Conseil d’Administration de Crédit Agricole S.A.

¡ Risques de crédit

Un risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un État et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

Définition du défaut  

La définition du défaut utilisée en gestion, identique à celle utilisée pour les calculs réglementaires, est conforme aux exigences prudentielles en vigueur dans les différentes entités du Groupe. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

•               un arriéré de paiement généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

•               l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

L’engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances, de garanties données ou d’engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement-livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux en dehors d’un système sécurisé de règlement.

Prêts restructurés

Les restructurations au sens de l’EBA (forbearance) correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client. 

Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’EBA a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de

« restructuré » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple).

Dans ce contexte, les entités du Groupe ont mis en œuvre des solutions d’identification et de gestion de ces expositions, adaptées à leurs spécificités et à leurs métiers, selon les cas : à dire d’expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Ces dispositifs permettent également de répondre à l’exigence de production trimestrielle des états réglementaires sur cette thématique. 

Les montants des expositions performantes en situation de forbearance au sens de l’ITS 2013-03 sont déclarés dans la note annexe 3.1 des comptes consolidés. Les principes et méthodes comptables applicables aux créances sont précisés dans la note annexe 1.2 des états financiers des comptes consolidés.

a.  Objectifs et politique de gestion du risque de crédit

La politique de gestion et de suivi des risques de crédit s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la Caisse Régionale et dans le respect des réglementations en vigueur s’appliquant à la distribution du crédit et au suivi des risques.

La politique mise en œuvre par la Caisse Régionale en la matière est définie par le Conseil d’Administration et formalisée dans un document énonçant des principes d’actions clairement établis relatifs à la sélection des dossiers (politique d’intervention, instruction des crédits et système décisionnel), à la diversification des risques (division et partage des risques), à la sécurité des crédits (politique de garanties, réalisation et gestion des crédits), au suivi des risques, au contrôle interne et aux procédures d’information.

Au-delà de sa stratégie d’optimisation de la qualité de la gestion de ses risques, la Caisse Régionale applique notamment les exigences réglementaires du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes au Groupe Crédit Agricole S.A. et les recommandations du Comité de Bâle.

Lorsque le risque est avéré, une politique de dépréciation individuelle ou sur base de portefeuille est mise en œuvre.

b.  Gestion du risque de crédit
1.  Principes généraux de prise de risque

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l’opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s’inscrire dans la stratégie risques de la Caisse Régionale et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. 

L’organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d’optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.

L’organisation du traitement du risque mis en place permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l’ancienneté de l’anomalie, et d’autres critères comme la notation du client, le montant, la nature de l’anomalie et les garanties.

L’organisation risque de la Caisse Régionale comprend un Secteur Risque crédit regroupant le recouvrement amiable, contentieux et juridique, et le pilotage des risques de contreparties sur la clientèle.

Le service Conformité Supervision des Risques de la Caisse Régionale au travers du Superviseur des Risques crédits apporte un regard indépendant et vérifie la bonne tenue du dispositif global.

La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d’engagement ou des Comités de crédit, sur la base d’un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôles permanents concerné, dans le cadre du système de délégation en vigueur.

Chaque décision de crédit requiert une analyse du couple rentabilité/risque pris. 

Par ailleurs, le principe d’une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie :

entreprise, banque, institution financière, entité étatique ou parapublique.

2.  Méthodologies et systèmes de mesure des risques

2.1 Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit

Les systèmes de notation interne couvrent l’ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l’évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l’évaluation des pertes en cas de défaut de l’emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s’appuie sur le Comité des normes et méthodologies (CNM) présidé par le Directeur des risques et des contrôles permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du Groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

•              les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d’octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;

•              la segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l’alimentation du système d’information de consolidations des risques ;

•              la performance des méthodes de notation et d’évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;

•              l’utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l’habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, chaque entité a la responsabilité de définir, mettre en œuvre et justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A.

Ainsi, les Caisses Régionales de Crédit Agricole disposent de modèles communs d’évaluation du risque gérés au niveau de Crédit Agricole S.A. Des procédures de contrôles a posteriori des paramètres utilisés pour le calcul réglementaire des exigences de fonds propres sont définies et opérationnelles dans toutes les entités. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d’activité). L’approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à 1 an estimée associée à une note est actualisée chaque année.

Sur le périmètre de la grande clientèle, le Groupe Crédit Agricole s’est doté d’une échelle unique de notation pour l’ensemble de la Grande Clientèle. Cette échelle est composée de 13 grades de notation sains (A+, A, B+, B, C+, C, C-, D+, D, D-, E+, E et E-) et de deux grades de notation défaut (F et Z). Chaque note saine de l’échelle unique de notation est définie par (i) une plage de PD au travers du cycle accessible, telle que (ii) les plages de deux grades consécutifs sont non chevauchantes et que (iii) la probabilité médiane de deux grades consécutifs présente un accroissement exponentiel.

Une telle échelle permet de garantir les trois principes suivants :

1.             Principe de comparabilité, permettant l’appréciation du niveau de risque de crédit de toute contrepartie, quels que soient le périmètre de notation ou l’entité du Groupe, qu’il s’agisse d’une contrepartie, d’un groupe, de ses filiales ou d’un garant ;

2.             Principe d’homogénéité à l’intérieur d’un grade, assurant que deux contreparties affectées à un même grade de notation présentent un même niveau de risque de défaut ;

3.             Principe d’hétérogénéité entre grades, assurant que deux contreparties affectées à des grades de notation différents présentent des niveaux de risque de défaut significativement différents.

L’échelle unique permet de définir une référence commune et partagée en matière de niveau de risque au niveau du Groupe Crédit Agricole, favorisant l’émergence d’un langage et de pratiques communes, et le développement d’usages transverses à travers les entités et les métiers du Groupe.

             

CORRESPONDANCES ENTRE LA NOTATION GROUPE ET LES AGENCES DE NOTATION

A+

A

B+

B

C+

C

C-

D+

D

D-

E+

E

E-

Groupe

Crédit

Agricole

S&P/Fitch

AAA

AA+

AA/AA-

A+/A/A-

BBB+

BBB

BBB-

BB+/BB

BB-

B+/B

B-

CCC+

CCC

CCC-

/CC/C

Moody's

Aaa

Aa1

Aa2

Aa3/A1/ A2/A3

Baa1

Baa2

Baa3

Ba1/Ba2

Ba3

B1/B2/B3

Caa1

Caa2

Caa3/ Ca/C

PD de

Référence

(0 % -

0,01 %)

(0,01 % - 0,02 %)

(0,02 % - 0,04 %)

(0,04 % - 0,10 %)

(0,10 % - 0,20 %)

(0,20 % - 0,30 %)

(0,30 % - 0,60 %)

(0,60 % - 1,00 %)

(1,00 % - 1,90 %)

(1,90 % - 4,90 %)

(4,90 % - 11,80 %)

(11,80 % 

- 19,80

%)

 

(19,80 %

 - 100 %)

 

Au sein du Groupe Crédit Agricole, la grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques et les professionnels de l’immobilier. Chaque type de grande clientèle bénéficie d’une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s’appuyant sur des critères d’ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, les entités du Groupe Crédit Agricole disposent de méthodologies communes de notation interne. La notation des contreparties s’effectue au plus tard lors d’une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d’affecter la qualité du risque. L’affectation de la note doit être approuvée par une unité indépendante du Front Office. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d’une notation unique pour chaque contrepartie au sein du Groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l’ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu’il s’agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses Régionales sur l’ensemble du processus de notation porte sur :

•              les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;

•              l’uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut sur base consolidée ;

•              la correcte utilisation des méthodologies de notation interne ;

•              la fiabilité des données support de la notation interne.

Le Comité normes et méthodologies entre autres, s’assure du respect de ces principes en particulier lors de la validation des méthodologies de notation et de leurs backtestings annuels.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. et l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole continuent de porter leurs efforts d’amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :

•              la gestion des tiers et des groupes, qui a pour objet de garantir la correcte identification des tiers et groupes porteurs de risque au sein des entités et d’améliorer la gestion transverse des informations sur ces tiers et groupes de risque, indispensable au respect de l’unicité de la notation et à l’affectation homogène des encours aux portefeuilles bâlois ;

•              le processus d’arrêté, qui vise à garantir la qualité du processus de production du ratio de solvabilité. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a autorisé le Groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l’essentiel de son périmètre. 

Le déploiement généralisé des systèmes de notation interne permet au Groupe de mettre en place une gestion des risques de contrepartie qui s’appuie sur des indicateurs de risque conformes à la réglementation prudentielle en vigueur. Sur le périmètre de la grande clientèle, le dispositif de notation unique (outils et méthodes identiques, données partagées) mis en place depuis plusieurs années a contribué au renforcement du suivi des contreparties notamment des contreparties communes à plusieurs entités du Groupe. Il a aussi permis de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, le dispositif d’alertes et les politiques de provisionnement des risques.

2.2 Mesure du risque de crédit

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés augmentés des engagements confirmés non utilisés.

Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, les entités du Groupe Crédit Agricole utilisent différents types d’approches pour estimer le risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés (swaps par exemple).

Le Crédit Agricole du Morbihan intègre dans la juste valeur des dérivés l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Value Adjustment ou CVA).

Pour les dérivés contractés par le Crédit Agricole du Morbihan, le calcul de l’assiette de risque de contrepartie sur opérations de marché est basé sur l’approche réglementaire et correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d’un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.

3.  Dispositif de surveillance des engagements

Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de toute dégradation éventuelle.

3.1 Dispositif de surveillance

La Caisse Régionale du Morbihan dispose d’une politique Crédit qui encadre les risques de crédit. 

Cette politique précise :

▪ La politique d’intervention : territorialité, périmètre des contreparties, entrées en relation, l’offre de financement, 

▪ La politique de division, partage des risques et concentration individuelle, ▪ La politique de garantie.

La Caisse Régionale développe son activité de crédits à la clientèle sur l’ensemble des marchés présents sur le département du Morbihan.

De manière ponctuelle et dans le respect des règles de territorialité définies par le Groupe Crédit Agricole dans son guide réglementaire (IV-3-A - mise à jour mai 2003), ce cadre peut être dépassé hors de son territoire (droit de suite, financement partagé avec une autre Caisse Régionale, zone de chalandise des agences limitrophes, lien étroit avec le territoire et fréquentant le département régulièrement).

La politique d’intervention de la Caisse Régionale est déclinée par marché :

-       Particuliers,

-       Agriculture,

-       Professionnels,

-       Grandes clientèles (Entreprises, Professionnels de l’immobilier, Promoition immobilière, Collectivités publiques).

L’organisation commerciale s’appuie sur la gestion par portefeuille des clients. Une analyse précise de la solvabilité, de la capacité de remboursement de l’emprunteur, ainsi que la cohérence du projet sont examinées systématiquement.

L’analyse de la solvabilité financière des contreparties est effectuée avec les outils référencés pour chaque marché par le Groupe Crédit Agricole, conformément aux recommandations du Comité de Bâle.

Parallèlement, la Caisse Régionale développe des outils de score d’octroi et de pré-attribution sur les différents marchés, dans la mesure où ces outils satisfont aux recommandations nationales.

En complément depuis 2024, sur le marché des particuliers, la performance énergétique est intégrée dans l’analyse des financements. Elle s’appuie sur le Diagnostic de Performance Energétique (DPE). En 2025, pour certains dossiers, il sera également tenu compte des risques physiques naturels du territoire, plus particulièrement le risque d’inondation, de submersion et le recul du trait de côte. Sur les marchés des Entreprises et de l’Agriculture, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont intégrés dans l’analyse des financements. L’analyse s’appuie sur le questionnaire Transitions Agri pour le marché de l’agriculture et le guide d’entretien ESG sur le marché des entreprises. En 2025, le marché des professionnels sera également intégré dans cette démarche.

3.2 Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées

Concernant les engagements détenus par la Caisse Régionale, les limites sont fixées par marché et par nature d’opérations.

Le principe de l’unicité de la relation commerciale est affirmé : toutes les entités appartenant à un même groupe de risques sont gérées dans une seule agence. Si une entité relève du marché des entreprises, l’ensemble du groupe de risques est géré en agence entreprises.

La Caisse Régionale ne pourra pas prendre sur une seule contrepartie un risque qui dépasse 25 % de ses fonds propres Tier 1. Dans le cadre de ce plafond, des limites en montant peuvent être fixées selon les différents marchés et types de financements (exemple : financements à effet de levier).

La politique de division et de partage des risques crédit (actualisée au Conseil d’Administration une fois par an au moins) définit les règles en la matière. Une limite d’engagements par contrepartie est déterminée en tenant compte à la fois de l’encours porté par la Caisse Régionale, de sa proportion dans l’encours toutes banques et de la note Bâloise de la contrepartie.

Dès lors que la limite est atteinte, toute décision de nouveau financement relève d’une décision du bureau du Conseil d’Administration sur recommandation et après avis du Comité des Grands Engagements (sauf si le montant sollicité est inférieur à 500 milliers d’euros pour les entreprises et 200 milliers d’euros pour les autres marchés).

Les grands engagements concernés par les aspects réglementaires, ainsi que ceux qui dépassent 10 millions d’euros avant application des principes de pondération, font l’objet d’un rapport au moins annuel au

Conseil d’Administration de la Caisse Régionale.

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées, la Caisse Régionale présente ses dossiers à FONCARIS, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A. Après examen, au sein d’un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale du Morbihan (en général à 50 %).

La Caisse Régionale du Morbihan a déterminé pour une période de 3 ans (2022-2024) le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de FONCARIS. Ce seuil s’établit à 30 millions d’euros. Il a été décidé son maintien pour la période 2025-2028. Tous les dossiers garantis par FONCARIS, ou éligibles, sont présentés une fois par an au Bureau du Conseil d’Administration. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale du Morbihan est indemnisée sur sa perte résiduelle à hauteur de la quotité couverte (généralement 50 %) après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours. Au 31 décembre 2024, les encours concernés par FONCARIS s’élèvent à 236,0 millions d’euros pour une garantie à hauteur de 107,1 millions d’euros.

3.3 Processus des revues de portefeuilles et suivi sectoriel

Des revues de portefeuilles sont régulièrement réalisées selon des critères définis sur les différents segments de clientèle.

Un suivi des encours par filières est présenté trimestriellement au Comité Stratégique des Risques de la Caisse Régionale et annuellement au Conseil d’Administration de la Caisse Régionale.

Sont concernées les filières agricoles (lait, porc, bovin, œufs, volaille de chair ...) et professionnelles (bâtiment, Tourisme-Hôtels-Restauration, promotion immobilière ...).

3.4 Processus de suivi des contreparties

Le système de surveillance des contreparties s’appuie sur des processus normalisés de traitement des risques avérés, par des spécialistes intégrés au sein de la Direction des Crédits, puis au-delà de seuils définis (ancienneté et encours au Crédit Agricole du Morbihan) par des spécialistes du service Risques Crédits.

Le portefeuille des risques de crédit bénéficie d’un pilotage issu des données extraites du système d’information. L’évolution de la situation des risques pour la Caisse Régionale, par marché (approche détaillée) et par secteur géographique (agences et secteurs d’agences) et le suivi des indicateurs clés sont mis en évidence dans les tableaux de bord mensuels analysés par la Direction Générale et par tous les acteurs concernés, notamment par les Directions chargées des Finances et des Risques, de la Distribution, des Crédits et des équipes des Contrôles Périodiques de la Fonction Gestion des Risques. Les chiffres-clés de la situation des risques et les passages en pertes sont présentés au Conseil d’Administration semestriellement. A périodicité régulière, notamment après chaque arrêté de fin de trimestre civil, un Comité stratégique des Risques présidé par le Directeur Général examine l’évolution des indicateurs clés de la Caisse Régionale ainsi que ceux des zones de vulnérabilité et décide de toute action propre à corriger une dégradation ou à optimiser les résultats.

Les contreparties gérées au quotidien par le réseau ou par des services spécialisés du siège, selon la typologie des dossiers, font l’objet notamment d’une surveillance.

La surveillance s’exerce aussi lors :

-  De la réalisation régulière de revues de portefeuille sur la base de critères définis ou validés par la Fonction Gestion des Risques, effectuées par la Direction des Crédits portant sur les contreparties les plus importantes, les risques latents détectés notamment à partir des indicateurs issus des données Bâloises et les dossiers sensibles ou douteux litigieux. La synthèse de ces revues de portefeuille est régulièrement présentée au sein du Comité stratégique des Risques.

-  Du Comité des Risques Crédits.

3.5 Processus de suivi des risques 

A périodicité mensuelle, un Comité des Risques crédits présidé par le Directeur Finances, Risques et Data étudie et émet des recommandations sur les dossiers ciblés suivant des critères prédéfinis par la Direction Finances, Risques et Datas en relation avec le Responsable de la Fonction Gestion des Risques (RFGR). 

A périodicité trimestrielle,

•       Un Comité des Grands Risques présidé par le Directeur Général étudie et émet des recommandations sur

les dossiers dont les engagements sont supérieurs à 5 millions d’euros et selon des critères définis.

•       Un Comité Stratégique des Risques présidé par le Directeur Général détermine les orientations de la politique risque de la Caisse Régionale à partir des diagnostics et analyses présentés par le Secteur Risques ou par le Secteur Conformité et Supervision des Risques ou par le Secteur Crédits, en tenant notamment compte des risques Environnementaux dans l’ensemble des réflexions et décisions prises. Une synthèse des revues de portefeuille y est également régulièrement présentée.

La Caisse Régionale optimise son action en s’appuyant sur les apports d’informations et d’usages Bâlois, et notamment sur les systèmes de notations internes. Une communication complète et régulière est effectuée auprès de la Direction Générale et du Conseil d’Administration sur le déploiement des outils et processus Bâlois.

Ainsi, la gestion des concepts constitués par les groupes de risques, les classes et segments de notation et le défaut, ainsi que la constitution des bases d’historisation sont opérationnels, sur la base des cahiers des charges validés avec Crédit Agricole S.A.. La Caisse Régionale actualise en permanence la cartographie de ses risques sur la banque de détail (notamment les particuliers, les agriculteurs, les professionnels et les associations).

Le marché des Grandes clientèles bénéficie d’un système de notation spécifique fonctionnant en mode récurrent validé par Crédit Agricole S.A., s’appuyant sur un outil intégrant une note financière et une note qualitative corrigée par la taille du chiffre d’affaires et l’intégration dans un Groupe de Risques pour les entreprises, pour les professionnels de l’immobilier et pour les collectivités publiques.

Le système de surveillance des contreparties s’appuie aussi sur des processus normalisés de détection et de gestion des comptes et des crédits en anomalie, de détection des risques potentiels et de traitement des risques latents ou avérés, ou des services centraux.

3.6 Avis Risque indépendant  

Un avis du Responsable de la Fonction Gestion des Risques (RFGR) ou de son représentant est porté à la connaissance de l’entité délégataire préalablement à sa décision pour les dossiers les plus significatifs.

3.7 Avis suite dérogation politique crédit  

Tous les dossiers en dérogation à la politique crédit font l’objet d’un avis préalable du Responsable de la Fonction Gestion des Risques (RFGR) ou de son représentant.

3.8 Application de la norme IFRS9  

Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois modalités (« Stages ») :

-               1ère étape (« Stage » 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

-               2ème étape (« Stage » 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 

-               3ème étape (« Stage » 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en « stage » 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en «stage » 2, puis en « stage » 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

La constitution des dépréciations sur les créances classées en « stage » 1 et 2 résulte de l’application stricte de la norme IFRS 9, applicable à compter du 1er janvier 2018.

Dans le contexte des incertitudes économiques et géopolitiques, le Groupe continue de revoir régulièrement ses prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au 31 décembre 2023

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2024 avec des projections allant jusqu’à 2027. 

Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l’environnement international, entraînant notamment des variations dans le rythme de désinflation à l’œuvre et des réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario « central » (pondéré à 30%)

Compte tenu des incertitudes entourant les élections américaines (sondages très serrés ne permettant pas d’intégrer un scénario politique avec conviction) au moment de la réalisation de cet exercice, ce scénario a été dessiné à « politique inchangée ». 

Un désinflation plus « erratique » 

Aux Etats-Unis, les fondements de la croissance récente, tenace au-delà des attentes, présentent quelques fissures (refroidissement modéré du marché du travail américain difficultés croissantes des ménages à faible revenu) mais il existe des raisons d’espérer qu’elles ne s’aggravent pas trop : effets positifs d’un cycle d’assouplissement monétaire plus précoce, situation financière globalement solide des agents dont le patrimoine net s’est considérablement valorisé grâce à la forte progression des actions et de l’immobilier, désinflation même si le risque de la voir stagner au-dessus de 2 % demeure. Ce scénario dessine un net fléchissement de la croissance en 2025 à +1,3 % après +2,5 % en 2024, sans toutefois dégénérer en récession. 

En zone euro, dans un contexte de ralentissement des deux principales zones partenaires (États-Unis et Chine), l’accélération de la croissance reposera essentiellement sur la redynamisation de la demande intérieure et notamment celle de la consommation privée. Or, les résultats du premier semestre 2024 ont suscité des interrogations sur la pérennité d’un scénario de reprise domestique. L’évolution du pouvoir d’achat des ménages est restée propice à la réalisation d’un tel scénario mais l’arbitrage des ménages, toujours favorable à l’épargne (incertitude, reconstitution des encaisses réelles et du pouvoir d’achat immobilier aux dépens de la consommation), l’a démenti. 

La zone euro enregistre une poursuite de la désinflation (inflation moyenne à 1,8 % en 2025 après 2,3 % en 2024) épaulée par une situation financière solide des agents privés et un marché de l’emploi résilient. Si l’hypothèse d’un redressement de la demande intérieure peut encore être formulée, celle-ci devrait cependant se révéler plus modérée que précédemment anticipé n’entraînant qu’une accélération modeste de la croissance (rythme inférieur au potentiel). Le risque baissier sur la croissance excède le risque haussier sur l’inflation. 

Réaction des banques centrales : réduction très prudente des taux directeurs

Les assouplissements monétaires déjà entamés devraient se poursuivre au rythme de la désinflation et des perturbations éventuelles sur l’emploi et la croissance, par conséquent avec une prudence accrue. Il faut vraisemblablement s’attendre à un profil d’assouplissement moins « audacieux » que celui des marchés. La limite supérieure des Fed Funds devrait ainsi être ramenée à 3,50 % d’ici fin 2025. Compte tenu de la persistance d’une inflation supérieure à l’objectif et d’un taux d'intérêt neutre susceptible d’être plus élevé qu’auparavant, la Fed pourrait se heurter à des difficultés pour réduire davantage ses taux. Quant à la BCE, l’amélioration sur le front de l’inflation lui a permis d’amorcer son desserrement monétaire plus tôt qu’aux EtatsUnis. La poursuite de la désinflation devrait ramener le taux de dépôt à 2,25 % d’ici fin 2025. 

Taux d’intérêt à long terme : une baisse plus limitée

Un mouvement puissant de repli des taux d’intérêt a déjà pris place, mouvement largement suscité par la mise en œuvre effective des assouplissements monétaires, mais aussi par les anticipations de poursuite des baisses de taux directeurs à un rythme soutenu. Le potentiel de baisse supplémentaire reste donc assez limité. Aux Etats-Unis, les taux à dix ans (US Treasuries) atteindraient 3,80 % fin 2024, puis 3,60 % fin 2025. A la faveur de l’assouplissement monétaire pesant sur la partie courte de la courbe, celle-ci se pentifierait. En cas de victoire de Donald Trump, les taux à long terme pourraient, de plus, augmenter en raison des anticipations d’alourdissement du déficit budgétaire (baisses d’impôts) et de hausse de l’inflation (liée essentiellement aux droits de douane) surtout si les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants et au

Sénat. En zone euro, le rendement du Bund (taux allemand à dix ans) avoisinerait 2,15 % fin 2024, puis 2,30 % fin 2025. Enfin, fragmentation politique et creusement du déficit budgétaire ont poussé l’écart OAT-Bund à 80 points de base, borne supérieure de la fourchette (65 à 80 points de base) observée depuis les élections anticipées, et à l’intérieur de laquelle le spread se maintiendrait hors choc supplémentaire.

Deuxième scénario : Scénario « adverse modéré » (pondéré à 50%)

Remontée de l’inflation, installation de la croissance sur une tendance « molle »

Ce scénario intègre la réapparition de tensions inflationnistes en amont liées à une stratégie plus agressive de soutien au prix du pétrole (contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix proche de 95 USD/baril). Des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) persistent. De surcroît, l’impact sur l’inflation américaine (mais aussi les « bruits » sur les marchés financiers) des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60 % sur tous les biens importés de Chine) vient détériorer les perspectives de croissance. 

Les hypothèses retenues sont : une hausse du prix de l’énergie (+10 % sur 12 mois en moyenne en 2025) ; des tensions sur les prix alimentaires (+5 % sur 12 mois en moyenne en 2025) entraînant des tensions fortes sur l’inflation « non core ». L’inflation totale atteindrait 3,5 % en zone euro et 4,5 % aux Etats-Unis en 2025. Pas de pare-feux budgétaires pour atténuer l’impact de l’inflation. 

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Contrairement au scénario central, celui-ci intègre un « coup d’arrêt » à l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed. L’inflation est due à un choc en amont mais sa diffusion justifie de différer la poursuite de l’assouplissement monétaire. Ainsi, les taux directeurs sont figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central. L’assouplissement monétaire se poursuit ensuite avec 50 points de base (pb) des taux directeurs BCE à la fin de l’année 2026 et 25 pb supplémentaires en 2027 (retour au scénario central). Les taux de swap à 2 et 10 ans remontent modestement. On assiste à de fortes tensions sur les taux d’intérêt, avec des chocs spécifiques : remontée du Bund (qui reste cependant inférieur de 20 pb au swap 10 ans), accompagnée d’un écartement des spreads de la France (ingouvernabilité, tensions sociales, finances publiques sous pression, absence de réformes) et de l’Italie (contagion, réappréciation du risque politique). 

Troisième scénario : Scénario « favorable » (pondéré à 2%)

Amélioration de la croissance chinoise

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l’activité européenne et américaine au travers d’une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l’intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s’articule, d’une part, autour de mesures d’assouplissement des conditions d’octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d’endettement) ainsi que d’incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de construction et, d’autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l’emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu’une consommation privée plus dynamique en biens d’équipements. L’ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2025 meilleure qu’anticipé dans le scénario central : +5 % versus +4,2 % sans le plan de relance, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

Hausse de la demande adressée à l’Europe

La meilleure dynamique de la croissance chinoise entraîne une hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et l’Asie du Nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l’augmentation des importations chinoises. Cela occasionne un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques et une légère amélioration du commerce mondial. Les défaillances d’entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage plus bas que dans le scénario central. 

En Europe, le ralentissement de la croissance est ainsi moins fort que dans le scénario central. Ce « nouveau souffle » permet un sursaut de croissance en zone euro de l’ordre de 0,6 point de PIB en 2025. La croissance annuelle passerait ainsi de 1,3 % à 1,9 % en 2025. Aux Etats-Unis, le soutien additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +1,5 % au lieu de +1,3 % en 2025. 

Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne se traduit pas par une modification des profils d’inflation. En conséquence, la trajectoire des taux directeurs de la BCE et de la Fed est identique à celle du scénario central pour 2024 et 2025.  S’agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux de spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

Quatrième scénario : Scénario « adverse sévère » (pondéré à 18%)

Forte accélération de l’inflation et choc financier

On suppose, en amont, plusieurs chocs économiques : une stratégie de soutien au prix du pétrole et de contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 USD/baril ; des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; mais aussi des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle qu’en soit la provenance, 60 % sur tous les biens importés de Chine) ; l’ensemble engendrant à nouveau une inflation très élevée. 

Par ailleurs, l’accumulation d’événements climatiques extrêmes, catalyseur des anticipations de marchés, vient s’ajouter aux chocs précédents. On assiste à un ajustement très brutal des marchés financiers qui anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations (type taxe carbone) susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financières des entreprises des zones concernées (aux Etats-Unis et en Europe) ou des zones qui y exportent (Royaume-Uni, Japon). Cela se matérialise par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (i.e. les plus émetteurs de gaz à effet de serre) mais aussi une contagion aux actifs moins exposés. 

Ces événements se traduisent par une accélération de l’inflation et un choc de confiance lié à une forte baisse des marchés financiers. Nous supposons l’absence de pare-feux budgétaires venant atténuer l’impact du choc inflationniste. La croissance est fortement révisée à la baisse en 2025 avant d’entamer une reprise très graduelle en 2026

Réaction des banques centrales et taux d’intérêt

L’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario central est différé à 2026 (taux directeurs figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central). 

Les taux de swap 2 ans et 10 ans de la zone euro remontent et sont accompagnés d’une hausse marquée des taux souverains faisant apparaître un écartement prononcé des spreads France et Italie (à 140 et 240 pb vs Bund). Les spreads corporate s’écartent également (selon les hypothèses du scénario ACPR[1]). 

image 

Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les quatre scénarios

Réf. 2022

Scénario central

Adverse modéré

Favorable

Adverse sévère

2023

2024

2025

2026

2023

2024

2025

2026

2023

2024

2025

2026

2023

2024

2025

2026

PIB – zone euro

3,5

0,5

0,9

1,3

1,0

0,5

0,0

0,8

1,3

0,5

1,3

1,7

1,4

0,6

-1,6

-1,3

0,9

Taux chômage – zone euro

6,8

6,7

6,9

6,8

6,7

6,7

7,0

7,1

6,9

6,7

6,9

6,7

6,6

6,8

7,6

7,9

7,7

Taux inflation – zone euro

8,4

5,6

2,9

2,4

2,2

5,6

4,0

3,0

2,5

5,6

3,0

2,5

2,2

5,5

8,0

5,0

3,5

PIB – France

2,5

0,9

1,0

1,4

1,4

0,9

0,1

0,7

1,6

0,9

1,2

1,6

1,4

0,6

-1,9

-1,5

1,3

Taux chômage – France

7,3

7,3

7,7

7,9

8,0

7,3

7,9

8,0

8,0

7,3

7,6

7,8

8,0

7,3

8,0

8,8

8,6

Taux inflation – France

5,2

5,0

2,9

2,6

2,3

5,0

3,9

3,3

2,5

5,0

3,0

2,7

2,3

5,5

7,5

4,5

3,5

OAT 10 ans

3,11

3,25

3,25

2,75

2,95

3,25

3,70

3,60

3,00

3,25

3,30

2,80

2,90

3,25

5,45

4,50

3,10

Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux : 

Sur le périmètre Groupe Crédit Agricole

Variation d’ECL d’un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)

Scénario central

Adverse modéré

Scénario favorable 

Adverse sévère

- 15,7 %

+ 0,0 %

- 19,3 %

+ 30,7 %

Cette sensibilité sur les ECL définis selon les paramètres centraux peut faire l’objet d’ajustements au titre des forward looking locaux qui, le cas échéant, pourraient la réduire ou l’augmenter.

4. Mécanismes de réduction du risque de crédit

4.1 Garanties reçues et sûretés

Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de crédit.

Les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du Groupe Crédit Agricole (en application du dispositif CRR2 / CRD 5 modifié de calcul du ratio de solvabilité).

Ce cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les différentes entités du Groupe. Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées : sûretés réelles (notamment sur les financements d’actifs : biens immobiliers, aéronefs, navires, etc.), sûretés personnelles, assureurs de crédit publics pour le financement export, assureurs de crédit privés, organismes de caution, dérivés de crédit, nantissements d’espèces.

La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est du ressort des différentes entités.

Les engagements de garanties reçus sont présentés en note 3.1 et en note 9 de l’annexe aux comptes consolidés.

Concernant les actifs financiers obtenus par exécution de garanties ou mobilisation de rehaussement de crédit, la politique du Groupe consiste à les céder dès que possible.

La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement : 

-          Sur le marché des particuliers : la Caisse Régionale a la volonté de développer l’ensemble des garanties éligibles à la collatéralisation des crédits (hypothèques, hypothèques légales spéciales, assurance CAMCA) sur le financement de l’habitat,

-          Sur les marchés de l’agriculture et des professionnels : la Caisse Régionale préconise un niveau minimum de couverture selon le niveau de notation Bâlois de l’emprunteur. Les principales garanties concernent les nantissements, hypothèques légales spéciales, les hypothèques, les warrants ou les gages,

-          Sur le marché des entreprises : la Caisse Régionale prend les garanties en fonction de l’appréciation du risque du dossier. Par ailleurs, la Caisse Régionale présente systématiquement à FONCARIS les engagements supérieurs à 30 millions d’euros,

-          Sur le marché des collectivités publiques : les garanties sont prises en fonction de l’appréciation du risque du dossier.

-          Sur le marché des professionnels de l’immobilier : les crédits doivent être obligatoirement couverts par une garantie réelle et/ou personnelle. Toutefois, lorsque le Crédit Agricole du Morbihan ou une structure du Groupe est actionnaire dans l’entité portant le projet, la garantie pourra être limitée à une promesse d’hypothèque. Pour les Garanties d’achèvement de travaux, une couverture à 100 % par un nantissement de placement ou une caution externe sera recommandée.

Concernant les actifs financiers obtenus par exécution de garanties ou mobilisation de rehaussement de crédit, la politique du Groupe consiste à les céder dès que possible.

 

4.2 Utilisation de contrats de compensation

Lorsqu’un contrat “cadre” a été signé avec une contrepartie et que cette dernière fait défaut ou entre dans une procédure de faillite, Crédit Agricole S.A, ses filiales et les Caisses Régionales appliquent le close-out netting leur permettant de résilier de façon anticipée les contrats en cours et de calculer un solde net des dettes et des obligations vis-à-vis de cette contrepartie. Ils recourent également aux techniques de collatéralisation permettant le transfert de titres, ou d’espèces, sous forme de sûreté ou de transfert en pleine propriété pendant la durée de vie des opérations couvertes, qui pourrait être compensé, en cas de défaut d’une des parties, afin de calculer le solde net des dettes et des obligations réciproques résultant du contrat-cadre qui a été signé avec la contrepartie

4.3 Utilisation de dérivés de crédit

La Caisse Régionale n’a aucune exposition à la vente ou à l’achat de dérivés de crédit.

a.  Expositions
1.  Exposition maximale

Le montant de l’exposition maximale au risque de crédit du Crédit Agricole du Morbihan correspond à la valeur nette comptable des prêts et créances, des instruments de dettes et des instruments dérivés avant effet des accords de compensation non comptabilisés et des collatéraux.

Au 31 décembre 2024, l’exposition maximale au risque de crédit et de contrepartie sur expositions bilancielles du Crédit Agricole du Morbihan s’élevait à 10 886 millions d’euros (10 866 millions d’euros au 31 décembre 2023).

2.  Progression de l’encours

L’encours brut des prêts et créances sur la clientèle (hors créances rattachées) s’élève à 10 250 millions d’euros au 31 décembre 2024 dans les comptes consolidés (contre 10 301 millions d’euros au 31 décembre 2023) en baisse de de -0,5 %.

3.  Diversification du portefeuille par zone géographique

La Caisse Régionale exerce l’essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d’activité. Cela ne justifie donc pas la production d’une information par zone géographique.

4. Diversification du portefeuille par catégorie de créances et par agent économique (base sociale - hors créances rattachées)

La répartition est présentée ci-dessous :

                        Ventilation des créances par agents économiques – base sociale

31/12/2024

31/12/2023

Particuliers

51,6%

51,7%

Professionnels

13,1%

13,4%

Entreprises

17,9%

17,6%

Collectivités Publiques

2,7%

3,2%

Agriculteurs

10,9%

10,7%

Clientèle financière

2,9%

2,6%

Autres agents économiques

0,9%

0,9%

Total

 

100,0%

 

100,0%

 

 

Ventilation des créances brutes (principal) par catégorie de financement - base sociale

31/12/2024

31/12/2023

Créances commerciales

0,0%

0,1%

Habitat

59,0%

59,3%

Equipement

31,4%

31,4%

Trésorerie

6,3%

6,5%

Autres

3,3%

2,8%

Total

100,0%

100,0%

5. Analyse des expositions par notation interne

Le périmètre ventilé ci-après est celui des expositions de la Caisse Régionale sur les clients « Banque de détail », soit 9 269,6 millions d’euros au 31 décembre 2024 (contre 9 396,8 millions d’euros au 31 décembre 2023).

                        EAD Banque de détal en millions d’euros

Grade

31/12/2024

31/12/2023

Variation

A

1 812,4

1 825,7

-13,3

B

935,0

950,0

-15,0

C

1 884,1

1 924,3

-40,2

D

1 358,6

1 431,4

-72,8

E

904,3

908,3

-4,0

F

814,5

850,6

-36,1

G

677,2

643,3

33,9

H

465,0

456,3

8,7

I

159,4

175,1

-15,7

J

85,0

78,2

6,8

K

15,8

10,3

5,5

V

157,2

140,6

16,6

Y

0,6

2,7

-2,1

ND

0,6

0,0

0,6

Total

9 269,6

9 396,8

-127,2

Le périmètre ventilé ci-après est celui des expositions au 31 décembre 2024, sur clients sains « hors banque de détail » de la Caisse Régionale, soit 1 901,1 millions d’euros (contre 1 877,1 millions d’euros au 31 décembre 2023). 

EAD Corporates en millions d'euros

Grade

31/12/2024

31/12/2023

Variation

A+

103,0

133,6

-30,6

A

224,4

227,6

-3,2

B+

116,6

84,7

31,9

B

56,7

63,9

-7,2

C+

92,6

109,7

-17,1

C

215,0

242,3

-27,3

C-

301,7

250,5

51,2

D+

261,0

341,6

-80,6

D

238,1

196,6

41,5

D-

149,4

118,3

31,1

E+

64,6

41,1

23,5

E

17,7

5,7

12,0

E-

8,2

6,5

1,7

F

30,1

36,4

-6,3

Z

20,9

18,5

2,4

ND

1,2

0

1,2

Total  

1 901,1

1 877,1

24,0

6. Dépréciation et couverture du risque

Les dépréciations sur créances clientèles saines et sur créances clientèles dépréciées sur base consolidée ressortent à 223,2 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 217,7 millions d’euros au 31 décembre 2023 soit une hausse de 5,4 millions d’euros sur la période.

Dépréciations sur les créances dépréciées sur base consolidée (« stage » 3)

L’encours des Créances Douteuses et Litigieuses (CDL) clientèles sur base consolidée est en progression à 205,9 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 192,1 millions d’euros au 31 décembre 2023. 

Dans le même temps, l’encours brut total des créances clientèles diminue de -34 millions d’euros. En conséquence, le taux de Créances Douteuses et Litigieuses sur base consolidée s’établit à 2,01 % à fin décembre 2024, contre 1,87 % à fin décembre 2023. Les créances clientèles douteuses et litigieuses sont dépréciées à hauteur de 112,8 millions d’euros. Le taux de couverture ressort à 54,84 % en décembre 2024, contre 55,88 % en décembre 2023. La baisse du taux de couverture est liée en particulier aux crédits en « période d’observation », en sortie de douteux vif et présentant un taux de provisionnement faible en lien avec le risque estimé.

.

A titre d’illustration, la ventilation du taux de CDL et des provisions sur base sociale par agents économiques est la suivante :

Taux de CDL

Taux de couverture

31/12/24

31/12/23

31/12/24

31/12/23

Particuliers

0,79 %

0,61 %

34,9 %

39,7 %

Professionnels

3,57 %

2,92 %

60,0 %

57,3 %

Entreprises

2,97 %

3,12 %

58,1 %

54,7 %

Collectivités Publiques

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

Agriculteurs

4,52 %

4,72 %

59,9 %

63,7 %

Administrations privées

0,08 %

0,29 %

46,1 %

25,0 %

Total

2,01 %

1,87 %

54,9 %

55,9 %

Dépréciations sur créances saines sur base consolidée (« Stage » 1 et 2)

La Caisse Régionale s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des pertes sur crédits attendues (ECL).

L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

Sur base consolidée, les provisions sur « « Stage 1 » et « « Stage 2 » sont quasi-stables au global (baisse de -0,1 million d’euros au 31 décembre 2024, à 110,3 millions d’euros contre 110,4 millions d’euros fin 2023. A noter cependant au cours du 4ème trimestre 2024, le seuil relatif d’affectation des expositions en bucket 2 a été recalibré ce qui a entrainé des transferts d’encours de « stage 1 » vers « stage 2 » (90 millions d’euros d’encours sur la banque de détaile et 12 millions d’euros d’encours sur la banque des entreprises).

en millions d’euros

30 décembre 2024

31 décembre 2023

Stage 1

Stage 2

Total

Stage 1

Stage 2

Total

Hors filières

9,2

8,0

17,2

8,7

10,2

18,9

Filières

13,9

79,1

93,0

6,3

85,1

91,4

Total

23,1

87,1

110,3

15,0

95,4

110,4

Au 31/12/2024, le niveau de provisionnement FLL s’établissait à 72,3 millions d’euros. Le mécanisme du FLL se base principalement sur : 

-       un déclassement systématique de certains portefeuilles en bucket 2

-       des ajustements structurel ou conjoncturel par des chocs de stress PD et/ou LGD

Les filières concernées par l’approche FLL sont détaillées ci-dessous : 

En millions d’euros

Particuliers

Agriculture

BTP

Distribution

TourismeHôtellerieRestauration

Professionn

els

Banque des Entreprises

hors filières

Total

Montant FLL

4,1

29,0

3,4

5,9

5,3

17,8

6,7

0,1

72,3

7. Les grands risques

Au regard de la définition d’un grand risque, défini comme un risque client qui excède 10 % des fonds propres de l’établissement prêteur, les limites de risques à respecter sont les suivantes : A 25 % des fonds propres nets pour les crédits consentis à un même emprunteur,  et à 8 fois des fonds propres nets pour les sommes des grands risques. 

Aucune contrepartie n’excède 10 % des fonds propres de l’établissement prêteur au 31 décembre 2024.

b.  Coût du risque
1. Impact du coût du risque

Le « Coût du risque » sur base consolidée atteint 23,1 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 31,1 millions d’euros au 31 décembre 2023. L’évolution des encours dépréciés est décrite dans les paragraphes relatifs à l’analyse des comptes consolidés.

2.  Risque de contrepartie sur titres et instruments dérivés

La Caisse Régionale du Morbihan dispose d’une politique annuelle qui encadre les risques de contrepartie sur titres et dérivés. Cette politique a été validée au Conseil d’Administration du 28 février 2025. En synthèse, cette politique précise :

-  La nature des engagements autorisés :

▪ Cash,

▪ Dérivés,

▪ Swaps intermédiation clientèle.

-  Les contreparties autorisées :

▪ En priorité, les contreparties du Groupe Crédit Agricole,

▪ Éventuellement, des contreparties hors Groupe - mais recommandées par le Groupe central (due-diligence Amundi).

-Les limites sur cash suivantes :

▪ Prêts : exclusivement auprès de Crédit Agricole S.A. limité à 100 % des excédents de fonds propres et des excédents de ressources monétaires,

▪ Titres d’investissement et de placement :la Caisse Régionale s’est fixée des limites qui prennent en compte plusieurs facteurs tels que : la notation, le pays, le secteur d’activité, le type d’instrument, la durée d’échéance, le taux d’emprise dans le fonds et un montant maximum par contrepartie.

-Les limites sur dérivés suivantes :

▪ Dans le cadre de la politique de gestion du risque de taux et de refinancement : exclusivement avec une contrepartie du Groupe sans limite de montant, et une contrepartie hors Groupe sans limite de durée initiale maximum.

▪ Dans le cadre de la politique de gestion du risque de taux pour la couverture des « passifs financiers à la JV » (gestion extinctive) : exclusivement avec trois contreparties hors Groupe dans une limite de durée initiale par contrepartie limitée à 20 ans.

▪ Dans le cadre des opérations d’intermédiation clientèle : 

Ÿ Contrepartie Groupe : limitée à une contrepartie sans limite de montant ni de durée,

Ÿ Contrepartie hors Groupe : limitée à une contrepartie avec une limite en durée initiale de 20 ans.

-Les limites sur mise et prises en pensions (repo et reverse repo) :

▪ Repo : une opération engagée avec une contrepartie accroît l’exposition de cette contrepartie de 10 % du montant de l’opération,

▪ Reverse repo : une opération engagée avec une contrepartie accroît l’exposition de cette contrepartie de 10 % du montant de l’opération.

-Les limites globales hors Groupe cash et dérivés suivantes :

▪ Limite globale : le total des risques pondérés des contreparties hors Groupe doit être inférieur à 100 % des fonds propres prudentiels.

▪ Limite par contrepartie : le total des risques pondérés d’une contrepartie hors groupe doit être inférieur à 10 % des fonds propres prudentiels.

▪ Limite par contrepartie : le total des risques pondérés d’une contrepartie doit être inférieur à 5 % de ses fonds propres.

▪ Limite par contrepartie : le total des risques pondérés d’une contrepartie doit être limité au regard de son activité et à sa notation.

-Les modalités de suivi et de reporting, avec notamment :

▪ Présentation trimestrielle au Conseil d’Administration de la Caisse Régionale du Morbihan,

▪ Présentation trimestrielle au Comité Financier de la Caisse Régionale du Morbihan,

▪ Présentation une fois par trimestre à l’Organe Central, au titre de la déclaration des risques interbancaires.

Au 31décembre 2024, aucun dépassement de limite n’est constaté. 

3.  Le risque pays

La Caisse Régionale n’est pas concernée par le risque pays.

¡ Risques de marché

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché dont les principaux sont les taux d’intérêt, les taux de change, les cours d’actions et d’indices actions, les spreads de crédits, ainsi que leurs volatilités respectives.

a. Suivi du risque de marché 

Le contrôle des risques de marché est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires : 

Au niveau central 

La Direction des risques Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et de contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles. Elle tient informés les organes exécutifs

(Direction générale de Crédit Agricole S.A.) et délibérants (Conseil d’administration, Comité des risques du

Conseil) de l’exposition du Groupe aux risques de marché. Enfin, elle analyse, pour validation par la Direction générale de Crédit Agricole S.A., les cadres de risques de marché définis par les entités suivant une fréquence annuelle.

Au niveau de la Caisse Régionale 

Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier. 

-       il se réunit au minimum onze fois par an,

-       il associe le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Responsable du Secteur Pilotage-Gestion-Finances, le Responsable du Secteur Finances, le Responsable Conformité et Supervision des Risques, le Gestionnaire Actif/Passif, le Responsable du Pôle Gestion Financière et du Pôle Middle Office des Coopérations Bretonnes, le gestionnaire Middle Office du pôle des Coopérations Bretonnes et le contrôleur des risques financiers,

-       le Responsable Fonction Gestion des Risques accède à l’ensemble des dossiers présentés et des comptes rendus,

-       le Comité traite l’ensemble des sujets relatifs aux risques de marché, risque de taux, risque de liquidité, risque de contrepartie,

-       pour chaque nature de risques, le Comité intervient sur les définitions des politiques annuelles, pour validation en Conseil d’Administration, sur les suivis et révisions des limites, sur les opérations à effectuer.

Au niveau des filiales  

Seul Crédit Agricole Morbihan Expansion est théoriquement soumis à un risque de marché compte tenu de son activité (notamment prise de participation au capital de toute société, souscription d’obligations, gestion des participations prises). 

Courant 2021, la SAS CA Morbihan Expansion a adopté une procédure de valorisation des lignes de son portefeuille, visant à suivre le risque de marché associé à ses investissements. Cette procédure s’appuie sur le principe d’une valorisation annuelle à la juste valeur, déterminée à l’aide d’une méthode appropriée au stade de maturité des sociétés en portefeuille (amorçage, en développement, développées). De même, il est prévu que par exception et sauf circonstances exceptionnelles, la valorisation retenue à l’entrée dans une société est conservée l’année suivant cette transaction. Au 31/12/2024, CA Morbihan Expansion détenait neuf participations pour 2,1 millions d’euros de valeur d’acquisition

b.  Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché dont les principaux sont les taux d’intérêt, les taux de change, les cours d’actions et d’indices actions, les spreads de crédits, ainsi que leurs volatilités respectives.

La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

Les sources de l’exposition de la Caisse Régionale au risque de marché résident essentiellement dans l’activité du placement des excédents de fonds propres, après emplois en immobilisations et titres de participations.

Les objectifs de la gestion du risque de marché consistent, en respectant les besoins de constitution de réserves éligibles dans le cadre de la mise en œuvre du ratio LCR, à concilier une contribution cible de la gestion des excédents de fonds propres au Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale, avec un niveau de risque pris encadré et suivi régulièrement.

Ainsi, la démarche de maîtrise des risques de marché repose sur les principales étapes suivantes : 

-          Une fois par an au minimum, le Conseil d’Administration valide la politique annuelle de placement des excédents de fonds propres, qui actualise notamment :

ð  Les critères de gestion,

ð  Les produits et contreparties autorisés,

ð  Des limites et seuils d’alerte,

-          Les valorisations du portefeuille et les situations par rapport aux limites et alertes sont présentées et commentées au minimum chaque mois en Comité Financier, en présence de la Direction Générale. Des opérations d’achat ou de vente sont décidées en Comité Financier,

-          La Direction Financière est chargée de veiller à la mise en œuvre des opérations d’achat ou de vente validées, en relation avec le Responsable Gestion Financière de la Caisse Régionale. Il est rendu compte de ces opérations au Comité Financier suivant,

-          Chaque fois que nécessaire, et au minimum 4 fois par an à l’occasion de la présentation des comptes trimestriels, le Directeur Finances, Risques et Data communique sur les résultats de la gestion des excédents de fonds propres auprès du Conseil d’Administration. 

Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.

c.  Mesure et encadrement du risque de marché 

L’encadrement des risques de prix de la Caisse Régionale du Morbihan repose sur la combinaison de trois dispositifs : 

-       les stress scénarii,

-       les limites,

-       les seuils d’alerte.

Les stress scénarii :

Les calculs de scénarii de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires. 

Les scénarii historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans le passé.

Les scénarii hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes.

Les scénarii adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.

Ces scénarii sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.

2 scénarii ont été retenus pour le suivi du risque de marché : le Stress Groupe et le Stress adverse 1 an.

Ces scénarii s’appliquent sur des horizons de temps longs et sont plus contraignants que les dispositifs de suivis précédemment mis en œuvre.

Les limites

La politique annuelle de gestion des excédents de fonds propres a défini les limites suivantes :

▪ La Caisse Régionale s’autorise des placements en titres dans la limite de l’excédent des fonds propres sociaux tels que définis par le Groupe,

▪ La Caisse Régionale ne s’autorise pas de détenir un portefeuille de négociation,

▪ La Caisse Régionale s’autorise des opérations de couverture sur les titres comptabilisés en titres d’investissement,

▪ Le risque de marché du portefeuille est encadré comme suit :

-       Perte potentielle maximum en montant,

-       Pertes globales en cas de scénario catastrophe, 

-       Écart entre le rendement observé et le rendement attendu.

Au 31 décembre 2024, l’ensemble des limites a été respecté à l’exception du dépassement passif (pas d’action) liés aux versements des TLTRO III (Banque Centrale Européenne).

Les seuils d’alerte

Un système de reporting et de suivi mensuel est mis en place pour surveiller l’évolution de ces actifs. Pour chaque limite ci-dessus un dispositif de seuils d’alerte a été défini, il comprend :

Un premier seuil d’alerte au Comité Financier,

Un second seuil d’alerte au Conseil d’Administration.

La Caisse Régionale a défini un dispositif de limites présenté ci-dessous (limites sur le portefeuille Titres Placement dans sa globalité) :

Stress Groupe et Stress adverse 1 an :

Adverse

Groupe CAM

Titres de placement

Adverse 1 an

JVR

Titres de placement

Adverse

Groupe JVR

Titres d’investissement

- 40 M€

- 55 M€

-30 M€

Contrôles et reportings 

Ce dispositif de mesure et d’encadrement des risques de prix donne lieu à des contrôles et reportings réguliers : 

- Au premier degré, le suivi des risques de prix est réalisé mensuellement et présenté en présence de la Direction Générale lors du Comité Financier. Ainsi, chaque mois, le reporting traite notamment des points suivants :

▪  Opération Front Office de la période écoulée,

▪  Suivi des placements rendement/risque, ▪          Suivi des limites opérationnelles.

Enfin, les éléments clés (allocation, limites, rendement…) sont repris dans le Tableau de Bord du Pôle Middle Office des coopérations Bretonnes, à destination de la Direction Générale et du Contrôle Permanent. 

-          Au second degré, le Pôle Middle Office des coopérations Bretonnes, rattaché hiérarchiquement de façon indépendante au responsable du Pôle Gestion Financière des coopérations Bretonnes, procède mensuellement à la valorisation de l’ensemble des titres détenus et au rapprochement des différents chiffres avec ceux du Front Office et ceux enregistrés en comptabilité par le Back Office Marchés. Ces contrôles sont formalisés dans le tableau du Pôle Middle Office, qui formalise également le respect des décisions prises (achat ou vente), dans le cadre des délégations données.

De plus, chaque trimestre, la Caisse Régionale procède au rapprochement formalisé du résultat de la gestion financière et du résultat intégré en comptabilité.

Ce rapprochement fait l’objet d’un reporting dédié lors du Comité Financier trimestriel, qui met en évidence, pour chaque classe de volatilité : 

-          le résultat comptabilisé,

-          le stock de plus-values latentes au 1er janvier, 

-          le stock de plus-values latentes à la date d’arrêté trimestriel, 

-          le résultat financier produit par la gestion financière,

-          le contrôle : résultat financier = résultat comptable + delta PV latentes + delta provisions éventuelles.

Enfin, depuis fin 2013, la Caisse Régionale applique les recommandations de la mission de l’ACPR (conduite par Mr CORDIER) sur les opérations de marché pour compte propre en ventilant ces titres en 4 portefeuilles :

-          Opérations internes au Crédit Agricole,

-          Opérations développement régional,

-          Opérations pour compte propre, 

-          Opérations en gestion extinctive.

Un reporting de cette ventilation est effectué lors de chaque fin de trimestre.

¡ Gestion du bilan

a. Gestion du bilan – Risques financiers structurels

La Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. définit les principes de la gestion financière et en assure la cohérence d’application au sein du Groupe Crédit Agricole S.A. Elle a la responsabilité de l’organisation des flux financiers, de la définition et de la mise en œuvre des règles de refinancement, de la gestion actif-passif et du pilotage des ratios prudentiels. L’optimisation des flux financiers au sein du Groupe Crédit Agricole S.A est un objectif permanent. Dans ce cadre, la mutualisation des ressources excédentaires et la possibilité de couverture des risques induits contribuent à cette fin.

Ainsi, les principes de gestion du Groupe assurent que les excédents et/ou les déficits en termes de ressources clientèle, notamment en provenance des Caisses Régionales, sont remontés dans les livres de Crédit Agricole S.A. Cette mise en commun participe au refinancement des autres entités du Groupe (notamment Crédit Agricole Leasing & Factoring, Crédit Agricole Consumer Finance) en tant que de besoin.

Ce dispositif de centralisation à Crédit Agricole S.A. de la gestion de la liquidité permet d’en maîtriser et d’en optimiser la gestion d’autant plus qu’il s’accompagne d’un adossement partiel en taux.

Ainsi, le Groupe se caractérise par une forte cohésion financière et une diffusion limitée des risques financiers, de liquidité notamment. Les diverses entités du Groupe sont néanmoins responsables de la gestion du risque subsistant à leur niveau, dans le cadre des limites qui leur ont été dévolues.

Les limites sont arrêtées par le Directeur général de Crédit Agricole S.A. au sein du Comité des risques Groupe, approuvées par le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. et portent sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole :

■ les filiales prenant des risques actif-passif observent les limites fixées par le Comité des risques Groupe de Crédit Agricole S.A. ;

■ les méthodes de mesure, d’analyse et de gestion actif-passif du Groupe sont définies par Crédit Agricole S.A. En ce qui concerne en particulier les bilans de la Banque de proximité, un système cohérent de conventions et de modèles d’écoulement est adopté pour les Caisses régionales, LCL et les filiales étrangères ;

■ Crédit Agricole S.A. consolide les mesures des risques actif-passif des filiales. Les résultats de ces mesures sont suivis par le Comité de trésorerie et de gestion actif-passif de Crédit Agricole S.A. ;

■ la Direction de la gestion financière et la Direction des risques et contrôles permanents de Crédit Agricole S.A. participent aux Comités actif-passif des principales filiales.

Au sein des Caisses Régionales, les Conseils d’Administration fixent les limites concernant le risque de taux d’intérêt global et le portefeuille de trading et déterminent les seuils d’alertes pour la gestion de leurs portefeuilles de placement (titres disponibles à la vente). Ces limites font l’objet d’un suivi par Crédit Agricole S.A.

b. Risque de taux d’intérêt global

Le règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013 a introduit de nouvelles exigences de publication au titre du Pilier 3 relatives au risque de taux d’intérêt global. Les informations qualitatives attendues, précisées à l’article 448, couvrent certains des thèmes jusqu’à présent traités dans la partie Gestion des risques.

Pour simplifier la lecture, l’ensemble des informations relatives à la mesure et la gestion du risque de taux d’intérêt global sont regroupées dans le chapitre 6 « Risques de taux d’intérêt global » du rapport « Informations prudentielles au 31 décembre 2023 – Informations Prudentielles Pilier 3 » (voir site https://www.credit-agricole.fr/ca-morbihan/particulier/informations-reglementees.html).

 

c. Risque de change

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La Caisse Régionale du Morbihan retournant strictement toutes ses positions en devise, est exposée à un risque de change non significatif.

d. Risque de liquidité et de financement

Le Groupe est exposé, comme tous les établissements de crédit, au risque de liquidité, c’est-à-dire de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements. La réalisation de ce risque correspondrait, par exemple, à une crise de confiance générale des investisseurs des marchés monétaires et obligataires, ou à des retraits massifs des dépôts de la clientèle.

Objectifs et politique

L’objectif du Groupe Crédit Agricole en matière de gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.

Pour ce faire, le Groupe Crédit Agricole s’appuie sur un système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité qui a pour objectifs :

•              le maintien de réserves de liquidité ;

•              l’adéquation de ces réserves avec les tombées de passifs à venir ;

•              l’organisation du refinancement (répartition dans le temps de l’échéancier des refinancements à court et long terme, diversification des sources de refinancement) ;

•              un développement équilibré des crédits et des dépôts de la clientèle.

Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils d’alerte, calculés et suivis sur l’ensemble des entités du Groupe, et qui font l’objet d’une consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole.

Le système intègre également le respect des contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR, le NSFR, ainsi que les éléments du suivi de la liquidité supplémentaires (ALMM) calculés sur base sociale ou sous-consolidée pour les entités assujetties du Groupe, et sur base consolidée pour le Groupe, font ainsi l’objet d’un reporting mensuel (LCR/ALMM) ou trimestriel (NSFR) transmis à la BCE.

Méthodologie et gouvernance du système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité

Le système de gestion et d’encadrement de la liquidité du Groupe Crédit Agricole est structuré autour d’indicateurs définis dans une norme et regroupés en quatre ensembles :

• les indicateurs de court terme, constitués notamment des simulations de scénarios de crise et dont l’objet est d’encadrer l’échéancement et le volume des refinancements court terme en fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie engendrés par l’activité commerciale et de l’amortissement de la dette long terme ;

• les indicateurs de long terme, qui permettent de mesurer et d’encadrer l’échéancement de la dette long terme

: les concentrations d’échéances sont soumises au respect de limites afin d’anticiper les besoins de refinancement du Groupe et de prévenir le risque de non-renouvellement du refinancement de marché ;

• les indicateurs de diversification, qui permettent de suivre et piloter la concentration des sources de refinancement sur les marchés (par canal de refinancement, type de dette, devise, zone géographique, investisseurs) ;

• les indicateurs de coût, qui mesurent l’évolution des spreads d’émission du Groupe sur le court et le long terme et son impact sur le coût de la liquidité.

Il revient au Comité normes et méthodologies, après examen de l’avis de la Direction risques et contrôles permanents Groupe, de valider la définition et les modifications de ces indicateurs tels que proposés par la Direction financière Groupe de Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d’Administration de Crédit Agricole S.A. approuve la politique générale de gestion du risque de liquidité du Groupe et fixe les limites encadrant les principaux indicateurs, traduisant ainsi les niveaux d’appétit pour le risque de liquidité du Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui propose au Conseil d’Administration le niveau de ces limites, en fixe la déclinaison sur les entités constituant le Groupe.

Ainsi, chacune des filiales de Crédit Agricole S.A. et chacune des Caisses Régionales se voit notifier des limites sur les indicateurs encadrés au niveau Groupe. En complément de cette déclinaison du système Groupe, les comités actif-passif (ou leurs équivalents) de ces entités définissent un jeu de limites spécifique portant sur les risques propres à leurs activités. Ils peuvent également décider localement d’un encadrement plus restrictif que la notification Groupe.

Le Crédit Agricole du Morbihan décline ainsi chaque année une politique de refinancement qui décrit notamment les besoins d’accès aux marchés interbancaires et les différentes formes de ressources autorisées, en cohérence avec le programme de notation interne actualisé chaque année : NEU CP, Emprunts en Blancs, NEU MTN, …

Gestion du risque de liquidité  

Crédit Agricole S.A. assure le pilotage de la gestion du risque de liquidité. À ce titre, la Direction financière est en charge pour le refinancement à court terme de :

▪  la fixation des spreads de levées de ressources à court terme des différents programmes (principalement les certificats de dépôts négociables – CDN) ;

▪  la centralisation des actifs éligibles aux refinancements par les Banques centrales des entités du Groupe et la définition de leurs conditions d’utilisation dans le cadre des appels d’offres ; ▪ la surveillance et la projection des positions de trésorerie.

Pour le refinancement à long terme :

▪  du recensement des besoins de ressources longues ;

▪  de la planification des programmes de refinancement en fonction de ces besoins ;

▪  de l’exécution et du suivi des programmes au cours de l’année ; ▪           de la réallocation des ressources levées aux entités du Groupe ; ▪            de la fixation des prix de la liquidité dans les flux intragroupe.

Les programmes de refinancement à long terme comprennent divers instruments (cf. infra). L’instance opérationnelle du Groupe sur le suivi de la liquidité est le Comité de trésorerie et de liquidité qui examine tous les sujets relatifs aux questions de liquidité, depuis la liquidité intraday jusqu’à la liquidité moyen long terme. Il prépare les orientations proposées au Comité actif-passif et liquidité fonds propres du Groupe.

L’instance décisionnaire sur les points importants (pilotage du programme de refinancement, lancement de nouveaux programmes, validation des budgets de refinancement, pilotage de l’équilibre collecte/crédit…) est le Comité actif-passif et liquidité fonds propres, présidé par le Directeur général élégué en charge du Pilotage et des fonctions de Contrôle à qui il est également rendu compte de la situation en liquidité du Groupe.

En cas de tensions avérées sur les marchés du refinancement, un Comité de suivi rapproché est instauré entre la Direction générale, la Direction risques et contrôles permanents Groupe et la Direction des finances Groupe, aux fins de suivre au plus près la situation en liquidité du Groupe.

Mesure et encadrement du risque de liquidité

Depuis le mois de mars 2014, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité des banques en veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid Assets) non grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et immédiatement, sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise de liquidité qui durerait 30 jours calendaires.

Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100 % depuis le 1er janvier 2018. 

Par ailleurs, depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment de ressources dites "stables" (i.e. de maturité initiale supérieure à un an) pour financer ses actifs à moyen/long terme.

Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100 %. 

Les limites fixées par la Caisse Régionale correspondent aux recommandations définies par le Groupe Crédit Agricole S.A. :

▪  Le Comité Financier de la Caisse Régionale sera alerté : 

-       Lors de chaque dépassement quotidien de la limite CT,

-       Lors de chaque dépassement mensuel de limite interne de 1,80 % de concentration d’échéance.

▪  Un calcul du Ratio Collecte/Crédit (RCC) et Déficit Crédit/Collecte (DCC) est réalisé mensuellement par la Caisse Régionale, et par Crédit Agricole S.A.

▪  La Caisse Régionale veille à intégrer dans sa stratégie commerciale l’objectif de désendettement défini par le Groupe Crédit Agricole.

▪  Toute décision d’investissement dans le portefeuille fonds propres prend en compte les impacts en matière de liquidité selon les règles prévues par le dispositif Groupe.

Suivi du risque de liquidité

Il repose sur plusieurs obligations : 

-               Les obligations prudentielles demandées par le régulateur : 

La Caisse Régionale et/ou Crédit Agricole S.A. se sont dotés de dispositifs permettant de s’assurer en permanence du respect des procédures et limites fixées, de procéder à l’analyse des causes du non-respect des procédures et limites (article 34 a) et b) du règlement 97-02 modifié du CRBF).

-               Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. :

Le suivi de ces limites se fait selon le système de reporting adapté à la fréquence de calcul de leurs consommations, selon les recommandations de Crédit Agricole S.A.

-               Les obligations fixées par la Caisse Régionale : 

▪  D’une part l’utilisation de la Limite CT : un suivi quotidien de la liquidité Court Terme est réalisé par le Pôle Middle Office Trésorerie des coopérations Bretonnes avec transmission d’un reporting au

Directeur Financier, au Responsable du Secteur Pilotage-Gestion-Finances, au Responsable du

Secteur Finances, au Gestionnaire Actif/Passif et au RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques). Ce suivi permet d’analyser régulièrement l’évolution des besoins de refinancements et les conditions de marché ; sur la base de ces informations, des opérations de refinancement sont réalisées dans le cadre des délégations,

▪  D’autre part, la Caisse Régionale présente lors de chaque Comité Financier une synthèse sur le respect des limites et l’évolution du Déficit Crédit / Collecte sur le mois. Le Comité Financier associe le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint, la Direction Financière, le Responsable du secteur Pilotage-Gestion-Finances, le Responsable du Secteur Finances, le Responsable Fonction Gestion des Risques, le gestionnaire Actif/Passif, le Responsable du Pôle Gestion Financière et du pôle Middle Office Trésorerie des coopérations Bretonnes, le gestionnaire Middle Office du pôle des coopérations Bretonnes et le contrôleur des risques financiers. Il valide les opérations de refinancement à mettre en œuvre,

▪  Et enfin, ces éléments sont portés à la connaissance du Conseil d’Administration trimestriellement.

Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d’établir des limites globales pour l’ensemble du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale transmet principalement via l’outil New Deal les éléments nécessaires à la consolidation du Risque de liquidité.

Exposition de la Caisse Régionale

Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio)

Le ratio LCR calculé sur la moyenne de l’année 2024 de ses différentes composantes s’élève à 111,4 %. Au 31 décembre 2024 il s’élevait à 109,81% % pour une exigence règlementaire supérieure à 100 %. Ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio)

Au 31 décembre 2024, ce ratio s’élevait à 106,09 % pour une exigence réglementaire supérieure à 100% Limite court terme

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale respecte la limite court terme fixée à 676 millions d’euros.

Concentration des échéances du refinancement long terme

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale respecte globalement la limite interne fixée à 1,80 % des encours de crédits par semestre à l’exception d’un dépassement passif sur le 1er semestre 2025 (+28 M€) sur des tombées d’échéance liées à l’organisation financière interne au Groupe Crédit Agricole (épargne CR vs avance Crédit Agricole SA).

                e.         Politique de couverture

Le règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013 a introduit de nouvelles exigences de publication au titre du Pilier 3 relatives au risque de taux d’intérêt global. Les informations qualitatives attendues, précisées à l’article 448, couvrent certains des thèmes jusqu’à présent traités dans la partie Gestion des risques.

Pour simplifier la lecture, l’ensemble des informations relatives à la mesure et la gestion du risque de taux d’intérêt global sont regroupées dans le chapitre 6 « Risques de taux d’intérêt global » du rapport « Informations prudentielles au 31 décembre 2024 – Informations Prudentielles Pilier 3 » (voir site https://www.credit-agricole.fr/ca-morbihan/particulier/informations-reglementees.html).

¡ Risques opérationnels

Le risque opérationnel est défini comme le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs.

Il inclut le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude interne et externe, le risque de modèle et les risques induits par le recours à des prestations externalisées, dont les prestations critiques ou importantes au sens de l’EBA.

a. Organisation et dispositif de surveillance Politique du risque opérationnel

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans chaque entité (CR ou filiale) est sous la responsabilité du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques).

-      La politique de gestion des risques opérationnels est proposée par le Directeur Général.  Le Conseil d’Administration est informé de l’évolution du coût du risque. Il est informé annuellement des limites de risques décidées par le Directeur Général, et lors de dépassement, des mesures mises en œuvre pour prévenir le risque ou en atténuer ses effets en cas de nouvelle occurrence.

-      Le pilotage du dispositif des Risques opérationnels est confié à une personne dédiée indépendante de toute fonction de contrôle périodique et de gestion « opérationnelle » : le Manager Risque Opérationnel (MRO) qui est sous la responsabilité du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques).

-      La supervision est assurée par le Comité de Contrôle Interne (CCI) de la CR. Ce comité est l’instance de suivi du dispositif d’analyse et de gestion des risques opérationnels, mis en œuvre au sein de la Caisse Régionale, dans le cadre de la réforme Bâle.

 

Dispositif de surveillance du risque opérationnel

L’organisation de la gestion des risques opérationnels à la Caisse Régionale du Morbihan s’intègre dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe. 

Le MRO participe à l’élaboration des normes, référentiels, méthodologies et outils Groupe d’évaluation et de suivi des risques opérationnels définis par DRG et maintient les référentiels de son propre périmètre. 

Le dispositif de maîtrise des Risques Opérationnels doit être organisé afin de pouvoir :

-      Identifier et évaluer qualitativement les risques opérationnels au travers d’une cartographie, complétée par la mise en place d’indicateurs et de plans d’actions permettant la surveillance des processus les plus sensibles. La campagne 2022 était ouverte depuis le 1er Juin 2022, et la fermeture de la campagne était prévue au 30 Mars 2023 ;

-      Définir des dispositifs d’appétit pour le risque et de stratégie risque dont le Risque Opérationnel est une composante ;

-      Collecter des incidents risque opérationnel, avec une consolidation dans une base de données (outil groupe) permettant la mesure et le suivi du coût du risque et avec un contrôle de la qualité des données collectées ;

-      Rapprocher Les conséquences financières consécutives à un incident avec la comptabilité ; 

-      Remonter des alertes dans le respect des délais ;

-      Calculer l’Exigence en Fonds Propres réglementaires et économiques au titre du Risque Opérationnel dont la couverture annuelle de l’ensemble des pertes correspond à un seuil de confiance de 99.9%. La campagne d’analyse des scénarii majeurs pour le calcul de l’EFP commence à la mi-juin et se clôture à la mi-décembre de la même année ; 

-      Etablir et reporter semestriellement un tableau de bord des risques opérationnels comprenant des indicateurs clés de risque (KRI). 

 

b. Calcul et allocation des fonds propres

Les principales entités du Groupe Crédit Agricole utilisent l’approche des mesures avancées (AMA). L’utilisation de l’AMA pour ces entités a été validée par l’Autorité de contrôle prudentiel en 2007. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son dispositif de gestion des Risques Opérationnels, parmi les différentes méthodes de calcul de l’exigence en capital, le Groupe Crédit Agricole a opté pour une approche de « mesure avancée AMA » appliquée pour les entités ayant un dispositif plus élaboré, déployée auprès des Caisses Régionales.

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel unique de type Loss Distribution Approach qui est une modélisation de la distribution de pertes selon une dimension fréquence et sévérité.

Les facteurs internes (évolution du profil de risque de l’entité) sont pris en compte en fonction :

-      de l’évolution de l’entité (organisationnelle, nouvelles activités…) ;

-      de l’évolution des cartographies de risques ;

-      d’une analyse de l’évolution de l’historique de pertes internes et de la qualité du dispositif de maîtrise du risque au travers notamment du dispositif de contrôles permanents.

L’assurance est reconnue comme un facteur d’atténuation sous condition du respect de critères d’éligibilité, uniquement pour les polices certifiées Bâle II et avec une limite de réduction de 20%

Pour les Caisses Régionales, une mutualisation des données internes est mise en œuvre permettant de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus et d’un profil de risque plus complet. Compte tenu de cette mutualisation les données internes sont distribuées pour chaque Caisse Régionale selon une clé de répartition (coût du risque et PNB). 

Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d’experts est mené afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les scénarios majeurs.

c. Assurance et couverture des risques opérationnels

La couverture du risque opérationnel des Caisses Régionales par les assurances est mise en place dans une perspective de protection de son bilan et de son compte de résultat. Pour les risques de forte intensité, des polices d’assurance sont souscrites auprès de la CAMCA. Elles permettent d’harmoniser la politique de transfert des risques relatifs aux biens et aux personnes et la mise en place de politiques d’assurances différenciées selon les métiers en matière de responsabilité civile professionnelle et de fraude. Les risques de moindre intensité sont gérés directement par les Caisses Régionales.

En France, les risques de responsabilité civile vis à vis des tiers sont garantis par des polices de Responsabilité Civile Exploitation, Générale, Professionnelle. Il est à noter que les assurances de dommages aux biens d’exploitation (immobiliers et informatiques) incorporent également une garantie des recours des tiers pour tous les immeubles exposés à ces risques.

Les polices “éligibles Bâle 2” sont ensuite utilisées au titre de la réduction de l’exigence de fonds propres au titre du risque opérationnel (dans la limite des 20 % autorisés).

Les risques combinant une faible intensité et une fréquence élevée qui ne peuvent être assurés dans des conditions économiques satisfaisantes sont conservés sous forme de franchise ou mutualisés au sein du Groupe Crédit Agricole.

Les polices Pertes d’exploitation, Fraude et Tous risques valeurs, responsabilité civile professionnelle du Groupe et responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux ont été renouvelées en 2024.

À noter qu’à partir de 2020, dans le cadre d’une politique de couverture de l’ensemble du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale du Morbihan a souscrit à des polices spécifiques aux cyber risques émergents pour faire face à la cybermenace le cas échéant.

La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d’assurances suivantes dans la perspective d’une protection de bilan et du compte de résultat :

 

Assurance automobile mission collaborateurs

Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés d’une part, par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels, et d’autre part, par les administrateurs de la Caisse Régionale du Morbihan et des Caisses Locales affiliées, au cours des trajets dans l’exercice de leur mandat (véhicules n’appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages corporels du conducteur dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.

Assurance automobile flotte 

Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages corporels du conducteur, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.

Assurance individuelle accident agression

Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d’agression, d’attentat et de hold-up causés à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits en dehors du personnel de la Caisse Régionale du Morbihan.

Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux.

Assurance responsabilité civile exploitation

Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l’exploitation de l’entreprise, atteinte à l’environnement.

Assurance multirisques bureaux – dommages aux biens

Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l’activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l’occasion d’un incendie, d’une explosion, de dommages électriques, d’un dégât des eaux, d’un bris de glace, d’un vol ou de détériorations consécutives et prise en charge des « frais supplémentaires » (relogement, location de matériels, heures supplémentaires du personnel, sous-traitance informatique, reconstitution des archives et des média informés, frais et honoraires d’expert) subis par la Caisse Régionale du Morbihan consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux / dommages aux biens.

Assurance globale de banque (trois polices d’assurance : détournement / escroquerie, compartiments loués, garanties optionnelles)

Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l’indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :

-        D’un détournement ou d’une escroquerie,

-        Du vol, de la destruction ou de la détérioration des biens déposés par les clients dans les compartiments mis à leur disposition,

-        Du vol, de la destruction ou de la détérioration de valeurs,

-        Du vol et de la détérioration du matériel de sécurité,

-        De la perte des valeurs entreposées dans un DAB consécutive à un hold-up, un cambriolage, un incendie ou un dégât des eaux.

 

Assurance responsabilité civile banquier

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l’égard d’autrui par :

- Les administrateurs et dirigeants sociaux de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales, dans l’exercice de leur mandat et pouvant aboutir à une sanction civile à titre personnel, - La Caisse Régionale du Morbihan, dans le cadre de son activité professionnelle.

 

Assurance responsabilité civile courtage

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d’assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques. 

 

Assurance garantie financière intermédiaire en assurance

Objet du contrat : engagement de cautionnement, limité au remboursement aux assurés des fonds confiés au souscripteur au titre de l’activité de courtage d’assurances. 

 

Assurance responsabilité civile agent immobilier

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, y compris les frais de défense, à l’égard d’autrui en raison de ses activités d’agent immobilier : transactions sur immeubles ou fonds de commerce, gestion immobilière, syndic de copropriété.  

 

Assurance garantie financière agent immobilier 

Objet du contrat : engagement de garantie autonome, limité au remboursement et à la restitution des fonds, effets ou valeurs, ayant pour origine un versement ou une remise effectué (e) entre les mains de la Caisse Régionale du Morbihan dans le cadre de ses activités d’agent immobilier.

 

Assurance Individuelle accident salariés – vie professionnelle 

Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les salariés à l’occasion de l’exercice de leur activité professionnelle, y compris lors des trajets professionnels. 

 

Assurance Individuelle accident administrateurs – mandat

Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les administrateurs de la Caisse Régionale du Morbihan et des Caisses Locales affiliées à l’occasion de leur mandat, y compris lors des trajets.

Assurance cyber sécurité

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut être amenée à supporter en cas d’attaques malveillantes du Système d’Information, pertes et/ou divulgations de données, pannes informatiques, erreurs humaines…

PUBLICATION DES ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB) ▪         Fonctions et mandats exercés par le Président et le Directeur Général 

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Les mandats exercés par le Président et le Directeur Général sont les suivants :

M. Hervé LE FLOC’H, Président du Conseil d’Administration :

Mandats Groupe Crédit Agricole :

-          Administrateur et Président de la Caisse locale de Gourin

-          Administrateur et Président du Crédit Agricole du Morbihan - Administrateur de l’Association Crédit Agricole en Bretagne - Administrateur de la S.A.S. Pleinchamp

-          Administrateur de Credit Agricole Italia S.p.A.

-          Membre du Comité exécutif de Credit Agricole Italia S.p.A.

-          Membre du Conseil de Surveillance de la SNC Crédit Agricole Titres

-          Administrateur de la S.A. Crédit Agricole Immobilier

-          Administrateur de S.A. Crédit Agricole Services Immobiliers

-          Administrateur de l’Association Agriculteurs en Bretagne en représentation de Crédit Agricole en Bretagne

Mandats locaux hors Groupe Crédit Agricole :

-          Gérant de l’EARL LE FLOC’H

-          Maire de la commune de Gourin

-          Vice-Président de Roi Morvan Communauté

M. Christophe GRELIER, Directeur Général :

 

Mandats Groupe Crédit Agricole :

-       Directeur Général du Crédit Agricole du Morbihan

-       Représentant statutaire du Crédit Agricole du Morbihan au sens de la Loi Hoguet

-       Administrateur de l’Association Crédit Agricole en Bretagne

-       Président du Conseil d’administration de la SAS C2MS

-       Président du Conseil d’administration de AVEM HOLDING en représentation de C2MS

-       Administrateur de la SAS Credit Agricole Payment Services

-       Administrateur de la SAS CREDIT AGRICOLE ASSURANCES RETRAITE

-       Administrateur de la SAS PREDICA

-       Administrateur de la SAS PACIFICA

-       Administrateur de la SAS ESTEY

-       Membre du Conseil de surveillance de Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding en représentation de la Caisse Régionale

-       Administrateur de la Société de capital-risque des Caisses Régionales du Grand Ouest : SAS UNEXO, en représentation de la Caisse Régionale

-       Administrateur de la SAS Acticam, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de SAS Crédit Agricole Bretagne Participations, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de SAS Crédit Agricole Morbihan Expansion, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de SAS Crédit Agricole Morbihan Transitions, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de SAS Crédit Agricole Morbihan Participations, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de SAS Village by CA Morbihan, en représentation de la Caisse Régionale

-       Président de la SAS Société de Développement du Port du Crouesty

-       Gérant de la SCI de Keranguen, en représentation de la Caisse Régionale

-       Gérant de la SCI Ker Atlantica, en représentation de la Caisse Régionale Mandats hors Groupe :

-       Administrateur de la SA CAWL

▪  Recrutement, connaissances, compétences et expertise des membres du Conseil d’administration Le Crédit Agricole du Morbihan s’est doté d’un Comité des nominations, dont les missions consister à encadrer la sélection des membres du Conseil d’administration, et le maintien d’un haut niveau de connaissances, de compétences et d’expertise au sein du Conseil.

-          Le Comité des nominations identifie et recommande au Conseil d’Administration les candidats aptes à l’exercice des fonctions d’administrateurs, en vue de proposer leur candidature à l'assemblée générale,

-          Il évalue l’équilibre et la diversité des connaissances, des compétences et des expériences (individuelles et collectives) des Administrateurs.

-          Il précise les missions et les qualifications nécessaires aux fonctions exercées au sein du Conseil d’Administration et évalue le temps à consacrer à ces fonctions.

-          Il fixe un objectif à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d'Administration. Il élabore une politique ayant pour objet d'atteindre cet objectif,

-          Il évalue périodiquement (et au moins une fois par an) la structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du Conseil d’Administration au regard des missions qui lui sont assignées et soumet à ce Conseil toutes recommandations utiles,

-          Il évalue périodiquement (et au moins une fois par an) les connaissances, les compétences et l'expérience des membres du Conseil d'Administration, tant individuellement que collectivement, et lui en rend compte,

-          Il examine périodiquement les politiques du Conseil d'Administration en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs et du responsable de la fonction de gestion des risques et formule des recommandations en la matière.

-          Dans l'exercice de ses missions, le Comité des Nominations s'assure que le Conseil d'Administration n'est pas dominé par une personne ou un petit groupe de personnes dans des conditions préjudiciables aux intérêts de l'établissement de crédit.

-          Le Comité des Nominations veille à ce que le nom des entités dans lesquelles les Administrateurs exercent des fonctions et mandats lui soit communiqué afin de prévenir les risques éventuels de conflits d’intérêt et il s’assure du respect de la règlementation applicable en matière de cumul des mandats.

▪  Informations sur la politique de diversité :

Concernant la diversité du Conseil d’Administration : 

 

La Caisse Régionale est sensible à la diversification de son Conseil d’administration. Le Comité des nominations examine périodiquement l’équilibre et la diversité, dans l’appréciation de l’aptitude collective du Conseil d’administration.

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale du Morbihan, dans sa séance du 20 décembre 2024, a adopté, sur proposition du Comité des nominations, une Politique de sélection et de nomination des candidats à la fonction d’administrateur applicable au Conseil d’administration de la Caisse régionale. 

Cette politique : 

fixe les principes liés à la diversité définis par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations, et détermine leur mise en œuvre ;

vise à attirer un large éventail de qualités et de compétences lors de la sélection des candidats à la fonction d’ administrateur, afin de bénéficier de points de vue et d’expériences variés et de faciliter l’expression d’opinions indépendantes et la prise de décisions judicieuses au sein du Conseil d’administration ; La Caisse Régionale est sensible aux connaissances et expériences en matière de risques liés au climat et à l’environnement parmi les membres de Conseil d’administration ;

vise à garantir l’absence de discriminations fondées sur le genre, les origines, la couleur, la religion ou les convictions, l’appartenance à une minorité nationale, la catégorie sociale, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle.

Sur l’équilibre hommes / femmes au sein du Conseil d’administration : 

Le champ d’application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’Administration et de Surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s’applique donc pas aux Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel. 

Néanmoins, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan est sensible aux principes de diversification dans la composition de son Conseil d’Administration. Le Comité des Nominations a fixé des objectifs à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’Administration et a élaboré une trajectoire pour atteindre cet objectif.

Ainsi, dans sa séance du 9 décembre 2016, le Comité des nominations a proposé au Conseil d’Administration la recommandation suivante : atteindre un taux de féminisation de 30% à l’issue de l’Assemblée Générale de 2018 et tendre vers un objectif de 40% à l’issue de l’Assemblée Générale de 2020.

Concernant la diversité au sein du Comité de Direction de la Caisse et parmi les postes à plus forte responsabilité : 

La Caisse Régionale s’inscrit dans un objectif de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes, en fonction des opportunités de renouvellement les concernant.

Le Crédit Agricole du Morbihan dans le cadre de sa politique mixité a la volonté d’agir concrètement à tous les niveaux de responsabilité, et notamment auprès des Instances Dirigeantes, pour amplifier les actions et faire de la mixité Femmes/Hommes un véritable levier de transformation et de performance. A ce titre, deux membres du Comité de Direction ont été identifiés comme sponsors de cette politique, leur rôle est notamment de promouvoir et d’impulser la démarche au sein de l’entreprise autour de 10 engagements :  

•       Promouvoir la culture mixité  

•       Bâtir une politique mixité  

•       Sensibiliser et former régulièrement  

•       Lutter contre toute forme de discrimination  

•       Développer des pratiques inclusives 

•       Installer durablement la mixité dans tous les métiers et les process 

•       Mettre en place une démarche de détection et d’accompagnement de tous les talents Femmes et Hommes 

•       Renforcer toutes les actions fédératrices autour de la mixité  

•       Favoriser la réussite des femmes futures dirigeantes  

•       Mesurer régulièrement les progrès réalisés 

Au-delà de ces deux sponsors, c’est l’ensemble du Comité de Direction qui est engagé dans la politique mixité notamment au travers d’un programme de mentorat, programme qui permet au mentoré de bénéficier d’un accompagnement individualisé par un Cadre de direction.  L’objectif est de faire bénéficier le mentoré d’un partage d'expériences et des conseils pour le guider dans son développement et son parcours de carrière. 

Les promotions de mentorés sont composées à 80% de femmes pour constituer un levier dans le développement des carrières féminines, et notamment au sein des instances dirigeantes. » 

La Caisse Régionale veille, en lien avec les parties prenantes (DRH, FNCA, …), à la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Loi Rixain du 24 décembre 2021 relative à la mixité au sein des Instances dirigeantes. 

La Caisse Régionale a ainsi publié, au cours de l’année 2024, les indices de représentations de ses Instances dirigeantes d’une part, et de ses Cadres dirigeants d’autre part (se rapportant à l’année 2023).

Il a ainsi été publié que le taux de féminisation s’élève :

−    à 38% au sein des Cadres dirigeants (proche de l’objectif de 30% fixé pour 2026 par la Loi Rixain),  −       à 48% au sein des Instances dirigeantes (légèrement supérieur à l’objectif de 40% fixé pour 2029 par la Loi Rixain).

Il est en outre précisé qu’au 31.12.2024, le taux de féminisation au sein des Cadres dirigeants s’élevait à 51%.

▪     Informations concernant le Comité des risques 

Conformément à l’article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse régionale s’est dotée un Comité des Risques.

Missions principales du Comité des Risques :

 

-          Il conseille le Conseil d’Administration sur la stratégie globale de l’établissement de crédit et sur l’appétence en matière de risque, tant actuels que futurs. A ce titre, le Comité des risques doit tenir compte des risques liés au climat et à l’environnement dans la gestion globale des risques, 

-          Il assiste le Conseil lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie par les personnes mentionnées à l’article L.511-13 Code monétaire et financier [personnes assurant la direction effective de l’établissement] et par le responsable de la fonction de gestion des risques, 

-          Il examine, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits et services [il s’agit des produits et services prévus par les livres I et II du Code Monétaire et Financier] proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière des risques de l’établissement de crédit. Lorsque les prix ne reflètent pas correctement les risques, le Comité présente au Conseil d’Administration un plan d’action pour y remédier, 

-          Il examine (sans préjudice des missions du Comité des Rémunérations) si « les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunération de l’établissement de crédit sont compatibles avec la situation de ce dernier au regard des risques auxquels il est exposé, de son capital, de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus,

-          Il veille à la qualité des procédures permettant d’assurer la conformité de l’activité de la Caisse régionale avec les dispositions légales et réglementaires, françaises ou étrangères,

-          Il examine les politiques mises en place et recommandations émanant de Crédit Agricole S.A pour se conformer à la réglementation bancaire sur le contrôle interne.

Fréquence des réunions du Comité des Risques :

Le Comité des Risques doit se réunir au moins quatre fois par an. 

 

▪     Concernant le flux d'information sur les risques :

La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance au niveau du Groupe Crédit Agricole est assurée par une fonction dédiée, la ligne métier Risques (pilotée par la DRG – Direction des Risques Groupe), indépendante des métiers et rapportant directement à la Direction Générale.

Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des pôles métiers qui assurent le développement de leur activité, la DRG a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposé le Groupe sont conformes aux stratégies risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité du Groupe.

La DRG assure un suivi consolidé des risques à l’échelle du Groupe, s’appuyant sur un réseau de responsables des Risques et des contrôles permanents, rattachés hiérarchiquement au Directeur des risques et des contrôles permanents et fonctionnellement à l’organe exécutif de l’entité ou du pôle métier. Les du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques) des Caisses Régionales sont, pour leur part, rattachés hiérarchiquement au Directeur Général de leur entité et fonctionnellement au RFGR Groupe.

La DRG tient informés les dirigeants effectifs et l’organe de surveillance du degré de maîtrise du risque dans le Groupe Crédit Agricole, leur présente les diverses stratégies risques des grands métiers du Groupe pour validation et les alerte de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées par les organes exécutifs. Elle les informe des performances et des résultats du dispositif de prévention, dont ils valident les principes d’organisation. Elle leur soumet toute proposition d’amélioration du dispositif rendue nécessaire par l’évolution des métiers et de leur environnement.

4.2    Risque de crédit et de contrepartie

On entend par:

¡  Probabilité de défaut (PD) : probabilité de défaut d’une contrepartie sur une période d’un an ;

¡  Valeurs exposées au risque (EAD) : montant de l’exposition en cas de défaillance. La notion d’exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu’une quote-part des engagements hors bilan ;

¡  Pertes en cas de défaut (LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut ;

¡  Expositions brutes : montant de l’exposition (bilan + hors bilan), après effets de compensation et avant application des techniques de réduction du risque de crédit (garanties et sûretés) et avant application du facteur de conversion (CCF) ;

¡  Facteur de conversion (CCF) : rapport entre le montant non encore utilisé d’un engagement, qui sera tiré et en risque au moment du défaut, et le montant non encore utilisé de l’engagement, dont le montant est calculé en fonction de la limite autorisée ou, le cas échéant, non autorisée lorsqu’elle est supérieure ;

¡  Pertes attendues (EL) : le montant de la perte moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d’un an sur son portefeuille de crédits ;

¡  Emplois pondérés (RWA) : le montant des emplois pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée au risque un taux de pondération. Ce taux dépend des caractéristiques de l’exposition et de la méthode de calcul retenue (IRB ou standard) ;

¡  Ajustements de valeur : dépréciation individuelle correspondant à la perte de valeur d’un actif liée au risque de crédit et constatée en comptabilité soit directement sous forme de passage en perte partielle, soit via un compte de correction de valeur ;

¡  Evaluations externes de crédit : évaluations de crédit établies par un organisme externe d’évaluation de crédit reconnu conformément au règlement (CE) n° 1060/2009.

INFORMATIONS QUALITATIVES GÉNÉRALES SUR LE RISQUE DE CRÉDIT (EU CRA)  ¡ Profil de risque global

image

Le profil de risque de la Caisse Régionale est suivi et présenté régulièrement en Comité des Risques et Conseil d’Administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif conduisent à l’information et à la proposition d’actions correctrices au Conseil d’Administration. L’organe exécutif est régulièrement informé de l’adéquation du profil de risque avec l’appétit pour le risque.

Au 31 décembre 2024, les principaux indicateurs de la Caisse Régionale sont satisfaisants et se situent dans la zone d’appétit définie par la Caisse Régionale. Sur l’année écoulée, aucune alerte n’a été présentée au conseil d’administration et remontées à CASA/DRG sur des dépassements de seuils.

¡ Stratégie et processus de gestion du risque de crédit et politique d’atténuation du risque Principes généraux de prise de risque

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l’opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s’inscrire dans le cadre de risques de la Caisse Régionale et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. 

L’organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d’optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.

L’organisation du traitement du risque mis en place permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l’ancienneté de l’anomalie, et d’autres critères comme la notation du client, le montant, la nature de l’anomalie et les garanties.

L’organisation risque de la Caisse Régionale comprend un Secteur Risque crédit regroupant le recouvrement amiable, contentieux et juridique, et le pilotage des risques de contreparties sur la clientèle.

Le service Conformité Supervision des Risques de la Caisse Régionale au travers du Superviseur des Risques crédits apporte un regard indépendant et vérifie la bonne tenue du dispositif global.

La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d’engagement ou des Comités de crédit, sur la base d’un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôles permanents concerné, dans le cadre du système de délégation en vigueur.

Chaque décision de crédit requiert une analyse du couple rentabilité/risque pris. 

Par ailleurs, le principe d’une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie :

entreprise, banque, institution financière, entité étatique ou parapublique.

Mécanismes de réduction du risque de crédit

 

Garanties reçues et sûretés

Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de crédit.

Les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du Groupe Crédit Agricole (en application du dispositif CRR2 / CRD 5 modifié de calcul du ratio de solvabilité).

Ce cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les différentes entités du Groupe. Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées : sûretés réelles (notamment sur les financements d’actifs : biens immobiliers, aéronefs, navires, etc.), sûretés personnelles, assureurs de crédit publics pour le financement export, assureurs de crédit privés, organismes de caution, dérivés de crédit, nantissements d’espèces.

La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est du ressort des différentes entités.

Les engagements de garanties reçus sont présentés en note 3.1 et en note 9 de l’annexe aux comptes consolidés.

Concernant les actifs financiers obtenus par exécution de garanties ou mobilisation de rehaussement de crédit, la politique du Groupe consiste à les céder dès que possible.

La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement : 

-          Sur le marché des particuliers : la Caisse Régionale a la volonté de développer l’ensemble des garanties éligibles à la collatéralisation des crédits (hypothèques, hypothèques légales spéciales, assurance CAMCA) sur le financement de l’habitat,

-          Sur les marchés de l’agriculture et des professionnels : la Caisse Régionale préconise un niveau minimum de couverture selon le niveau de notation Bâlois de l’emprunteur. Les principales garanties concernent les nantissements, hypothèques légales spéciales, les hypothèques, les warrants ou les gages,

-          Sur le marché des entreprises : la Caisse Régionale prend les garanties en fonction de l’appréciation du risque du dossier. Par ailleurs, la Caisse Régionale présente systématiquement à FONCARIS les engagements supérieurs à 30 millions d’euros,

-          Sur le marché des collectivités publiques : les garanties sont prises en fonction de l’appréciation du risque du dossier.

-          Sur le marché des professionnels de l’immobilier : les crédits doivent être obligatoirement couverts par une garantie réelle et/ou personnelle. Toutefois, lorsque le Crédit Agricole du Morbihan ou une structure du Groupe est actionnaire dans l’entité portant le projet, la garantie pourra être limitée à une promesse d’hypothèque. Pour les Garanties d’achèvement de travaux, une couverture à 100 % par un nantissement de placement ou une caution externe sera recommandée.

Concernant les actifs financiers obtenus par exécution de garanties ou mobilisation de rehaussement de crédit, la politique du Groupe consiste à les céder dès que possible.

Utilisation de contrats de compensation

Lorsqu’un contrat “cadre” a été signé avec une contrepartie et que cette dernière fait défaut ou entre dans une procédure de faillite, Crédit Agricole S.A, ses filiales et les Caisses Régionales appliquent le close-out netting leur permettant de résilier de façon anticipée les contrats en cours et de calculer un solde net des dettes et des obligations vis-à-vis de cette contrepartie. Ils recourent également aux techniques de collatéralisation permettant le transfert de titres, ou d’espèces, sous forme de sûreté ou de transfert en pleine propriété pendant la durée de vie des opérations couvertes, qui pourrait être compensé, en cas de défaut d’une des parties, afin de calculer le solde net des dettes et des obligations réciproques résultant du contrat-cadre qui a été signé avec la contrepartie.

Utilisation de dérivés de crédit

La Caisse Régionale n’a aucune exposition à la vente ou à l’achat de dérivés de crédit.

¡ Fonction Risques et contrôles permanents

La ligne métier Risques, créée en 2006 en application des modifications du règlement 97-02 (abrogé et remplacé par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution).

La ligne métier Risques a en charge à la fois la gestion globale et le dispositif de contrôle permanent des risques du Groupe : risques de crédit, financiers et opérationnels, notamment ceux liés à la qualité de l’information financière et comptable, à la sécurité physique et des systèmes d’information, à la continuité d’activité et à l’encadrement des prestations de services essentielles externalisées, risques climatiques et environnementaux.

La gestion des risques s’appuie sur un dispositif Groupe selon lequel les stratégies des métiers, y compris en cas de lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits, font l’objet d’un avis risques, et de limites de risques formalisées dans les stratégies risques pour chaque entité et activité sensible. Ces limites sont revues a minima une fois par an ou en cas d’évolution d’une activité ou des risques et sont validées par le Comité des risques Groupe. Elles sont accompagnées de limites Groupe transverses, notamment sur les grandes contreparties. La cartographie des risques potentiels, la mesure et le suivi des risques avérés font l’objet d’adaptations régulières au regard de l’activité.

Les plans de contrôle sont adaptés au regard des évolutions de l’activité et des risques, auxquels ils sont proportionnés.

La ligne métier est placée sous la responsabilité de la Directrice des risques Groupe de Crédit Agricole S.A., indépendant de toute fonction opérationnelle et rattaché au Directeur Général de Crédit Agricole S.A. Elle réunit les fonctions transverses de Crédit Agricole S.A. (Direction des risques Groupe) et les fonctions Risques et contrôles permanents décentralisées, au plus proche des métiers, au niveau de chaque entité du Groupe, en France ou à l’international.

¡ Autres dispositions de gestion des risques

Trois lignes métiers intervenant sur l’ensemble du Groupe :

 

Le responsable de la Direction des risques Groupe, l’Inspecteur général Groupe et le Directeur de la conformité Groupe sont directement rattachés au Directeur général de Crédit Agricole S.A. et disposent d’un droit d’accès au Comité des risques ainsi qu’au Conseil d’Administration de Crédit Agricole S.A.

Par ailleurs, en application de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le Directeur des risques Groupe a été désigné comme responsable de la gestion des risques pour Crédit Agricole S.A., ainsi que pour le Groupe Crédit Agricole.

Les fonctions de contrôle sont chargées d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations. Elles effectuent à ce titre :

•               le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de liquidité, financiers et opérationnels, par la Direction des risques Groupe, également en charge du contrôle de dernier niveau de l’information comptable et financière et du suivi du déploiement par le responsable de la sécurité informatique Groupe de la sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activités ;

•               la prévention et le contrôle des risques de non-conformité par la Direction de la conformité Groupe qui assure notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ; 

•               le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole par l’Inspection générale Groupe.

En complément de l’intervention des différentes fonctions de contrôle, les autres fonctions centrales de

Crédit Agricole S.A., les Directions et les lignes métiers concourent à la mise en œuvre des dispositifs de contrôle interne sur base consolidée, que ce soit au sein de comités spécialisés ou via des actions de normalisation des procédures et de centralisation de données.

Organisée en ligne métier, la Direction des affaires juridiques a deux objectifs principaux : la maîtrise du risque juridique, potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales, et l’appui juridique nécessaire aux entités afin de leur permettre d’exercer leurs activités, tout en maîtrisant les risques juridiques et en minimisant les coûts associés.

Pour les Caisses Régionales, l’application de l’ensemble des règles du Groupe est facilitée par la diffusion de recommandations nationales sur le contrôle interne par le Comité plénier de contrôle interne des Caisses Régionales et par l’activité des fonctions de contrôles centrales de Crédit Agricole S.A. Le Comité plénier, chargé de renforcer le pilotage des dispositifs de contrôle interne des Caisses Régionales, est composé de

Directeurs généraux, de cadres de direction et de responsables des fonctions de contrôle des Caisses Régionales, ainsi que de représentants de Crédit Agricole S.A. Son action est prolongée au moyen de rencontres régionales régulières et de réunions de travail et d’information entre responsables des fonctions de contrôle de Crédit Agricole S.A. et leurs homologues des Caisses Régionales.

Le rôle d’organe central dévolu à Crédit Agricole S.A. amène celui-ci à être très actif et vigilant en matière de contrôle interne. En particulier, un suivi spécifique des risques et des contrôles des Caisses régionales est exercé à Crédit Agricole S.A. par des unités dédiées de la Direction des risques Groupe, par la Direction de la conformité Groupe ainsi qu’au travers de missions périodiques menées par l’Inspection Générale Groupe.

 

 

4.2.1 Expositions en défaut et ajustements de valeur
QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU CQ1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal des expositions faisant l'objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions renégociées

 

Renégociées non performantes

Sur des expositions

renégociées performantes

Sur des expositions

renégociées non

performantes

 

dont sûretés reçues et garanties

financières

reçues pour des

expositions non

performantes faisant l'objet

de mesures de renégociation

Renégociées performantes

 

Dont en défaut

Dont dépréciées

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

010

Prêts et avances

32 797

41 089

41 089

41 089

(2 412)

(20 220)

31 131

15 582

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

040

Établissements de crédit

050

Autres entreprises financières

10

650

650

650

(2)

(552)

81

73

060

Entreprises non financières

22 093

27 766

27 766

27 766

(1 809)

(15 742)

16 402

8 894

070

Ménages

10 694

12 673

12 673

12 673

(601)

(3 926)

14 648

6 615

080

Titres de créance

090

Engagements de prêt donnés

286

1 218

1 218

1 218

(126)

(623)

337

228

100

Total

33 083

42 307

42 307

42 307

(2 538)

(20 843)

31 468

15 810

QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2)

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CQ2 « Qualité de la restructuration.


QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)

image

31/12/2024

                         

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en souffrance ou en souffrance

≤ 30 jours

En souffrance

> 30 jours ≤ 90 jours

 

Paiement improbable

mais pas en

souffrance ou en souffrance

≤ 90 jours

En souffrance

> 90 jours

≤ 180 jours

 

En souffrance

> 180 jours

≤ 1 an

 

En souffrance > 1 an ≤ 2 ans

 

En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans

 

En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans

 

En souffrance > 7 ans

Dont en défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

413 886

413 886

010

Prêts et avances

11 076 195

11 067 173

9 022

205 888

106 446

7 608

16 831

13 829

24 946

11 145

25 083

205 882

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

279 389

279 389

040

Établissements de crédit

1 030 764

1 030 764

050

Autres entreprises financières

301 554

301 409

145

4 178

2 341

9

363

362

22

268

813

4 178

060

Entreprises non financières

2 979 820

2 975 709

4 111

123 572

63 048

3 918

11 759

8 756

16 165

5 928

13 998

123 566

070

   Dont PME

2 791 110

2 786 999

4 111

122 360

62 883

3 918

11 759

8 615

16 080

5 928

13 177

122 354

080

Ménages

6 484 668

6 479 902

4 766

78 138

41 057

3 681

4 709

4 711

8 759

4 949

10 272

78 138

090

Titres de créance

627 038

627 038

100

Banques centrales

110

Administrations publiques

187 624

187 624

120

Établissements de crédit

64 389

64 389

130

Autres entreprises financières

171 882

171 882

140

Entreprises non financières

203 143

203 143

150

Expositions hors bilan

4 555 675

11 841

11 841

160

Banques centrales

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             84/216

31/12/2024

                         

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en souffrance ou en souffrance

≤ 30 jours

En souffrance

> 30 jours ≤ 90 jours

 

Paiement improbable

mais pas en

souffrance ou en souffrance

≤ 90 jours

En souffrance

> 90 jours

≤ 180 jours

 

En souffrance

> 180 jours

≤ 1 an

 

En souffrance > 1 an ≤ 2 ans

 

En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans

 

En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans

 

En souffrance > 7 ans

Dont en défaut

170

Administrations publiques

14 162

180

Établissements de crédit

3 388 510

190

Autres entreprises financières

27 600

22

22

200

Entreprises non financières

869 195

11 062

11 062

210

Ménages

256 208

757

757

220

Total

16 672 794

12 108 097

9 022

217 729

106 446

7 608

16 831

13 829

24 946

11 145

25 083

217 723

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             85/216


QUALITÉ DES EXPOSITIONS NON PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU CQ4)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation cumulée

Provisions sur engagements hors bilan et garanties

financières donnés

Variations négatives

cumulées de la juste valeur

dues au risque de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont soumises à dépréciation

 

 

Dont en défaut

010

Expositions au bilan

11 909 121

205 888

205 882

11 734 523

(216 049)

 

030

Royaume uni

2 794

39

39

2 794

(18)

 

040

Pays-Bas

31 279

31 279

(64)

 

050

Luxembourg

23 036

22 114

(3)

 

060

Suede

2 062

2 062

 

070

Autres pays

 

080

Expositions hors bilan

4 567 516

11 841

11 841

 

 

12 583

 

090

France

4 522 184

11 838

11 838

12 582

 

090

Monaco

 

100

Royaume uni

5 859

 

110

Japon

 

120

Luxembourg

814

 

130

Etats-Unis

24

 

140

Autres pays

41 366

 

150

Total

16 476 637

217 729

217 723

11 734 523

(216 049)

12 583

             

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                        86/216

QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (EU CQ5)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute

Dépréciation cumulée

Variations

négatives cumulées de la juste valeur dues au           risque                de crédit      sur expositions non performantes

 

Dont non performantes

 

 

 

Dont défaut

en

Dont prêts et avances

soumis             à

dépréciation

010

Agriculture, sylviculture et pêche

827 009

39 063

39 062

827 009

(46 879)

020

Industries extractives

775

775

(1)

030

Industrie manufacturière

133 517

8 713

8 713

133 517

(7 254)

040

Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné

64 426

782

782

64 426

(3 788)

050

Production et distribution d’eau

13 504

13 504

(309)

060

Construction

105 183

10 096

10 091

105 183

(9 459)

070

Commerce

293 115

14 985

14 985

293 115

(15 267)

080

Transport et stockage

47 070

1 331

1 331

47 070

(1 693)

090

Hébergement et restauration

120 963

11 003

11 003

120 963

(8 802)

100

Information et communication

8 127

681

681

8 127

(418)

110

Activités financières et d’assurance

35 088

85

85

34 670

(156)

120

Activités immobilières

1 024 761

24 643

24 643

1 024 759

(43 431)

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

215 861

7 830

7 830

215 861

(8 800)

140

Activités de services administratifs et de soutien

130 231

1 661

1 661

130 231

(3 100)

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

24 670

24 670

(15)

160

Enseignement

3 840

136

136

3 840

(112)

170

Santé humaine et action sociale

23 649

101

101

23 649

(176)

180

Arts, spectacles et activités récréatives

18 578

579

579

18 578

(992)

190

Autres services

13 025

1 883

1 883

13 025

(968)

200

Total

3 103 392

123 572

123 566

3 102 972

(151 620)

EVALUATION DES GARANTIES – PRÊTS ET AVANCES (EU CQ6)

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CQ6 « Evaluation des garanties – prêts et avances ».

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                        87/216


EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS ASSOCIÉES (EU CR1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

 

Sûretés et garanties financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes -

Dépréciations cumulées et provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et

provisions 

Sorties partielles du bilan cumulées

Sur les expositions performantes

Sur les expositions non performantes

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

413 886

413 886

010

Prêts et avances

11 076 195

10 090 438

984 850

205 888

6

205 882

(102 895)

(20 181)

(82 714)

(112 902)

(1)

(112 901)

7 241 063

71 663

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

279 389

278 935

454

(319)

(261)

(58)

1 533

040

Établissements de crédit

1 030 764

1 030 764

46 105

050

Autres entreprises financières

301 554

273 410

27 657

4 178

4 178

(123)

(103)

(20)

(3 149)

(3 149)

83 492

791

060

Entreprises non financières

2 979 820

2 583 080

396 320

123 572

6

123 566

(78 000)

(16 378)

(61 622)

(73 620)

(1)

(73 619)

1 651 031

37 140

070

Dont PME

2 791 110

2 424 919

365 771

122 360

6

122 354

(77 323)

(15 957)

(61 366)

(72 777)

(1)

(72 776)

1 575 698

36 969

080

Ménages

6 484 668

5 924 249

560 419

78 138

78 138

(24 453)

(3 439)

(21 014)

(36 133)

(36 133)

5 458 902

33 732

090

Titres de créance

627 038

453 347

(252)

(252)

33 983

100

Banques centrales

110

Administrations publiques

187 624

186 624

(140)

(140)

33 983

120

Établissements de crédit

64 389

64 389

(35)

(35)

130

Autres entreprises financières

171 882

140

Entreprises non financières

203 143

202 334

(77)

(77)

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                       88/216  

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

 

Sûretés et garanties financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes -

Dépréciations cumulées et provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste

valeur dues au risque de crédit et

provisions 

Sorties partielles du bilan cumulées

Sur les expositions performantes

Sur les expositions non performantes

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

150

Expositions hors bilan

4 555 675

4 511 305

44 370

11 841

11 841

(7 108)

(2 723)

(4 385)

(5 475)

(5 475)

165 118

1 590

160

Banques centrales

170

Administrations publiques

14 162

14 162

(4)

(4)

180

Établissements de crédit

3 388 510

3 388 510

190

Autres entreprises financières

27 600

25 628

1 972

22

22

(263)

(67)

(196)

(14)

(14)

5 719

8

200

Entreprises non financières

869 195

837 101

32 094

11 062

11 062

(6 015)

(2 312)

(3 703)

(5 014)

(5 014)

96 342

1 463

210

Ménages

256 208

245 904

10 304

757

757

(826)

(340)

(486)

(447)

(447)

63 057

119

220

Total

16 672 794

15 468 976

1 029 220

217 729

6

217 723

(110 255)

(23 156)

(87 099)

(118 377)

(1)

(118 376)

7 440 164

73 253

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                       89/216  


MATURITÉ RÉSIDUELLE DES EXPOSITIONS (EU CR1-A)

image

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS (EU CR2) 

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute               

010

Stock initial de prêts et avances non performants

192 089

020

Entrées dans les portefeuilles non performants

109 275

030

Sorties hors des portefeuilles non performants

(95 476)

040

Sorties dues à des sorties de bilan

050

Sorties dues à d’autres situations

060

Stock final de prêts et avances non performants

205 888

VARIATIONS DE L’ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES CORRESPONDANTS (EU CR2A) 

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CR2A « Variations de l’encours de prêts et avances non performants et des recouvrements nets cumules correspondants »  SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ7)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Sûretés obtenues par prise de possession 

Valeur à la comptabilisation initiale

Variations  négatives cumulées

010

Immobilisations corporelles (PP&E)

020

Autre que PP&E

525

030

Biens immobiliers résidentiels

506

040

Biens immobiliers commerciaux

19

050

Biens meubles (automobiles, navires, etc.)

060

Actions et titres de créance

070

Autres sûretés

080

Total

525

 

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

image

                ■    Définitions des expositions « en souffrance » (past due) et « dépréciées (impaired)

Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit
Champ d’application

Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») sur les encours suivants :

-     les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; 

-     les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; 

-     les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ;

-     les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et

-     les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15.

Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation.

Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 « Risques et Pilier 3 ».

Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement

Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe.

Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Stages) :

-     1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

-     2èmeétape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise les pertes attendues à maturité ; 

-     3èmeétape (Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en Stage 2, puis en Stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. 

➢ Définition du défaut

La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

-     un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

-     La Caisse Régionale du Morbihan estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants :

-     des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ;

-     un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ;

-     l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ;

-     la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ;

-     la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ;

-     l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements.

La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). 

➢ La notion de perte de crédit attendue « ECL »

L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). 

L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.


Gouvernance et mesure des ECL

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. 

Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues.

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default » ou « LGD »).

Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan.

Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois.

Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale du Morbihan ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle.

Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

-     au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations;

-     au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse Régionale du Morbihan applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des expositions classées en Stage 1 et en Stage 2 pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe.  Dégradation significative du risque de crédit

Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (stages).

Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse 

-     un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ;

-     un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité).

Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

L’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit depuis au titre du premier niveau défini cidessus pour les encours avec un modèle de notation repose sur les deux critères suivants :

1.         Critère relatif 

Pour apprécier le caractère significatif de la dégradation relative du risque de crédit, des seuils sont calibrés régulièrement en fonction des probabilités de défaut à maturité qui incluent l’information prospective en date de clôture et en date de comptabilisation initiale. 

Ainsi, un instrument financier est classé en Stage 2, si le ratio entre la probabilité de défaut de l’instrument en date de clôture d’une part et celle en date de comptabilisation initiale d’autre part est supérieur au seuil multiplicatif défini par le Groupe.

Ces seuils sont déterminés par portefeuille homogène d’instruments financiers en s’appuyant sur la segmentation du dispositif prudentiel de gestion des risques.

Le Groupe déclasse également systématiquement en Stage 2 dès lors que la probabilité de défaut à date est supérieure à 3 fois la probabilité de défaut à l’origine et si la probabilité de défaut à date est supérieure à 0,3%.

Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de +30bps. Lorsque la probabilité de défaut à un an est inférieure 0,3%, le risque de crédit est considéré « non significatif ». 

2.          Critère absolu

-     Compte tenu des pratiques de gestion du risque de crédit du groupe Crédit Agricole, quand la probabilité de défaut à 1 an en date de clôture est supérieure à 15 % pour la clientèle de détail et 12% pour la grande clientèle, la dégradation du risque est considérée comme significative et l’instrument financier classé en stage 2.

-     Le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil de dégradation significative et de classement en stage 2

-     L’instrument financier est classé en stage 2 en cas de restructuration en raison de difficultés financières.

Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en stage 2.

Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut etre ramenée à des pertes attendues à 12 mois (stage 1).

Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers.

La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que :

-     le type d’instrument ;

-     la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ;

-     le type de garantie ;

-     la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ;

-     le secteur d’activité ;

-     l’emplacement géographique de l’emprunteur ;

-     la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ;

-     le circuit de distribution, l’objet du financement, …

Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …).

Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.

Pour les titres, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. 

Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres :

-     les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; 

-     les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit.

La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (Stage 3).

¡ Description des méthodes utilisées pour déterminer les ajustements pour risque de crédit général et spécifique

Application de la norme IFRS9 

Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois modalités («Stages») :

-  1ère étape («Stage» 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

-  2ème étape («Stage» 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 

-  3ème étape («Stage» 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en «stage» 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en «stage» 2, puis en «stage» 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

La constitution des dépréciations sur les créances classées en «stage» 1 et 2 résulte de l’application stricte de la norme IFRS 9, applicable à compter du 1er janvier 2018.

Dans le contexte des incertitudes économiques et géopolitiques, le Groupe continue de revoir régulièrement ses prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au quatrième trimestre 2024

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2024 avec des projections allant jusqu’à 2027. 

Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l’environnement international, entraînant notamment des variations dans le rythme de désinflation à l’œuvre et des réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario « central » (pondéré à 30%)

Compte tenu des incertitudes entourant les élections américaines (sondages très serrés ne permettant pas d’intégrer un scénario politique avec conviction) au moment de la réalisation de cet exercice, ce scénario a été dessiné à « politique inchangée ». 

Un désinflation plus « erratique » 

Aux Etats-Unis, les fondements de la croissance récente, tenace au-delà des attentes, présentent quelques fissures (refroidissement modéré du marché du travail américain difficultés croissantes des ménages à faible revenu) mais il existe des raisons d’espérer qu’elles ne s’aggravent pas trop : effets positifs d’un cycle d’assouplissement monétaire plus précoce, situation financière globalement solide des agents dont le patrimoine net s’est considérablement valorisé grâce à la forte progression des actions et de l’immobilier, désinflation même si le risque de la voir stagner au-dessus de 2 % demeure. Ce scénario dessine un net fléchissement de la croissance en 2025 à +1,3 % après +2,5 % en 2024, sans toutefois dégénérer en récession. 

En zone euro, dans un contexte de ralentissement des deux principales zones partenaires (États-Unis et Chine), l’accélération de la croissance reposera essentiellement sur la redynamisation de la demande intérieure et notamment celle de la consommation privée. Or, les résultats du premier semestre 2024 ont suscité des interrogations sur la pérennité d’un scénario de reprise domestique. L’évolution du pouvoir d’achat des ménages est restée propice à la réalisation d’un tel scénario mais l’arbitrage des ménages, toujours favorable à l’épargne (incertitude, reconstitution des encaisses réelles et du pouvoir d’achat immobilier aux dépens de la consommation), l’a démenti. 

La zone euro enregistre une poursuite de la désinflation (inflation moyenne à 1,8 % en 2025 après 2,3 % en 2024) épaulée par une situation financière solide des agents privés et un marché de l’emploi résilient. Si l’hypothèse d’un redressement de la demande intérieure peut encore être formulée, celle-ci devrait cependant se révéler plus modérée que précédemment anticipé n’entraînant qu’une accélération modeste de la croissance (rythme inférieur au potentiel). Le risque baissier sur la croissance excède le risque haussier sur l’inflation.  

Réaction des banques centrales : réduction très prudente des taux directeurs

Les assouplissements monétaires déjà entamés devraient se poursuivre au rythme de la désinflation et des perturbations éventuelles sur l’emploi et la croissance, par conséquent avec une prudence accrue. Il faut vraisemblablement s’attendre à un profil d’assouplissement moins « audacieux » que celui des marchés. La limite supérieure des Fed Funds devrait ainsi être ramenée à 3,50 % d’ici fin 2025. Compte tenu de la persistance d’une inflation supérieure à l’objectif et d’un taux d'intérêt neutre susceptible d’être plus élevé qu’auparavant, la Fed pourrait se heurter à des difficultés pour réduire davantage ses taux. Quant à la BCE, l’amélioration sur le front de l’inflation lui a permis d’amorcer son desserrement monétaire plus tôt qu’aux EtatsUnis. La poursuite de la désinflation devrait ramener le taux de dépôt à 2,25 % d’ici fin 2025. 

Taux d’intérêt à long terme : une baisse plus limitée

Un mouvement puissant de repli des taux d’intérêt a déjà pris place, mouvement largement suscité par la mise en œuvre effective des assouplissements monétaires, mais aussi par les anticipations de poursuite des baisses de taux directeurs à un rythme soutenu. Le potentiel de baisse supplémentaire reste donc assez limité. Aux Etats-Unis, les taux à dix ans (US Treasuries) atteindraient 3,80 % fin 2024, puis 3,60 % fin 2025. A la faveur de l’assouplissement monétaire pesant sur la partie courte de la courbe, celle-ci se pentifierait. En cas de victoire de Donald Trump, les taux à long terme pourraient, de plus, augmenter en raison des anticipations d’alourdissement du déficit budgétaire (baisses d’impôts) et de hausse de l’inflation (liée essentiellement aux droits de douane) surtout si les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants et au

Sénat. En zone euro, le rendement du Bund (taux allemand à dix ans) avoisinerait 2,15 % fin 2024, puis 2,30

% fin 2025. Enfin, fragmentation politique et creusement du déficit budgétaire ont poussé l’écart OAT-Bund à 80 points de base, borne supérieure de la fourchette (65 à 80 points de base) observée depuis les élections anticipées, et à l’intérieur de laquelle le spread se maintiendrait hors choc supplémentaire. 

Deuxième scénario : Scénario « adverse modéré » (pondéré à 50%)

 

Remontée de l’inflation, installation de la croissance sur une tendance « molle »

Ce scénario intègre la réapparition de tensions inflationnistes en amont liées à une stratégie plus agressive de soutien au prix du pétrole (contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix proche de 95 USD/baril). Des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) persistent. De surcroît, l’impact sur l’inflation américaine (mais aussi les « bruits » sur les marchés financiers) des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60 % sur tous les biens importés de Chine) vient détériorer les perspectives de croissance. 

Les hypothèses retenues sont : une hausse du prix de l’énergie (+10 % sur 12 mois en moyenne en 2025) ; des tensions sur les prix alimentaires (+5 % sur 12 mois en moyenne en 2025) entraînant des tensions fortes sur l’inflation « non core ». L’inflation totale atteindrait 3,5 % en zone euro et 4,5 % aux Etats-Unis en 2025. Pas de pare-feux budgétaires pour atténuer l’impact de l’inflation. 

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Contrairement au scénario central, celui-ci intègre un « coup d’arrêt » à l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed. L’inflation est due à un choc en amont mais sa diffusion justifie de différer la poursuite de l’assouplissement monétaire. Ainsi, les taux directeurs sont figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central. L’assouplissement monétaire se poursuit ensuite avec 50 points de base (pb) des taux directeurs BCE à la fin de l’année 2026 et 25 pb supplémentaires en 2027 (retour au scénario central). Les taux de swap à 2 et 10 ans remontent modestement. On assiste à de fortes tensions sur les taux d’intérêt, avec des chocs spécifiques : remontée du Bund (qui reste cependant inférieur de 20 pb au swap 10 ans), accompagnée d’un écartement des spreads de la France (ingouvernabilité, tensions sociales, finances publiques sous pression, absence de réformes) et de l’Italie (contagion, réappréciation du risque politique). 

 

Troisième scénario : Scénario « favorable » (pondéré à 2%)

Amélioration de la croissance chinoise

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l’activité européenne et américaine au travers d’une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l’intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s’articule, d’une part, autour de mesures d’assouplissement des conditions d’octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d’endettement) ainsi que d’incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de construction et, d’autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l’emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu’une consommation privée plus dynamique en biens d’équipements. L’ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2025 meilleure qu’anticipé dans le scénario central : +5 % versus +4,2 % sans le plan de relance, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

Hausse de la demande adressée à l’Europe

La meilleure dynamique de la croissance chinoise entraîne une hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et l’Asie du Nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l’augmentation des importations chinoises. Cela occasionne un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques et une légère amélioration du commerce mondial. Les défaillances d’entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage plus bas que dans le scénario central. 

En Europe, le ralentissement de la croissance est ainsi moins fort que dans le scénario central. Ce « nouveau souffle » permet un sursaut de croissance en zone euro de l’ordre de 0,6 point de PIB en 2025. La croissance annuelle passerait ainsi de 1,3 % à 1,9 % en 2025. Aux Etats-Unis, le soutien additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +1,5 % au lieu de +1,3 % en 2025. 

Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne se traduit pas par une modification des profils d’inflation. En conséquence, la trajectoire des taux directeurs de la BCE et de la Fed est identique à celle du scénario central pour 2024 et 2025.  S’agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux de spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

 

Quatrième scénario : Scénario « adverse sévère » (pondéré à 18%)

 

Forte accélération de l’inflation et choc financier

On suppose, en amont, plusieurs chocs économiques : une stratégie de soutien au prix du pétrole et de contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 USD/baril ; des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; mais aussi des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle qu’en soit la provenance, 60 % sur tous les biens importés de Chine) ; l’ensemble engendrant à nouveau une inflation très élevée. 

Par ailleurs, l’accumulation d’événements climatiques extrêmes, catalyseur des anticipations de marchés, vient s’ajouter aux chocs précédents. On assiste à un ajustement très brutal des marchés financiers qui anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations (type taxe carbone) susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financières des entreprises des zones concernées (aux Etats-Unis et en Europe) ou des zones qui y exportent (Royaume-Uni, Japon). Cela se matérialise par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (i.e. les plus émetteurs de gaz à effet de serre) mais aussi une contagion aux actifs moins exposés. 

Ces événements se traduisent par une accélération de l’inflation et un choc de confiance lié à une forte baisse des marchés financiers. Nous supposons l’absence de pare-feux budgétaires venant atténuer l’impact du choc inflationniste. La croissance est fortement révisée à la baisse en 2025 avant d’entamer une reprise très graduelle en 2026

Réaction des banques centrales et taux d’intérêt

L’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario central est différé à 2026 (taux directeurs figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central). 

Les taux de swap 2 ans et 10 ans de la zone euro remontent et sont accompagnés d’une hausse marquée des taux souverains faisant apparaître un écartement prononcé des spreads France et Italie (à 140 et 240 pb vs Bund). Les spreads corporate s’écartent également (selon les hypothèses du scénario ACPR[2]).

image 

— Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les quatre scénarios

 

Réf.

2023

Central

Adverse modéré

Favorable

Adverse sévère 

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

Zone euro

PIB réel - variation

moyenne annuelle

0,5

0,8

1,3

1,2

1,3

0,8

0,5

0,8

1,2

0,8

1,9

1,4

1,4

0,8

-2,0

-1,6

1,0

Inflation (HICP) - moyenne annuelle

5,4

2,3

1,8

2,2

2,2

2,3

3,5

2,7

2,5

2,3

1,7

2,4

2,2

2,3

4,0

2,3

2,2

Taux de chômage - moyenne annuelle

6,5

6,5

6,4

6,6

6,6

6,5

6,5

6,6

6,6

6,5

6,2

6,4

6,4

6,5

7,8

8,4

8,1

France

PIB réel - variation

moyenne annuelle

1,1

1,1

1,0

1,5

1,5

1,1

-0,1

0,7

1,5

1,1

1,3

1,6

1,5

1,1

-1,9

-1,4

1,1

Inflation (CPI) - moyenne annuelle

4,9

2,0

1,1

1,7

1,9

2,0

2,3

2,7

2,2

2,0

1,1

1,8

1,9

2,0

3,5

1,8

1,9

Taux de chômage - moyenne annuelle

7,3

7,5

7,6

7,7

7,6

7,5

7,8

8,0

7,9

7,5

7,5

7,5

7,5

7,5

9,1

10,3

9,3

OAT 10 ans - fin d'année

2,6

2,8

3,0

3,0

3,1

2,8

4,9

3,7

3,6

2,8

2,9

3,0

3,0

2,8

5,2

3,9

3,5

Analyse de sensibilité des scénarios macroéconomiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stages 1 et 2) sur la base des paramètres centraux

Sur le périmètre Groupe Crédit Agricole

Variation d’ECL d’un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)

Scénario central

Adverse modéré

Scénario favorable 

Adverse sévère

- 15,7 %

+ 0,0 %

- 19,3 %

+ 30,7 %

Cette sensibilité sur les ECL définis selon les paramètres centraux peut faire l’objet d’ajustements au titre des forward looking locaux qui, le cas échéant, pourraient la réduire ou l’augmenter.

¡ Définition des expositions restructurées

Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale du Morbihan a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale.

Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le Chapitre « Facteurs de risque », les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client.

Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion).

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

-    des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ;

-    un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles :

-    il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ;

-    les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire.

Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière.

Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Stage 3). 

La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut).

La qualification de « créance restructurée » est temporaire. 

Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple).

En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’évènement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque.

Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : 

-    la valeur comptable de la créance ;

-    et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ».

SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ8)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de possession et par processus d'exécution - ventilation par période »

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

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RISQUE DE CREDIT

Depuis fin 2007, l’ACPR a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notations internes pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles Clientèle de détail et Grande clientèle pour l’essentiel de son périmètre. Les principales évolutions récentes concernant le plan de roll out du Groupe sont la validation en méthode IRB des portefeuilles “Entreprises” des Caisses Régionales du Crédit Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que l’autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d’utiliser les modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de l’immobilier et d’étendre l’utilisation des modèles de probabilité de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier (leverage buy-out ou LBO) aux CRCA.

Conformément à l’engagement de passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de l’approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll out est adressée annuellement à l’autorité compétente. En outre, en application de l’article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, un dossier de demande d’autorisation pour le recours à l’utilisation partielle permanente (UPP) de l’approche standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été transmis à la BCE en 2021.

4.2.2 Expositions en approche standard
EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES MODÈLES STANDARDISÉS (EU CRD)       

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Les catégories d’expositions traitées en méthode standard sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l’une des 17 catégories définies dans l’article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement.

Pour les catégories d’exposition “Administrations centrales et banques centrales” et “Établissements”, le groupe Crédit Agricole a choisi en approche standard d’utiliser les évaluations de plusieurs agences de notation : S&P, Moody’s, Fitch, Cerved et BdF.

Ainsi, lorsque l’évaluation de crédit de la contrepartie par l’agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer la pondération applicable. S’agissant des contreparties des catégories d’exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont l’évaluation de crédit n’est pas connue, la pondération retenue est déterminée en tenant compte de l’évaluation de crédit de la juridiction de l’administration centrale dans laquelle est constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des articles 121 et 122 du règlement précité. 

S’agissant des expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de l’émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le paragraphe précédent.


APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2023 (EU CR4)

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31/12/2024

Catégories d'expositions

(en milliers d'euros)

Expositions avant CCF et avant ARC

Expositions après CCF et après ARC

RWA et densité des RWA

Expositions  au bilan

Expositions hors bilan

Expositions  au bilan

Expositions hors bilan

RWA

Densité des RWA (%) 

1

Administrations centrales ou banques centrales

66 032

66 032

88 612

134,20%

2

Administrations régionales ou locales

0,00%

3

Entités du secteur public

43

43

0,00%

4

Banques multilatérales de développement

0,00%

5

Organisations internationales

0,00%

6

Établissements

83 727

83 727

3 289

3,93%

7

Entreprises

45 823

49 900

45 823

49 900

95 723

100,00%

8

Clientèle de détail

40 032

54 523

40 032

54 523

61 553

65,10%

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

0,00%

10

Expositions en défaut

22

22

33

149,98%

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

0,00%

12

Obligations garanties

0,00%

13

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

0,00%

14

Organismes de placement collectif

114 574

114 574

57 942

50,57%

15

Actions

0,00%

16

Autres éléments

82 271

82 271

50 133

60,94%

17

Total

432 523

104 423

432 523

104 423

357 285

66,54%

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           104/216

EXPOSITIONS PAR CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES (EU CR5)

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Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           105/216


4.2.3 Qualité des expositions en approche notations internes

 

PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU CRE)

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Les encours de crédit sont classés suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l’une des sept catégories d’expositions décrites ci-dessous, définies par l’article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement :

¡  la catégorie d’exposition “Administrations centrales et banques centrales” regroupe outre les expositions sur les administrations et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines banques multilatérales de développement et des organisations internationales ;

¡  la catégorie d’exposition “Établissements” correspond aux expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises d’investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette catégorie inclut également certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales ;

¡  la catégorie d’exposition “Entreprises” distingue les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le traitement prudentiel diffère ;

¡  la catégorie d’exposition “Clientèle de détail” distingue les prêts garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;

¡  la catégorie d’exposition “Actions” correspond aux expositions qui confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur, ou qui présentent une nature économique similaire ;  ¡ la catégorie d’exposition “Titrisation” regroupe les expositions sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles résultant de contrats dérivés sur taux d’intérêt ou sur taux de change, indépendamment du rôle tenu par l’établissement qu’il soit originateur, sponsor ou investisseur ;

¡  la catégorie d’exposition “Actifs autres que des obligations de crédit” ne présente pas actuellement d’encours en méthode IRB.

Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois pondérés des expositions “Administrations centrales et banques centrales”, “Établissements”, “Entreprises” et “Clientèle de détail” sont obtenus par l’application d’une formule de calcul réglementaire, dont les principaux paramètres sont l’EAD, la PD, la LGD et la maturité associées à chaque exposition :

¡  pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations centrales et banques centrales,

Établissements et Entreprises), la formule de calcul est donnée à l’article 153 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;

¡  pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de calcul est donnée à l’article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013.

Les emplois pondérés des expositions “Actions” sont obtenus par l’application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de l’exposition. Ces pondérations, données à l’article 155 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de capital investissement dans le cadre d’un portefeuille diversifié, 290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute autre exposition “Actions” hors montants des participations dans des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul de la franchise (pondération à 250 %).

Les emplois pondérés des expositions “Actifs autres que des obligations de crédit” sont calculés conformément à l’article 156 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des historiques de défaut et des données de pertes constituées en interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du défaut retenue pour l’estimation de ces paramètres à une influence significative sur la valeur de ces derniers.

Les valeurs exposées au risque (EAD) correspondent au montant d’exposition sur une contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les éléments de bilan, l’exposition correspond aux montants d’exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par l’approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts, pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas de limites et engagements par signature non utilisés par la contrepartie, une fraction du montant total d’engagement est prise en compte par application à ce dernier d’un facteur de conversion en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode interne validée par l’autorité de contrôle pour les portefeuilles de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base des CCF observés en cas de défaut par lot d’expositions. Pour les autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 % ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l’engagement et de sa maturité.

Pour la Grande clientèle, la définition du défaut se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un principe de contagion : une exposition sur un client en défaut entraîne le classement en défaut de l’ensemble de ses encours au sein de l’entité responsable de l’unicité de la notation (“RUN”) ainsi que de l’ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit Agricole.

Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la définition interne du défaut en lien avec les nouvelles orientations de l’EBA, la définition du défaut s’applique désormais également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion sont définies et précisément documentées par l’entité (compte joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de risques…).

La pertinence des notations et la fiabilité des données utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et de maintenance des modèles internes, qui repose sur une organisation structurée et documentée, appliquée à l’ensemble du Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe ainsi que la ligne métier Audit.

L’utilisation des modèles internes aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En particulier, le développement des méthodes “notations internes” a conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La constitution de tels historiques de données permet aujourd’hui de quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les approches “notations internes avancées”, une perte en cas de défaut (Loss Given Default, ou LGD). En outre, les paramètres des modèles “notations internes” sont utilisés dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au renforcement et à la normalisation des usages des notations et des paramètres de risque associés au sein des entités. L’unicité de la notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le dispositif d’alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la notation fait l’objet de contrôles qualité et d’une surveillance régulière à tous les niveaux du processus de notation.

Ainsi, les modèles internes de mesure des risques favorisent le développement de saines pratiques de gestion des risques par les entités du Groupe et améliorent l’efficacité du processus d’allocation des fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation de ceux-ci par ligne de métier et par entité.

Conformément aux procédures internes de validation des modèles, l’ensemble des modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit fait l’objet d’une présentation au Comité des Normes et Modèles (CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation interne précède la demande d’autorisation formulée auprès de la BCE en vue d’une validation formelle par cette dernière. Après validation, les systèmes internes de notation et de calcul des paramètres de risque font l’objet de contrôles permanents et périodiques au sein de chaque entité du Groupe.

En application de l’article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation intègre les conclusions générales des processus de revue indépendante et de validation des modèles internes.

Les systèmes et procédures de notations internes sont présentés dans la partie “Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes de mesure des risques”.


ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

262 572

4 791

100,00%

320 250

0,01%

45,00%

2.5

17 560

5,48%

15

(163)

0,00 à <0,10

262 572

4 791

100,00%

320 250

0,01%

45,00%

2.5

17 560

5,48%

15

(163)

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

249

0,00%

249

0,25%

45,00%

2.5

130

52,44%

(1)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

163

0,00%

163

0,80%

45,00%

2.5

147

90,01%

1

(1)

Administrations

0,75 à <1,75

163

0,00%

163

0,80%

45,00%

2.5

147

90,01%

1

(1)

centrales et banques centrales

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

262 983

4 791

100,00%

320 662

0,01%

45,00%

2.5

17 837

5,56%

15

(164)

ETABLISSEMENTS

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

1 766 304

33 561

48,02%

1 872 491

0,03%

10,95%

2.5

72 968

3,90%

63

(283)

0,00 à <0,10

1 766 304

33 561

48,02%

1 872 491

0,03%

10,95%

2.5

72 968

3,90%

63

(283)

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

17 055

0,00%

17 891

0,16%

45,00%

2.5

7 359

41,13%

13

(29)

0,25 à <0,50

1 312

340

37,65%

1 440

0,28%

38,54%

2.5

698

48,46%

2

(3)

0,50 à <0,75

9 545

0,00%

4 778

0,60%

45,00%

2.5

3 821

79,98%

13

(61)

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Etablissements

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

6 045

100,00%

6 045

3,00%

45,00%

2.5

8 230

136,14%

82

2,5 à <5

6 045

100,00%

6 045

3,00%

45,00%

2.5

8 230

136,14%

82

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

20,83%

45,83%

2,52

1

2.875

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

20,83%

45,83%

2,52

1

2.875

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 794 216

39 946

55,80%

1 902 646

0,04%

11,49%

2.5

93 078

4,89%

172

(376)

ENTREPRISES - AUTRES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

140 401

124 244

74,37%

229 998

0,05%

44,88%

2.5

48 261

20,98%

55

(41)

0,00 à <0,10

102 219

116 020

74,09%

183 435

0,04%

44,99%

2.5

32 020

17,46%

30

(38)

0,10 à <0,15

38 181

8 224

78,28%

46 562

0,12%

44,42%

2.5

16 242

34,88%

25

(3)

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

116 525

82 532

92,24%

145 594

0,39%

45,03%

2.5

95 205

65,39%

255

(217)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

40 295

37 465

64,63%

40 992

1,30%

45,08%

2.5

42 993

1.04881

238

(531)

0,75 à <1,75

30 163

37 465

64,63%

30 860

1,09%

45,39%

2.5

31 022

1.00526

152

(390)

Entreprises - Autres

1,75 à <2,5

10 132

0,00%

10 132

1,93%

44,14%

2.5

11 971

118,15%

86

(141)

2,50 à <10,00

26 612

20 021

88,82%

20 908

5,80%

45,00%

2.5

34 716

1.6604

545

(2 880)

2,5 à <5

16 977

18 681

88,02%

10 032

3,39%

45,00%

2.5

14 235

141,89%

153

(282)

5 à <10

9 636

1 340

100,00%

10 876

8,01%

45,00%

2.5

20 481

188,32%

392

(2 598)

10,00 à <100,00

1 229

904

100,00%

1 831

20,99%

45,00%

2.5

4 772

260,64%

173

(40)

10 à <20

126

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

(14)

20 à <30

1 103

904

100,00%

1 831

20,99%

45,00%

2.5

4 772

260,64%

173

(26)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

7 101

418

100,00%

5 531

100,00%

45,00%

2.5

0,00%

2 489

(2 956)

Sous-total (catégorie d'expositions)

332 163

265 583

79,76%

444 854

1,88%

44,96%

2.5

225 948

50,79%

3 755

(6 665)

ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

4 020

0,00%

4 020

0,16%

45,00%

2.5

1 654

41,13%

3

(6)

0,25 à <0,50

4 897

3 972

51,58%

6 946

0,30%

45,00%

2.5

4 004

57,64%

9

(17)

0,50 à <0,75

5 117

2 300

100,00%

7 417

0,60%

45,00%

2.5

5 932

79,98%

20

(16)

0,75 à <2,50

2 950

0,00%

2 950

1,90%

45,00%

2.5

3 540

119,99%

25

(63)

Entreprises -

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

financement

1,75 à <2,5

2 950

0,00%

2 950

1,90%

45,00%

2.5

3 540

119,99%

25

(63)

spécialisé

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

16 984

6 272

69,33%

21 333

0,60%

45,00%

2.5

15 130

70,92%

58

(101)

ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

2 263

3 673

34,66%

2 723

0,12%

45,00%

2.5

665

24,42%

1

(3)

0,00 à <0,10

168

0,00%

164

0,03%

45,00%

2.5

21

13,00%

0,10 à <0,15

2 096

3 673

34,66%

2 559

0,13%

45,00%

2.5

644

25,15%

1

(3)

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

26 221

42 759

67,51%

50 630

0,42%

44,51%

2.5

22 527

44,49%

94

(87)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

92 579

35 296

88,67%

108 259

1,26%

42,28%

2.5

71 040

65,62%

576

(654)

Entreprises -

0,75 à <1,75

85 673

32 822

88,58%

99 130

1,20%

42,03%

2.5

62 868

63,42%

497

(612)

Petites ou moyennes

1,75 à <2,5

6 906

2 474

89,87%

9 130

1,93%

45,00%

2.5

8 172

89,52%

79

(41)

entreprises

2,50 à <10,00

30 953

12 787

92,12%

30 235

5,36%

43,02%

2.5

28 577

94,52%

703

(1 861)

2,5 à <5

21 159

7 050

94,76%

19 051

3,60%

42,29%

2.5

15 557

81,66%

289

(213)

5 à <10

9 794

5 738

88,87%

11 184

8,36%

44,26%

2.5

13 020

116,42%

414

(1 647)

10,00 à <100,00

5 059

4 377

80,14%

6 021

19,12%

43,67%

2.5

8 993

149,36%

507

(1 131)

10 à <20

2 386

60

96,10%

1 334

12,11%

40,42%

2.5

1 542

115,60%

65

(331)

20 à <30

2 674

4 317

79,92%

4 686

21,11%

44,59%

2.5

7 450

158,98%

441

(801)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

5 887

3 407

97,47%

5 261

100,00%

45,00%

2.5

0,00%

2 367

(2 763)

Sous-total (catégorie d'expositions)

162 963

102 300

78,25%

203 129

4,73%

43,10%

2.5

131 802

64,89%

4 248

(6 498)

Total (toutes catégories d’expositions)

2 569 309

418 892

77,18%

2 892 623

 

 

2.5

483 794

16,73%

8 247

(13 804)


ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

 

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Administrations

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

centrales et banques

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

centrales

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

ETABLISSEMENTS

image

ENTREPRISES - AUTRES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

89 075

33 041

55,20%

107 314

0,08%

44,55%

2.5

27 430

25,56%

36

(78)

0,00 à <0,10

46 814

22 644

50,74%

58 304

0,04%

44,58%

2.5

10 283

17,64%

10

(27)

0,10 à <0,15

42 260

10 397

64,92%

49 010

0,12%

44,51%

2.5

17 146

34,99%

26

(50)

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

178 549

26 221

59,54%

194 161

0,34%

43,82%

2.5

118 038

60,79%

290

(400)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

121 967

17 293

64,59%

133 137

0,92%

43,73%

2.5

122 782

92,22%

539

(945)

0,75 à <1,75

121 967

17 293

64,59%

133 137

0,92%

43,73%

2.5

122 782

92,22%

539

(945)

Entreprises - Autres

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

36 416

16 365

67,29%

47 427

3,70%

44,09%

2.5

66 839

140,93%

757

(1 814)

2,5 à <5

29 773

16 365

67,29%

40 784

3,00%

44,89%

2.5

55 944

1.3717

549

(350)

5 à <10

6 642

0,00%

6 642

8,00%

39,16%

2.5

10 895

164,03%

208

(1 465)

10,00 à <100,00

14 869

139

65,17%

14 959

15,63%

43,47%

2.5

34 662

231,71%

1 018

(1 846)

10 à <20

13 534

132

65,98%

13 621

15,00%

43,32%

2.5

31 223

229,22%

885

(1 769)

20 à <30

1 334

7

49,93%

1 338

22,00%

45,00%

2.5

3 438

2.5698

132

(77)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

5 684

50

50,00%

5 709

100,00%

43,56%

2.5

0,00%

2 486

(4 564)

Sous-total (catégorie d'expositions)

446 559

93 110

60,30%

502 706

2,34%

43,96%

2.5

369 751

73,55%

5 127

(9 647)

ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

image

ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

54 148

5 009

61,46%

57 226

0,12%

44,02%

2.5

13 389

23,40%

31

(23)

0,00 à <0,10

1 500

30

50,00%

1 515

0,05%

45,00%

2.5

202

13,34%

0,10 à <0,15

52 648

4 979

61,53%

55 711

0,13%

43,99%

2.5

13 187

23,67%

31

(23)

0,15 à <0,25

78 508

7 360

75,00%

84 028

0,20%

45,00%

2.5

27 145

32,30%

77

(114)

0,25 à <0,50

296 565

42 279

67,07%

324 923

0,39%

43,84%

2.5

138 742

42,70%

552

(441)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

377 134

46 270

66,86%

408 108

1,26%

43,76%

2.5

271 934

66,63%

2 253

(4 530)

Entreprises -

0,75 à <1,75

313 168

36 747

64,66%

336 963

1,09%

43,51%

2.5

214 469

63,65%

1 601

(2 028)

Petites ou moyennes

1,75 à <2,5

63 966

9 523

75,39%

71 145

2,04%

44,96%

2.5

57 465

80,77%

652

(2 502)

entreprises

2,50 à <10,00

165 429

13 310

57,25%

173 179

5,14%

43,53%

2.5

172 482

99,60%

3 868

(11 617)

2,5 à <5

80 790

7 531

49,81%

84 552

3,30%

43,35%

2.5

75 563

89,37%

1 213

(1 159)

5 à <10

84 638

5 779

66,95%

88 628

6,89%

43,70%

2.5

96 919

1.09355

2 655

(10 458)

10,00 à <100,00

28 545

2 755

70,48%

30 520

18,82%

44,39%

2.5

47 269

154,88%

2 544

(8 026)

10 à <20

16 496

1 503

74,99%

17 651

14,40%

44,96%

2.5

26 393

149,53%

1 143

(4 360)

20 à <30

9 811

1 202

64,67%

10 589

22,00%

43,31%

2.5

16 694

157,66%

1 009

(2 294)

30,00 à <100,00

2 238

49

75,02%

2 280

38,30%

45,00%

2.5

4 181

183,41%

393

(1 373)

100,00 (défaut)

44 891

2 709

62,66%

46 589

100,00%

43,41%

2.5

4 299

9,23%

20 223

(26 659)

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 045 220

119 692

66,13%

1 124 573

6,03%

43,86%

2.5

675 259

60,05%

29 548

(51 410)

EXPOSITIONS RENOUVELABLES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

6 167

66 461

175,23%

122 623

0,06%

27,78%

1,00

1 376

1,12%

20

(6)

0,00 à <0,10

2 984

49 699

169,25%

87 101

0,04%

27,70%

1,00

674

0,77%

9

(2)

0,10 à <0,15

3 183

16 762

192,93%

35 522

0,11%

27,98%

1,00

703

1,98%

11

(4)

0,15 à <0,25

2 635

9 227

202,73%

21 342

0,22%

27,98%

1,00

729

3,41%

13

(6)

0,25 à <0,50

2 295

6 151

210,28%

15 231

0,40%

27,92%

1,00

842

5,53%

17

(8)

0,50 à <0,75

1 823

2 935

231,97%

8 631

0,73%

27,68%

1,00

767

8,88%

17

(9)

0,75 à <2,50

3 844

5 455

254,79%

17 744

1,52%

28,22%

1,00

2 778

15,65%

76

(55)

0,75 à <1,75

3 756

5 256

254,70%

17 144

1,50%

28,18%

1,00

2 655

15,49%

72

(42)

Expositions

1,75 à <2,5

89

199

257,38%

600

2,04%

29,31%

1,00

123

20,43%

4

(14)

renouvelables

2,50 à <10,00

2 997

2 597

324,09%

11 417

5,35%

28,38%

1,00

4 323

37,87%

173

(176)

2,5 à <5

2 119

1 904

317,87%

8 174

4,23%

28,34%

1,00

2 692

32,94%

98

(85)

5 à <10

878

693

341,20%

3 242

8,17%

28,50%

1,00

1 631

50,29%

75

(90)

10,00 à <100,00

609

536

295,85%

2 203

22,13%

30,00%

1,00

1 756

79,73%

158

(108)

10 à <20

470

308

383,16%

1 653

15,56%

28,57%

1,00

1 182

71,53%

74

(77)

20 à <30

85

27

460,94%

211

29,05%

27,76%

1,00

185

87,68%

17

(15)

30,00 à <100,00

54

202

140,67%

339

49,89%

38,39%

1,00

389

114,78%

68

(16)

100,00 (défaut)

273

263

0,02%

273

100,00%

35,59%

1,00

47

17,20%

97

(296)

Sous-total (catégorie d'expositions)

20 643

93 624

190,98%

199 463

0,94%

27,92%

1,00

12 617

6,33%

572

(664)

AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON - PME

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

580 111

21 384

117,72%

605 699

0,07%

18,66%

1,00

21 653

3,58%

77

(93)

0,00 à <0,10

372 914

11 903

125,70%

388 071

0,04%

17,88%

1,00

9 015

2,32%

27

(34)

0,10 à <0,15

207 197

9 481

107,71%

217 628

0,11%

20,04%

1,00

12 638

5,81%

49

(59)

0,15 à <0,25

206 459

9 750

107,21%

217 143

0,22%

22,25%

1,00

22 229

10,24%

106

(112)

0,25 à <0,50

109 205

4 566

105,15%

114 246

0,39%

21,60%

1,00

16 558

14,49%

98

(192)

0,50 à <0,75

42 052

1 904

102,34%

44 174

0,73%

25,39%

1,00

10 540

23,86%

82

(163)

0,75 à <2,50

89 487

3 678

146,27%

95 379

1,41%

22,13%

1,00

25 945

27,20%

306

(1 023)

Autres expositions

0,75 à <1,75

85 253

3 671

146,37%

91 127

1,38%

22,29%

1,00

24 839

27,26%

290

(798)

sur la clientèle de

1,75 à <2,5

4 234

7

100,14%

4 251

2,04%

18,80%

1,00

1 106

26,02%

16

(224)

détail - non - PME

2,50 à <10,00

36 812

1 334

102,48%

39 216

5,17%

23,09%

1,00

14 407

36,74%

476

(2 023)

2,5 à <5

26 513

1 076

102,52%

28 265

4,08%

22,99%

1,00

10 062

35,60%

268

(925)

5 à <10

10 299

258

102,33%

10 950

8,01%

23,35%

1,00

4 345

39,68%

208

(1 099)

10,00 à <100,00

7 729

170

101,98%

9 630

20,38%

27,11%

1,00

6 076

63,09%

545

(1 519)

10 à <20

6 181

85

103,97%

6 901

15,99%

26,20%

1,00

3 897

56,47%

288

(1 170)

20 à <30

1 140

1

100,00%

2 222

29,05%

28,83%

1,00

1 736

78,11%

186

(209)

30,00 à <100,00

408

85

100,00%

507

42,09%

31,94%

1,00

443

87,28%

71

(140)

100,00 (défaut)

20 141

49

0,00%

20 141

100,00%

66,48%

1,00

4 468

22,18%

13 390

(13 202)

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 091 996

42 836

115,09%

1 145 627

2,37%

21,24%

1,00

121 875

10,64%

15 080

(18 326)

AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL – PME

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

120 575

17 071

150,05%

146 201

0,13%

28,46%

1,00

10 161

6,95%

54

(43)

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

120 575

17 071

150,05%

146 201

0,13%

28,46%

1,00

10 161

6,95%

54

(43)

0,15 à <0,25

258 278

51 562

168,62%

345 280

0,20%

21,24%

1,00

24 775

7,18%

152

(163)

0,25 à <0,50

300 517

49 399

168,75%

383 999

0,36%

20,17%

1,00

38 281

9,97%

292

(576)

0,50 à <0,75

5

42

225,66%

101

0,72%

30,01%

1,00

22

21,35%

0,75 à <2,50

373 835

55 472

159,97%

463 503

1,30%

24,11%

1,00

97 181

20,97%

1 374

(5 702)

Autres expositions

0,75 à <1,75

290 009

38 943

151,64%

349 594

1,05%

27,94%

1,00

82 345

23,55%

1 087

(2 048)

sur la clientèle de

1,75 à <2,5

83 826

16 529

179,59%

113 908

2,04%

12,35%

1,00

14 836

13,03%

287

(3 654)

détail - PME

2,50 à <10,00

170 385

19 582

155,00%

202 772

5,29%

29,33%

1,00

72 166

35,59%

3 153

(14 208)

2,5 à <5

91 576

9 670

142,23%

105 961

3,80%

34,72%

1,00

43 064

40,64%

1 398

(4 078)

5 à <10

78 809

9 912

167,46%

96 812

6,91%

23,43%

1,00

29 103

30,06%

1 755

(10 130)

10,00 à <100,00

36 531

2 004

145,31%

42 344

19,09%

29,58%

1,00

22 085

52,16%

2 545

(10 091)

10 à <20

33 383

1 656

154,81%

38 011

16,75%

28,88%

1,00

18 801

49,46%

1 924

(9 028)

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

3 148

347

100,00%

4 332

39,68%

35,76%

1,00

3 284

75,81%

621

(1 063)

100,00 (défaut)

66 089

4 342

0,01%

66 090

100,00%

66,64%

1,00

19 904

30,12%

44 040

(48 575)

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 326 216

199 475

159,43%

1 650 288

5,65%

25,46%

1,00

284 575

17,24%

51 611

(79 357)


CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS DES PME

image

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

56 745

1 513

100,00%

58 258

0,13%

22,95%

1,00

3 160

5,43%

17

(19)

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

56 745

1 513

100,00%

58 258

0,13%

22,95%

1,00

3 160

5,43%

17

(19)

0,15 à <0,25

100 188

3 280

100,00%

103 468

0,21%

23,55%

1,00

8 412

8,13%

52

(90)

0,25 à <0,50

136 584

4 118

100,00%

140 703

0,38%

23,78%

1,00

17 724

12,60%

130

(256)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Clientèle de détail - 

0,75 à <2,50

152 243

7 029

100,00%

159 272

1,21%

22,93%

1,00

40 116

25,19%

422

(2 176)

Expositions garanties

0,75 à <1,75

122 923

5 882

100,00%

128 805

1,01%

24,77%

1,00

32 690

25,38%

328

(941)

par des biens

1,75 à <2,5

29 320

1 147

100,00%

30 467

2,04%

15,13%

1,00

7 426

24,38%

94

(1 235)

immobiliers des

PME

2,50 à <10,00

84 358

3 806

100,00%

88 165

5,39%

25,79%

1,00

61 915

70,23%

1 239

(9 229)

2,5 à <5

44 926

2 849

100,00%

47 775

3,80%

27,67%

1,00

30 615

64,08%

502

(2 561)

5 à <10

39 432

957

100,00%

40 389

7,26%

23,56%

1,00

31 300

77,49%

737

(6 668)

10,00 à <100,00

14 990

190

100,00%

15 180

18,18%

26,38%

1,00

17 733

116,82%

736

(4 516)

10 à <20

14 140

190

100,00%

14 330

17,01%

26,77%

1,00

16 955

1.1832

673

(4 283)

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

851

0,00%

851

37,79%

19,77%

1,00

778

91,46%

63

(233)

100,00 (défaut)

14 577

0,00%

14 577

100,00%

55,73%

1,00

4 119

28,26%

8 124

(6 249)

Sous-total (catégorie d'expositions)

559 687

19 936

100,00%

579 624

4,29%

24,60%

1,00

153 179

26,43%

10 721

(22 534)

GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS N'APPARTENANT PAS À DES PME

image

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

3 319 369

50 024

100,00%

3 369 394

0,06%

14,05%

1,00

81 164

2,41%

298

(434)

0,00 à <0,10

2 241 800

30 484

100,00%

2 272 284

0,04%

13,68%

1,00

35 823

1,58%

114

(134)

0,10 à <0,15

1 077 569

19 540

100,00%

1 097 110

0,11%

14,83%

1,00

45 341

4,13%

184

(301)

0,15 à <0,25

562 652

13 291

100,00%

575 943

0,22%

15,46%

1,00

40 706

7,07%

194

(387)

0,25 à <0,50

399 860

9 652

100,00%

409 513

0,39%

15,70%

1,00

45 267

11,05%

254

(726)

0,50 à <0,75

147 139

3 540

100,00%

150 680

0,73%

17,35%

1,00

28 327

18,80%

191

(624)

0,75 à <2,50

360 657

7 073

100,00%

367 730

1,37%

16,29%

1,00

97 959

26,64%

831

(4 162)

Garantie par des

0,75 à <1,75

342 118

6 955

100,00%

349 073

1,33%

16,37%

1,00

92 123

26,39%

775

(2 897)

biens immobiliers

1,75 à <2,5

18 539

118

100,00%

18 657

2,04%

14,79%

1,00

5 836

31,28%

56

(1 265)

n'appartenant pas à

2,50 à <10,00

175 617

3 716

100,00%

179 333

5,16%

17,70%

1,00

111 600

62,23%

1 660

(8 380)

des PME

2,5 à <5

123 315

3 492

100,00%

126 808

4,02%

17,56%

1,00

69 894

55,12%

898

(3 851)

5 à <10

52 302

224

100,00%

52 526

7,93%

18,03%

1,00

41 706

79,40%

762

(4 529)

10,00 à <100,00

33 129

168

100,01%

33 297

19,79%

20,52%

1,00

39 498

118,63%

1 389

(4 740)

10 à <20

26 848

166

100,01%

27 014

16,46%

20,13%

1,00

31 111

115,17%

893

(3 522)

20 à <30

3 263

1

100,94%

3 264

29,05%

21,55%

1,00

4 394

134,61%

204

(444)

30,00 à <100,00

3 018

0,00%

3 018

39,54%

22,98%

1,00

3 993

132,29%

291

(774)

100,00 (défaut)

41 211

1

42,31%

41 211

100,00%

35,32%

1,00

8 199

19,89%

14 556

(11 159)

Sous-total (catégorie d'expositions)

5 039 633

87 465

100,00%

5 127 101

1,33%

14,94%

1,00

452 720

8,83%

19 373

(30 613)

Total (toutes catégories d’expositions)

9 529 953

656 139

120,22%

10 329 383

 

 

1.24

2 069 975

20,04%

132 032

(212 552)

PÉRIMÈTRE D'UTILISATION DE L'APPROCHE STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE) (EU CR6-A)   

image

Valeur exposée au risque au sens de

l’article 166 du CRR

pour les expositions en approche NI

Valeur exposée au risque totale des

expositions en

approche standard et en approche NI

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’utilisation

partielle permanente de

SA (%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’approche NI

(%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet d’un plan de déploiement (%)

1

Administrations centrales ou banques centrales

267 774

340 774

6,05%

93,95%

0,00%

1.1

Dont Administrations régionales ou locales

 

30 468

9,58%

90,42%

0,00%

1.2

Dont Entités du secteur public

 

161 171

5,00%

95,01%

0,00%

2

Établissements

1 816 505

1 918 298

3,70%

96,30%

0,00%

3

Entreprises

2 435 624

2 686 573

4,42%

95,58%

0,00%

3.1

Dont Entreprises - financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement

 

23 256

0,00%

100,00%

0,00%

3.2

Dont Entreprises - financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement

 

0,00%

0,00%

0,00%

Dont PME

 

1 430 175

0,00%

100,00%

0,00%

4

Clientèle de détail

8 702 104

8 576 084

0,01%

99,38%

0,62%

4.1

dont Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers PME

 

579 623

0,00%

100,00%

0,00%

4.2

dont Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers non-PME

 

5 127 098

0,00%

100,00%

0,00%

4.3

dont Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles

 

114 267

0,00%

100,00%

0,00%


Valeur exposée au risque au sens de

l’article 166 du CRR

pour les expositions en approche NI

Valeur exposée au risque totale des

expositions en

approche standard et en approche NI

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’utilisation

partielle permanente de

SA (%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’approche NI

(%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet d’un plan de déploiement (%)

4.4

dont Clientèle de détail - autres PME

 

1 578 143

0,00%

96,92%

3,08%

4.5

dont Clientèle de détail - autres non-

PME

 

1 176 953

0,03%

99,80%

0,16%

5

Actions

402 544

507 953

3,98%

96,02%

0,00%

6

Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit

82 271

100,00%

0,00%

0,00%

7

Total

13 624 550

14 111 952

1,79%

97,85%

0,37%


4.2.4 Utilisation des dérivés de crédit en couverture

La caisse régionale du Morbihan ne détient pas de dérivés de crédit.

EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (EU CR7)

image

image

 

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montant d’exposition

pondéré avant dérivés de crédit

Montant d’exposition pondéré réel

1

Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple

483 794

483 794

2

Administrations centrales et banques centrales

17 837

17 837

3

Établissements

93 078

93 078

4

Entreprises

372 880

372 880

4.1

dont Entreprises - PME

131 802

131 802

4.2

dont Entreprises - Financement spécialisé

15 130

15 130

5

Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée

2 069 975

2 069 975

6

Administrations centrales et banques centrales

7

Établissements

8

Entreprises

1 045 009

1 045 009

8.1

dont Entreprises - PME

675 259

675 259

8.2

dont Entreprises - Financement spécialisé

9

Clientèle de détail

1 024 966

1 024 966

9.1

dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté immobilière

153 179

153 179

9.2

dont Clientèle de détail - non-PME - Garanties par une sûreté immobilière

452 720

452 720

9.3

dont Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles

12 617

12 617

9.4

dont Clientèle de détail - PME - Autres

284 575

284 575

9.5

dont Clientèle de détail - non-PME - Autres

121 875

121 875

10

TOTAL (incluant expositions approches NI simple et avancée)

2 553 769

2 553 769

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                  126/216


APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

image

31/12/2024

 

 

(en milliers d'euros)

Total des expositions

 

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA

Protection de crédit  financée

 Protection de crédit  non financée

RWEA sans effets de

substitution (effets de réduction

uniquement)

 

RWEA avec effets de substitution

(effets de réduction et de substitution)

 

 

Partie des expositions

couverte par des sûretés

financières

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

sûretés éligibles (%)

Partie des expositions

couverte par des sûretés

immobilières

(%)

Partie des expositions

couverte par

des créances

à recouvrer

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres sûretés réelles (%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

formes de

protection de crédit financée (%)

Partie des expositions

couverte par des dépôts

en espèces

(%)

Partie des expositions

couverte par des polices

d'assurance vie (%)

Partie des expositions

couverte par des

instruments détenus par un tiers (%)

 

Partie des expositions

couverte par

des garanties

(%)

Partie des expositions

couverte par des dérivés de crédit (%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

Administrations centrales et banques centrales

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Établissements

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Entreprises

1 627 279

0,18%

19,14%

17,17%

1,42%

0,56%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,66%

0,00%

1 045 009

dont Entreprises -

PME

1 124 573

0,24%

22,81%

20,93%

1,33%

0,54%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,95%

0,00%

675 259

dont Entreprises - Financement spécialisé

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Dont Entreprises - Autres

502 706

0,03%

10,95%

8,75%

1,62%

0,59%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

369 751

Clientèle de détail

8 702 104

0,00%

28,16%

28,16%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

36,82%

0,00%

1 024 966

Dont Clientèle de détail - Biens immobiliers PME

579 624

0,00%

80,83%

80,83%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,17%

0,00%

153 179

Dont Clientèle de détail - Biens

immobiliers non-

PME

5 127 101

0,00%

38,65%

38,65%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

60,91%

0,00%

452 720

dont Clientèle de

détail - expositions renouvelables éligibles

199 463

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

12 617

31/12/2024

 

 

(en milliers d'euros)

Total des expositions

 

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA

Protection de crédit  financée

 Protection de crédit  non financée

RWEA sans effets de

substitution (effets de réduction

uniquement)

 

RWEA avec effets de substitution

(effets de réduction et de substitution)

 

 

Partie des expositions

couverte par des sûretés

financières

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

sûretés éligibles (%)

Partie des expositions

couverte par des sûretés

immobilières

(%)

Partie des expositions

couverte par

des créances

à recouvrer

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres sûretés réelles (%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

formes de

protection de crédit financée (%)

Partie des expositions

couverte par des dépôts

en espèces

(%)

Partie des expositions

couverte par des polices

d'assurance vie (%)

Partie des expositions

couverte par des

instruments détenus par un tiers (%)

 

Partie des expositions

couverte par

des garanties

(%)

Partie des expositions

couverte par des dérivés de crédit (%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

dont Clientèle de

détail - autres PME

1 650 288

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

4,30%

0,00%

284 575

dont Clientèle de

détail - autres non-

PME

1 145 627

0,00%

0,01%

0,01%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,84%

0,00%

121 875

Total

10 329 383

0,03%

26,74%

26,43%

0,22%

0,09%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

31,13%

0,00%

2 069 975

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           128/216

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

image

31/12/2024

 

Total des expositions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA

Protection de crédit  financée

 Protection de crédit  non financée

RWEA sans

 

(en milliers d'euros)

 

 

Partie des expositions

couverte par des sûretés

financières

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

sûretés éligibles (%)

Partie des expositions

couverte par des sûretés

immobilières

(%)

Partie des expositions

couverte par

des créances

à recouvrer

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres sûretés réelles (%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

formes de

protection de crédit financée (%)

Partie des expositions

couverte par des dépôts

en espèces

(%)

Partie des expositions

couverte par des polices

d'assurance vie (%)

Partie des expositions

couverte par des

instruments détenus par un tiers (%)

 

Partie des expositions

couverte par

des garanties

(%)

Partie des expositions

couverte par des dérivés de crédit (%)

effets de

substitution (effets de réduction

uniquement)

 

RWEA avec effets de substitution

(effets de réduction et de substitution)

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

Administrations centrales et banques centrales

320 662

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

17 837

Établissements

1 902 646

0,01%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

93 078

Entreprises

669 315

0,21%

5,64%

5,51%

0,13%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

372 880

dont Entreprises - PME

203 129

0,60%

16,87%

16,58%

0,29%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

131 802

dont Entreprises -

Financement spécialisé

21 333

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

15 130

Dont Entreprises - Autres

444 854

0,04%

0,78%

0,72%

0,06%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

225 948

Total

2 892 623

0,06%

1,31%

1,28%

0,03%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

483 794


4.2.5 Évolution des RWA
ÉTATS DES FLUX D’ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA) POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L’APPROCHE NOTATION INTERNE (EU CR8)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montant d'exposition pondéré

1

Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente

2 458 786

2

Taille de l’actif (+/-)

72 562

3

Qualité de l’actif (+/-)

22 343

4

Mises à jour des modèles (+/-)

5

Méthodologie et politiques (+/-)

6

Acquisitions et cessions (+/-)

7

Variations des taux de change (+/-)

79

8

Autres (+/-)

9

Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration

2 553 769

image

 

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                            130/216


4.2.6 Résultat du backtesting

Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est réalisé en central par Crédit Agricole SA.

On appelle backtesting dans les paragraphes suivants l’ensemble des méthodes et procédures visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les prévisions avec les résultats observés.

S’agissant du contrôle permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités, par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé par la Direction des risques de l’entité et comprend un représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l’objet de comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du Contrôle permanent de l’entité, ainsi qu’à la Direction des Risques Groupe.

Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est effectué annuellement par l’audit interne ou tout tiers expressément mandaté par ses soins. Le plan d’audit couvre notamment :

¡  les systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque ainsi que le respect des exigences minimales ; ¡ le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).

Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi de l’entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.

Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par l’entité portent sur :

¡  la qualité des données à l’entrée et à la sortie des systèmes ;

¡  la qualité des systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque sur les plans conceptuel et technique ; ¡ l’exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois pondérés.

Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la pertinence et de la performance des modèles de notation. Une première phase d’analyse principalement quantitative est fondée sur l’analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi que de ses principales variables explicatives.

Cet exercice permet également de détecter des changements significatifs dans la structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le backtesting débouche alors sur des décisions d’ajustement, voire de refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds de commerce révélatrice de l’impact des stratégies commerciales ou risques mises en œuvre par la Banque.

Sur l’ensemble du Groupe, le backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum annuellement par l’unité responsable de la méthode (Direction des Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées (révision de la méthode, recalibrage, effort de formation, recommandations en matière de contrôle…).

Ces contrôles ex post sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice 2021 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Administrations centrales et banques centrales

0,00 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE - ETABLISSEMENTS

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Etablissements

0,00 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

             


ENTREPRISES PME

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - PME

0,00 à <0,15

21

0,00%

0,12%

0,13%

0,48%

0,00 à <0,10

0,00%

0,05%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

21

0,00%

0,13%

0,13%

0,48%

0,15 à <0,25

68

0,00%

0,20%

0,20%

0,00%

0,25 à <0,50

123

0,00%

0,39%

0,37%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

169

1

0,59%

1,26%

1,29%

0,80%

0,75 à <1,75

116

1

0,86%

1,09%

0,94%

0,49%

1,75 à <2,5

53

0,00%

2,04%

2,04%

1,47%

2,50 à <10,00

82

1

1,22%

5,14%

5,53%

4,36%

2,5 à <5

28

0,00%

3,30%

3,80%

0,42%

5 à <10

54

1

1,85%

6,89%

6,43%

6,40%

10,00 à <100,00

14

0,00%

18,82%

15,46%

7,83%

10 à <20

14

0,00%

14,40%

15,46%

7,83%

20 à <30

0,00%

22,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

38,30%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

11

11

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Financement spécialisé

0,00 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

             

ENTREPRISES AUTRES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Autres

0,00 à <0,15

0,00%

0,08%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,04%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,12%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,34%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,92%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,92%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

3,70%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

3,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

8,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

15,63%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

15,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

22,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

100,00%

0,00%

0,00%

             


CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

a

b

c

d

e

f

g

h

Crédits aux petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière

0,00 à <0,15

356

0,00%

0,13%

0,13%

0,10%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

356

0,00%

0,13%

0,13%

0,10%

0,15 à <0,25

606

0,00%

0,21%

0,21%

0,15%

0,25 à <0,50

816

3

0,37%

0,38%

0,38%

0,25%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

1 002

5

0,50%

1,21%

1,24%

0,60%

0,75 à <1,75

784

3

0,38%

1,01%

1,02%

0,37%

1,75 à <2,5

218

2

0,92%

2,04%

2,04%

1,43%

2,50 à <10,00

465

14

3,01%

5,39%

5,23%

3,21%

2,5 à <5

251

5

1,99%

3,80%

3,80%

1,95%

5 à <10

214

9

4,21%

7,26%

6,90%

4,69%

10,00 à <100,00

95

16

16,84%

18,18%

17,82%

13,19%

10 à <20

85

9

10,59%

17,01%

15,54%

10,83%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

10

7

70,00%

37,79%

37,22%

33,29%

100,00 (défaut)

111

111

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE CRÉDITS AUX PARTICULIERS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Crédits aux particuliers garantis par une sûreté immobilière

0,00 à <0,15

26 731

3

0,01%

0,06%

0,06%

0,04%

0,00 à <0,10

18 644

1

0,01%

0,04%

0,04%

0,03%

0,10 à <0,15

8 087

2

0,03%

0,11%

0,11%

0,08%

0,15 à <0,25

4 460

4

0,09%

0,22%

0,22%

0,13%

0,25 à <0,50

3 325

8

0,24%

0,39%

0,40%

0,26%

0,50 à <0,75

1 280

3

0,23%

0,73%

0,73%

0,50%

0,75 à <2,50

2 622

32

1,22%

1,37%

1,40%

0,90%

0,75 à <1,75

2 488

31

1,25%

1,33%

1,37%

0,90%

1,75 à <2,5

134

1

0,75%

2,04%

2,04%

0,98%

2,50 à <10,00

1 261

73

5,79%

5,16%

5,30%

4,65%

2,5 à <5

864

39

4,51%

4,02%

4,06%

3,28%

5 à <10

397

34

8,56%

7,93%

8,00%

7,62%

10,00 à <100,00

251

46

18,33%

19,79%

18,00%

18,51%

10 à <20

221

32

14,48%

16,46%

15,79%

15,88%

20 à <30

11

5

45,46%

29,05%

29,05%

39,70%

30,00 à <100,00

19

9

47,37%

39,54%

37,25%

36,87%

100,00 (défaut)

351

351

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

CREDIT RENOUVELABLE QUALIFIE

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Crédit renouvelable qualifié

0,00 à <0,15

74 355

24

0,03%

0,06%

0,06%

0,04%

0,00 à <0,10

51 127

8

0,02%

0,04%

0,04%

0,02%

0,10 à <0,15

23 228

16

0,07%

0,11%

0,11%

0,08%

0,15 à <0,25

13 769

17

0,12%

0,22%

0,22%

0,14%

0,25 à <0,50

10 306

22

0,21%

0,40%

0,40%

0,27%

0,50 à <0,75

5 470

38

0,70%

0,73%

0,73%

0,54%

0,75 à <2,50

10 772

162

1,50%

1,52%

1,53%

1,19%

0,75 à <1,75

10 462

156

1,49%

1,50%

1,52%

1,18%

1,75 à <2,5

310

6

1,94%

2,04%

2,04%

1,47%

2,50 à <10,00

7 135

386

5,41%

5,35%

5,31%

4,44%

2,5 à <5

5 268

243

4,61%

4,23%

4,25%

3,54%

5 à <10

1 867

143

7,66%

8,17%

8,29%

6,96%

10,00 à <100,00

1 349

269

19,94%

22,13%

17,95%

18,49%

10 à <20

1 156

199

17,22%

15,56%

15,55%

15,46%

20 à <30

112

39

34,82%

29,05%

29,05%

36,52%

30,00 à <100,00

81

31

38,27%

49,89%

36,81%

36,84%

100,00 (défaut)

546

546

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%


CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE - AUTRES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Autres crédits aux petites et moyennes entités

0,00 à <0,15

1 691

0,00%

0,13%

0,13%

0,06%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

1 691

0,00%

0,13%

0,13%

0,06%

0,15 à <0,25

2 967

1

0,03%

0,20%

0,20%

0,07%

0,25 à <0,50

3 372

10

0,30%

0,36%

0,38%

0,18%

0,50 à <0,75

2

0,00%

0,72%

0,72%

0,00%

0,75 à <2,50

4 072

58

1,42%

1,30%

1,23%

0,60%

0,75 à <1,75

3 432

46

1,34%

1,05%

1,07%

0,54%

1,75 à <2,5

640

12

1,88%

2,04%

2,05%

0,89%

2,50 à <10,00

2 232

131

5,87%

5,29%

5,48%

3,89%

2,5 à <5

1 269

54

4,26%

3,80%

3,80%

2,53%

5 à <10

963

77

8,00%

6,91%

7,69%

5,68%

10,00 à <100,00

735

173

23,54%

19,09%

21,43%

20,58%

10 à <20

564

104

18,44%

16,75%

16,81%

14,75%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

171

69

40,35%

39,68%

36,70%

39,80%

100,00 (défaut)

915

915

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) DE PD) (EU CR9) - AUTRES CREDITS AUX PARTICULIERS

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Autres crédits aux particuliers

0,00 à <0,15

26 882

9

0,03%

0,07%

0,07%

0,05%

0,00 à <0,10

16 053

2

0,01%

0,04%

0,04%

0,03%

0,10 à <0,15

10 829

7

0,07%

0,11%

0,11%

0,08%

0,15 à <0,25

7 109

12

0,17%

0,22%

0,22%

0,15%

0,25 à <0,50

5 638

11

0,20%

0,39%

0,40%

0,27%

0,50 à <0,75

2 929

22

0,75%

0,73%

0,73%

0,57%

0,75 à <2,50

5 932

87

1,47%

1,41%

1,54%

1,17%

0,75 à <1,75

5 743

86

1,50%

1,38%

1,52%

1,19%

1,75 à <2,5

189

1

0,53%

2,04%

2,04%

0,66%

2,50 à <10,00

4 572

282

6,17%

5,17%

5,42%

5,27%

2,5 à <5

3 262

168

5,15%

4,08%

4,27%

4,00%

5 à <10

1 310

114

8,70%

8,01%

8,31%

8,44%

10,00 à <100,00

2 617

599

22,89%

20,38%

22,08%

22,60%

10 à <20

1 364

251

18,40%

15,99%

15,32%

17,43%

20 à <30

1 189

319

26,83%

29,05%

29,05%

27,45%

30,00 à <100,00

64

29

45,31%

42,09%

36,69%

42,58%

100,00 (défaut)

2 185

2 185

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Administrations centrales et banques centrales

0,00 à <0,15

18

0,00%

0,01%

0,01%

0,00%

0,00 à <0,10

18

0,00%

0,01%

0,01%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

1

0,00%

0,25%

0,25%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

2

0,00%

0,80%

0,80%

0,00%

0,75 à <1,75

2

0,00%

0,80%

0,80%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%


ETABLISSEMENTS

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Etablissements

0,00 à <0,15

316

0,00%

0,03%

0,03%

0,00%

0,00 à <0,10

316

0,00%

0,03%

0,03%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

2

0,00%

0,16%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

2

0,00%

0,28%

0,28%

0,00%

0,50 à <0,75

4

0,00%

0,60%

0,60%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

1

0,00%

3,00%

3,00%

0,00%

2,5 à <5

1

0,00%

3,00%

3,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

20,83%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

20,83%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

PMET

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - PMEt

0,00 à <0,15

80

0,00%

0,12%

0,11%

0,00%

0,00 à <0,10

10

0,00%

0,03%

0,04%

0,00%

0,10 à <0,15

70

0,00%

0,13%

0,12%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

475

1

0,21%

0,42%

0,39%

0,08%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

652

11

1,69%

1,26%

1,10%

0,47%

0,75 à <1,75

652

11

1,69%

1,20%

1,10%

0,47%

1,75 à <2,5

0,00%

1,93%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

240

23

9,58%

5,36%

4,67%

3,73%

2,5 à <5

169

8

4,73%

3,60%

3,22%

1,78%

5 à <10

71

15

21,13%

8,36%

8,12%

8,36%

10,00 à <100,00

74

15

20,27%

19,12%

18,49%

10,11%

10 à <20

36

11

30,56%

12,11%

15,00%

15,22%

20 à <30

38

4

10,53%

21,11%

21,79%

5,28%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

86

86

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

FINANCEMENT SPECIALISE

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Financement spécialisé

0,00 à <0,15

2

0,00%

0,00%

0,03%

0,00%

0,00 à <0,10

2

0,00%

0,00%

0,03%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

2

0,00%

0,16%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,30%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

2

0,00%

0,60%

0,60%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

1,90%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

1,90%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

AUTRES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Autres

0,00 à <0,15

124

0,00%

0,05%

0,07%

0,00%

0,00 à <0,10

73

0,00%

0,04%

0,04%

0,00%

0,10 à <0,15

51

0,00%

0,12%

0,12%

0,00%

0,15 à <0,25

1

0,00%

0,00%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

143

0,00%

0,39%

0,35%

0,21%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

114

0,00%

1,30%

1,05%

0,02%

0,75 à <1,75

111

0,00%

1,09%

1,02%

0,00%

1,75 à <2,5

3

0,00%

1,93%

1,93%

0,61%

2,50 à <10,00

23

3

13,04%

5,80%

5,04%

5,51%

2,5 à <5

14

1

7,14%

3,39%

3,08%

2,38%

5 à <10

9

2

22,22%

8,01%

8,09%

10,37%

10,00 à <100,00

3

1

33,33%

20,99%

24,57%

13,21%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

3

1

33,33%

20,99%

24,57%

13,21%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

13

13

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

Le calcul des taux de PD moyens à long terme est réalisé sans chevauchement de fenêtres temporelles.


APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) - CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE D'EXPOSITION (EU CR9 -1)

image

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CR9-1 « Approche fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a posteriori des probabilités de défaut par catégorie d'exposition ».

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                     147/216


4.3    Risque de contrepartie
INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCRA)

image

Le Groupe traite le risque de contrepartie pour l’ensemble de leurs expositions, que celles-ci soient constituées d’éléments du portefeuille bancaire ou du portefeuille de négociation. Pour les éléments inclus dans le portefeuille de négociation, le risque de contrepartie est traité en conformité avec les dispositions relatives à la surveillance prudentielle des risques de marché.

Le traitement prudentiel du risque de contrepartie pour les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire est défini réglementairement dans le règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Pour mesurer l’exposition au risque de contrepartie sur les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire, le groupe Crédit Agricole utilise l’approche standard (art. 274) ou la méthode du modèle interne (art. 283).

Le risque de contrepartie est encadré par plusieurs indicateurs selon la nature des opérations engagées et des sous-catégories de risque de contrepartie encourus :

Risque de variation :

¡  Exposition maximale future des transactions vis-à-vis d’une même contrepartie, en tenant compte des contrats de netting/collatéral en vigueur avec cette contrepartie. L’exposition maximale future est calculée à l’aide d’un modèle interne (pour CACIB – modèle validé en 2014) ou de l’approche standard SA-CCR (pour les autres entités du groupe Crédit Agricole – modèle réglementaire en vigueur depuis juin 2021) ;

¡  Nominal des transactions de repo/reverse repos et de prêts/emprunts de titres vis-à-vis d’une même contrepartie.

Risque de livraison : valeurs des actifs (cash ou titres à recevoir d’une contrepartie à une date donnée, alors que l’entité aura livré à la même date, les actifs qu’elle doit en retour (ex. : opérations de change livrable réglées en dehors d’une chambre de compensation telle que Continuous Linked Settlement, ou prêts/emprunts de titres dont la livraison s’effectue « Free of payment »).

Sur les contreparties centrales (CCP) :

¡  Valeurs des actifs (titres ou cash) déposés auprès de la CCP afin de couvrir ses exigences de marge initiale ;

¡  Risque de variation sur les opérations compensées par la CCP, en tenant compte des appels et versements de marges de variation, effectués par cette CCP;

¡  Exposition à son fonds de défaut.

Les équipes commerciales demandent des limites appropriées au profil de risque de la contrepartie et au volume d’opérations envisagé avec elle.  Les limites sont approuvées par les titulaires d’une délégation de risque de contrepartie adéquate, sur la base d’un avis risque émis par un représentant de la Ligne Métier Risque de l’entité.  Cet avis indépendant résulte d’une analyse de de plusieurs facteurs :

¡  l’appétit en risque de l’entité sur le secteur ou la zone géographique de la contrepartie ;

¡  les fondamentaux de la contrepartie : notation interne et le cas échéant externe, bilan, volumétrie d’activité, résultats, NAV pour les contreparties de type fonds ; ¡ les politiques sectorielles applicables (critères ESG) ;

¡  le cadre contractuel/les garanties apportées par la contrepartie (Independant Amount, contrat de collatéral, pledge…) ; ¡ les produits/les maturités de transaction envisagés.

Les CCP font l’objet d’une procédure risque spécifique qui tient compte de leurs spécificités et du fait qu’EMIR et les réglementations équivalentes dans d’autres juridictions, obligent les entités du groupe Crédit Agricole à compenser certains instruments sur une CCP agréée.  Au sein de CACIB par exemple, les limites sur les CCP sont décidées au plus haut niveau (Direction Générale). Adhérer à une nouvelle CCP, de manière directe ou indirecte via un « clearing broker », compenser un nouveau type d’instrument sur une CCP existante sont examinés par l’ensemble des fonctions support concernées en comité « nouveaux produits » ou « comité CCP

».

Le groupe Crédit Agricole n’affecte pas, ex-ante, de fonds propres aux contreparties individuelles. Les exigences de fonds propres sont calculées globalement, sur l’ensemble des portefeuilles des entités, selon la méthode SA-CCR ou un modèle interne, en fonction de l’entité.   

Des compléments d’information sur le Risque de contrepartie sont donnés dans le chapitre partie « Gestion des risques » du RFA : 

¡  méthode de fixation des limites de crédit, se reporter dans la section 4 Risque de Crédit II.2.2 « Mesure du risque de crédit » ; ¡ politiques relatives aux garanties et autres mesures d'atténuation du risque de crédit, se reporter dans la section 4 Risque de Crédit.II.4 « Mécanismes de réduction du risque de crédit » ;

¡  politiques relatives au risque de corrélation, se reporter dans la section 4 Risque de Crédit.II.2.2 « Mesure du risque de crédit ».

4.3.1 Exposition au risque de contrepartie par approche
ANALYSE DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR APPROCHE (EU CCR1)

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4.3.2    Exposition au risque de contrepartie en méthode standard
EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES RISQUES (EU CCR3)

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4.3.3    Exposition au risque de contrepartie en méthode avancée
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

image


PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

image

PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

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ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

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ENTREPRISES - AUTRES

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ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

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CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ

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CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS

PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

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4.3.4    Sûretés
COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)

image

31/12/2024

                 

(en milliers d'euros)

Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés

Sûretés utilisées dans des OFT

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

1

Espèces — monnaie nationale

70 140

1 444

2

Espèces — autres monnaies

3

Dette souveraine nationale

43 006

4

Autre dette souveraine

5

Dette des administrations publiques

48 824

6

Obligations d’entreprise

7

Actions

8

Autres sûretés

9

Total

70 140

48 824

44 450


4.3.5    Etats des flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) (CCR7)

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) ».

4.3.6 Expositions sur les contreparties centrales (CCP)
EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP) (EU CCR8)

image

(en milliers d'euros)

31/12/2024

Valeur exposée au risque 

Montant d’exposition pondéré (RWEA)

1

Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)

 

2

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l'exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance); dont

3

i) Dérivés de gré à gré

4

ii) Dérivés négociés en bourse

5

iii) Opérations de financement sur titres

6

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

7

Marge initiale faisant l'objet d'une ségrégation

8

Marge initiale ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

9

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

10

Contributions non financées au fonds de défaillance

11

Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)

 

12

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l'exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance); dont

13

i) Dérivés de gré à gré

14

ii) Dérivés négociés en bourse

15

iii) Opérations de financement sur titres

16

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la

compensation multiproduits a été approuvée

17

Marge initiale faisant l'objet d'une ségrégation

18

Marge initiale ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

19

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

20

Contributions non financées au fonds de défaillance

4.3.7    CVA

Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle charge en fonds propres au titre de la volatilité du

Credit Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs résumée sous le terme “Risque CVA” dont l’objectif est de tenir compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos contreparties.

Selon ce dispositif prudentiel, les établissements utilisent une formule réglementaire (“méthode standard”) ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au titre du risque spécifique de taux en méthode avancée (“VaR CVA”).

L’exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la base des expositions positives anticipées sur les transactions sur produits dérivés OTC face aux contreparties “Institutions financières” hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de marché au titre du risque spécifique de taux.

EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L’AJUSTEMENT DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur exposée au risque

Montant d’exposition pondéré

(RWEA)

1

Total des opérations soumises à la méthode avancée

2

i) composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)

3

ii) composante VaR en situation de tensions (y compris le

multiplicateur 3 ×)

4

Opérations soumises à la méthode standard

60 663

26 046

EU-4

Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)

5

Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de CVA

60 663

26 046

4.4    Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)

image

Dispositif de gestion des sûretés réelles reçues

Les principales catégories de sûreté réelle prises en compte par l’établissement sont décrites dans la partie “Gestion des risques – Risque de crédit – Garanties reçues et sûretés”.

Les sûretés font l’objet d’une analyse spécifique à l’octroi afin d’apprécier la valeur de l’actif, sa liquidité, sa volatilité, la corrélation entre la valeur de la sûreté et la qualité de la contrepartie financée. Quelle que soit la qualité de la sûreté, le premier critère de décision reste la capacité de remboursement du débiteur, générée par son activité opérationnelle, à l’exception de certains financements de négoce.

Pour les sûretés financières, un taux de couverture minimal de l’exposition par la sûreté est généralement inclus dans les contrats, avec des clauses de réajustement. Leur valorisation est réactualisée en fonction de la fréquence des appels de marge et des conditions de variabilité de la valeur des actifs financiers apportés en sûreté ou trimestriellement a minima.

Le taux de couverture minimal (ou la décote appliquée à la valeur de la sûreté dans les traitements en vertu du Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (CRR) et de la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014) est déterminé à l’aide de la mesure de la dérive pseudo-maximale de la valeur des titres à la date de revalorisation. Cette mesure est calculée avec un intervalle de confiance de 99 % pour un horizon de temps qui couvre la période entre chaque revalorisation, le délai entre la date de défaut et le début de la cession des titres et la durée de la liquidation. Cette décote intègre aussi le risque d’asymétrie des devises lorsque les titres et l’exposition couverte sont libellés dans des devises différentes. Des décotes supplémentaires sont appliquées lorsque la taille de la position en actions laisse présager une cession par bloc ou lorsque le débiteur et l’émetteur des titres appartiennent à un même groupe de risque.

D’autres types d’actifs peuvent constituer la sûreté réelle. C’est notamment le cas pour certaines activités telles que le financement d’actifs dans le domaine de l’aéronautique, du maritime, de l’immobilier ou du négoce de matières premières Ces métiers sont pratiqués par des middle office dont l’expertise repose en particulier sur la valorisation des actifs financés.

Fournisseurs de protection

Deux grands types de garantie sont principalement utilisés (hors garanties intragroupe) : les assurances de crédit export souscrites par la Banque et les garanties inconditionnelles de paiement.

Les principaux fournisseurs de garantie personnelle (hors dérivés de crédit) sont les agences de crédit export qui relèvent pour la plupart du risque souverain. Les plus importantes agences sont la BPI (France), Euler Hermès (Allemagne) et Sace SPA (Italie).

Utilisation par le Crédit Agricole des techniques de réduction de risque en couverture de certains de ses engagements vis-à-vis de tiers

Crédit Agricole peut recourir également à des techniques de réduction de risque pour couvrir certaines de ses opérations vis-à-vis de tiers, notamment des opérations de refinancement. Ces dernières peuvent contenir une clause de collatéralisation supplémentaire en cas de dégradation de la qualité de crédit de Crédit Agricole S.A entité sociale.  A titre d’illustration, à fin 2021, en cas de baisse d’un cran de la notation de cette qualité de crédit, le Groupe devrait remettre aux contreparties de ces opérations de refinancement un supplément global de sûretés de 287 millions d’euros.

Dérivés de crédit utilisés en couverture

La Caisse Régionale n’a aucune exposition à la vente ou à l’achat de dérivés de crédit.

APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CR3) 

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable non garantie 

Valeur comptable garantie

                 

 

Dont garantie par des sûretés 

Dont garantie par des

garanties financières

Dont garantie par des

dérivés de crédit

1

Prêts et avances

4 167 446

7 312 726

3 959 022

3 353 704

2

Titres de créance

592 803

33 983

33 983

3

Total

4 760 249

7 346 709

3 959 022

3 387 687

4

Dont expositions non performantes

21 323

71 663

43 654

28 009

EU-5

Dont en défaut

EXPOSITIONS SUR DERIVES DE CREDIT (CCR6)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau CCR6 Expositions sur dérivés de crédit »

4.5    Expositions sur actions du portefeuille bancaire

Les expositions sur actions du groupe Crédit Agricole, hors portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus “conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur ou qui présentent une nature économique similaire”. Il s’agit principalement :

¡  des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds d’investissements ;

¡  des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou échangeables en actions ; ¡ des options sur actions ;

¡  des titres super subordonnés.

Les techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées sont décrites dans l’annexe 1.2 aux états financiers “Principes et méthodes comptables”.

MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION INTERNE (EU CR10.5)

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31/12/2024

Catégories

(en milliers d'euros)

Exposition au bilan

Exposition hors bilan

Pondération de risque

Valeur exposée au risque

Montant d'exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Expositions sur capitalinvestissement

37 010

190%

37 010

70 319

296

Expositions sur actions cotées

133 327

290%

133 327

386 650

1 067

Autres expositions sur actions

232 207

370%

232 207

859 164

5 573

Total

402 544

 

402 544

1 316 133

6 936

Le montant cumulé des plus-values ou moins-values réalisées sur les ventes et liquidations sur la période sous revue est présenté dans l’annexe 4 aux états financiers “Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres”.


4.6    Expositions de titrisation 
4.6.1 Valeurs exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire génératrices d’emplois pondérés
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE TITRISATION (EU SECA)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1)

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR OU MANDATAIRE (SEC3)

image

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.
EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME INVESTISSEUR (SEC4)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS TITRISÉES PAR L'ÉTABLISSEMENT - EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE CRÉDIT (SEC5) 

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (SEC2)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                             166/216


4.7    Risques de marché

La Caisse Régionale du Morbihan ne remonte pas de montants significatifs en matière d’emplois pondérés sur le risque de marché. Elle n’est pas concernée par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché.

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE DE MARCHÉ (EU MRA)

image

La Caisse Régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas significatifs.

4.7.1 Expositions aux risques de marché du portefeuille de négociation
EMPLOIS PONDÉRÉS DES EXPOSITIONS EN MÉTHODE STANDARD (EU MR1)

image

La Caisse Régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR1.

4.7.2 Expositions en méthode modèle interne
RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE DU MODÈLE INTERNE (EU MR2-A

image

La Caisse Régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR2-A

ETAT DES FLUX D'APR RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHE DANS LE CADRE DE L'APPROCHE DE MODÈLE INTERNE (EU MR2-B)

image

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR2-B « Etat des flux d'APR relatifs aux expositions au risque de marche dans le cadre de l'approche de modèle interne ».

4.7.3 Valeurs résultantes de l’utilisation des modèles internes
EXIGENCES DE PUBLICATION D’INFORMATIONS QUALITATIVES POUR LES ÉTABLISSEMENTS UTILISANT UNE AMI (EU MRB)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR2B « Exigences de publication d’information qualitatives pour les établissements utilisant une approche des modèles internes (AMI).

VALEUR DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION SELON L’APPROCHE DES MODÈLES INTERNES (AMI) (MR3)

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La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR3 « Valeur du portefeuille de négociation selon l’approche des modèles internes (AMI) ».

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Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                      167/216

4.7.4 Backtesting du modèle de VAR (MR4)

La Caisse régionale du Morbihan n’est pas concernée par la publication du tableau MR4 « Backtesting du modèle de VAR ».

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Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                      168/216


4.8    Risque opérationnel
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL (EU ORA)

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Méthodologie de calcul des fonds propres en méthode avancée

Le groupe Crédit Agricole a obtenu l’autorisation de l’ACPR pour utiliser, au 1er janvier 2008, la méthode avancée (AMA - Advanced Measurement Approach) pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque opérationnel pour les principales entités du Groupe. Les autres entités du Groupe utilisent l’approche standard, conformément à la réglementation.

Organisation et dispositif de surveillance Politique du risque opérationnel

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans chaque entité (CR ou filiale) est sous la responsabilité du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques).

-      La politique de gestion des risques opérationnels est proposée par le Directeur Général.  Le Conseil d’Administration est informé de l’évolution du coût du risque. Il est informé annuellement des limites de risques décidées par le Directeur Général, et lors de dépassement, des mesures mises en œuvre pour prévenir le risque ou en atténuer ses effets en cas de nouvelle occurrence.

-      Le pilotage du dispositif des Risques opérationnels est confié à une personne dédiée indépendante de toute fonction de contrôle périodique et de gestion « opérationnelle » : le Manager Risque Opérationnel (MRO) qui est sous la responsabilité du RFGR (Responsable Fonction Gestion des Risques).

-      La supervision est assurée par le Comité de Contrôle Interne (CCI) de la CR. Ce comité est l’instance de suivi du dispositif d’analyse et de gestion des risques opérationnels, mis en œuvre au sein de la Caisse Régionale, dans le cadre de la réforme Bâle.

 

Dispositif de surveillance du risque opérationnel

L’organisation de la gestion des risques opérationnels à la Caisse Régionale du Morbihan s’intègre dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe. 

Le MRO participe à l’élaboration des normes, référentiels, méthodologies et outils Groupe d’évaluation et de suivi des risques opérationnels définis par DRG et maintient les référentiels de son propre périmètre. 

Le dispositif de maîtrise des Risques Opérationnels doit être organisé afin de pouvoir :

-      Identifier et évaluer qualitativement les risques opérationnels au travers d’une cartographie, complétée par la mise en place d’indicateurs et de plans d’actions permettant la surveillance des processus les plus sensibles. La campagne 2022 était ouverte depuis le 1er Juin 2022, et la fermeture de la campagne était prévue au 30 Mars 2023 ;

-      Définir des dispositifs d’appétit pour le risque et de stratégie risque dont le Risque Opérationnel est une composante ;

-      Collecter des incidents risque opérationnel, avec une consolidation dans une base de données (outil groupe) permettant la mesure et le suivi du coût du risque et avec un contrôle de la qualité des données collectées ;

-      Rapprocher Les conséquences financières consécutives à un incident avec la comptabilité ; 

-      Remonter des alertes dans le respect des délais ;

-      Calculer l’Exigence en Fonds Propres réglementaires et économiques au titre du Risque Opérationnel dont la couverture annuelle de l’ensemble des pertes correspond à un seuil de confiance de 99.9%. La campagne d’analyse des scénarii majeurs pour le calcul de l’EFP commence à la mi-juin et se clôture à la mi-décembre de la même année ; 

-      Etablir et reporter semestriellement un tableau de bord des risques opérationnels comprenant des indicateurs clés de risque (KRI). 

 

Calcul et allocation des fonds propres

Les principales entités du Groupe Crédit Agricole utilisent l’approche des mesures avancées (AMA). L’utilisation de l’AMA pour ces entités a été validée par l’Autorité de contrôle prudentiel en 2007. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son dispositif de gestion des Risques Opérationnels, parmi les différentes méthodes de calcul de l’exigence en capital, le Groupe Crédit Agricole a opté pour une approche de « mesure avancée AMA » appliquée pour les entités ayant un dispositif plus élaboré, déployée auprès des Caisses Régionales.

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel unique de type Loss Distribution Approach qui est une modélisation de la distribution de pertes selon une dimension fréquence et sévérité. Les facteurs internes (évolution du profil de risque de l’entité) sont pris en compte en fonction :

-      de l’évolution de l’entité (organisationnelle, nouvelles activités…) ;

-      de l’évolution des cartographies de risques ;

-      d’une analyse de l’évolution de l’historique de pertes internes et de la qualité du dispositif de maîtrise du risque au travers notamment du dispositif de contrôles permanents.

L’assurance est reconnue comme un facteur d’atténuation sous condition du respect de critères d’éligibilité, uniquement pour les polices certifiées Bâle II et avec une limite de réduction de 20%

Pour les Caisses Régionales, une mutualisation des données internes est mise en œuvre permettant de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus et d’un profil de risque plus complet. Compte tenu de cette mutualisation les données internes sont distribuées pour chaque Caisse Régionale selon une clé de répartition (coût du risque et PNB). 

Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d’experts est mené afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les scénarios majeurs.

Techniques d’assurance pour la réduction du risque opérationnel Assurance et couverture des risques opérationnels

La couverture du risque opérationnel du Crédit Agricole du Morbihan par les assurances est mise en place dans une perspective de protection de son bilan et de son compte de résultat. Pour les risques de forte intensité, des polices d’assurance par Crédit Agricole S.A. pour son propre compte et celui de ses filiales auprès des grands acteurs du marché de l’assurance et auprès de la CAMCA pour les Caisses Régionales. Elles permettent d’harmoniser la politique de transfert des risques relatifs aux biens et aux personnes et la mise en place de politiques d’assurances différenciées selon les métiers en matière de responsabilité civile professionnelle et de fraude. Les risques de moindre intensité sont gérés directement par les entités concernées.

En France, les risques de responsabilité civile vis à vis des tiers sont garantis par des polices de Responsabilité Civile Exploitation, Générale, Professionnelle. Il est à noter que les assurances de dommages aux biens d’exploitation (immobiliers et informatiques) incorporent également une garantie des recours des tiers pour tous les immeubles exposés à ces risques.

Les polices “éligibles Bâle 2” sont ensuite utilisées au titre de la réduction de l’exigence de fonds propres au titre du risque opérationnel (dans la limite des 20 % autorisés).

Les risques combinant une faible intensité et une fréquence élevée qui ne peuvent être assurés dans des conditions économiques satisfaisantes sont conservés sous forme de franchise ou mutualisés au sein du Groupe Crédit Agricole.

Les polices Pertes d’exploitation, Fraude et Tous risques valeurs, responsabilité civile professionnelle du Groupe et responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux ont été renouvelées en 2024.

À noter qu’à partir de 2020, dans le cadre d’une politique de couverture de l’ensemble du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale du Morbihan a souscrit à des polices spécifiques aux cyber risques émergents pour faire face à la cybermenace le cas échéant.

La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d’assurances suivantes dans la perspective d’une protection de son bilan et de son compte de résultat :

 

Assurance automobile mission collaborateurs

Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés d’une part, par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels, et d’autre part, par les administrateurs de la Caisse Régionale du Morbihan et des Caisses Locales affiliées, au cours des trajets dans l’exercice de leur mandat (véhicules n’appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages corporels du conducteur dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.

Assurance automobile flotte 

Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages corporels du conducteur, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.

Assurance individuelle accident agression

Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d’agression, d’attentat et de hold-up causés à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits en dehors du personnel de la Caisse Régionale du Morbihan.

Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux.

Assurance responsabilité civile exploitation

Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l’exploitation de l’entreprise, atteinte à l’environnement.

Assurance multirisques bureaux – dommages aux biens

Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l’activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l’occasion d’un incendie, d’une explosion, de dommages électriques, d’un dégât des eaux, d’un bris de glace, d’un vol ou de détériorations consécutives et prise en charge des « frais supplémentaires » (relogement, location de matériels, heures supplémentaires du personnel, sous-traitance informatique, reconstitution des archives et des média informés, frais et honoraires d’expert) subis par la Caisse Régionale du Morbihan consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux / dommages aux biens.

Assurance globale de banque (trois polices d’assurance : détournement / escroquerie, compartiments loués, garanties optionnelles)

Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l’indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :

-        D’un détournement ou d’une escroquerie,

-        Du vol, de la destruction ou de la détérioration des biens déposés par les clients dans les compartiments mis à leur disposition,

-        Du vol, de la destruction ou de la détérioration de valeurs,

-        Du vol et de la détérioration du matériel de sécurité,

-        De la perte des valeurs entreposées dans un DAB consécutive à un hold-up, un cambriolage, un incendie ou un dégât des eaux.

 

Assurance responsabilité civile banquier

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l’égard d’autrui par :

-        Les administrateurs et dirigeants sociaux de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales, dans l’exercice de leur mandat et pouvant aboutir à une sanction civile à titre personnel,

-        La caisse régionale du Morbihan, dans le cadre de son activité professionnelle.

 

Assurance responsabilité civile courtage

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la caisse régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d’assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques. 

 

Assurance garantie financière intermédiaire en assurance

Objet du contrat : engagement de cautionnement, limité au remboursement aux assurés des fonds confiés au souscripteur au titre de l’activité de courtage d’assurances. 

 

 

 

Assurance responsabilité civile agent immobilier

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, y compris les frais de défense, à l’égard d’autrui en raison de ses activités d’agent immobilier : transactions sur immeubles ou fonds de commerce, gestion immobilière, syndic de copropriété.  

 

Assurance garantie financière agent immobilier 

Objet du contrat : engagement de garantie autonome, limité au remboursement et à la restitution des fonds, effets ou valeurs, ayant pour origine un versement ou une remise effectué(e) entre les mains de la Caisse Régionale du Morbihan dans le cadre de ses activités d’agent immobilier.

 

Assurance Individuelle accident salariés – vie professionnelle 

Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les salariés à l’occasion de l’exercice de leur activité professionnelle, y compris lors des trajets professionnels. 

 

Assurance Individuelle accident administrateurs – mandat

Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les administrateurs de la caisse régionale du Morbihan et des Caisses Locales affiliées à l’occasion de leur mandat, y compris lors des trajets.

Assurance cyber sécurité

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la caisse régionale du Morbihan peut être amenée à supporter en cas d’attaques malveillantes du Système d’Information, pertes et/ou divulgations de données, pannes informatiques, erreurs humaines…

4.8.1 Exigences de fonds propres et montants de RWA au titre du risque opérationnel 
EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)

image

 

 

 

              Activités bancaires

Indicateur pertine

nt

Exigences de fonds propres

Montant d’exposition au risque

Exercice  n-3

Exercice  n-2

Précédent exercice

010

Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)

020

Activités bancaires en approche standard (TSA) / en approche standard de remplacement (ASA)

241

3 009

En approche standard (TSA):

030

Financement des entreprises (CF)

040

Négociation et vente institutionnelle (TS)

050

Courtage de détail  (RBr)

060

Banque commerciale (CB)

070

Banque de détail (RB)

4 744

(1 606)

1 274

080

Paiement et règlement (PS)

090

Services d'agence (AS)

100

Gestion d'actifs (AM)

En approche standard de remplacement (ASA):

110

Banque commerciale (CB)

120

Banque de détail (RB)

130

Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)

252 205

247 144

249 315

26 734

334 181


5.      RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

image

5.1    Gestion du Risque de Liquidité
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ (EU LIQA) 

image

 

5.1.1 Stratégie et processus de gestion du risque de liquidité

La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en matière de gestion du risque de liquidité s’articule autour de quelques grands principes :

¡  Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de faire face à une éventuelle crise de liquidité. ¡ Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.

¡  Un dispositif robuste de pilotage et d’encadrement du risque de liquidité.

Le Groupe s’assure de la diversification de ses sources de financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et corporate), la devise et le pays de la contrepartie. 

5.1.2 Structure et organisation de la fonction de gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.  

Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du Groupe. 

La direction des risques Groupe assure un second regard sur la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes, indicateurs, limites via sa participation aux instances de gouvernance de la liquidité.

5.1.3 Centralisation de la liquidité et interactions intra-groupe

La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA centralise la majorité des refinancements et redistribue les excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l’accès aux marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit Agricole S.A.

Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C’est notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.

5.1.4 Systèmes de reporting et de mesure du risque de liquidité

Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s’effectue via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe.  

Via un plan de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet d’identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l’échéancier de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le Groupe :

¡  Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » : bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du refinancement court terme et long terme, etc.

¡  Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM. 

Ce dispositif est complété d’outils de gestion apportant une vision quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production quotidienne du LCR).

La gestion de la liquidité est également intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires / Plan moyen terme.

5.1.5 Couverture du risque de liquidité

Les politiques d’atténuation du risque de liquidité mises en œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise. Cela passe essentiellement par le fait de : ¡ disposer d’une structure de bilan solide, privilégiant le refinancement moyen long terme et limitant le recours au refinancement court terme. A ce titre le Groupe s’est fixé un objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et d’une limite en matière de refinancement court terme net.

¡  maîtriser l’empreinte du Groupe sur le marché du refinancement, ¡ diversifier ses sources de refinancement de marché.

Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à disposer d’actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire face à des sorties significatives de liquidité en période de crise de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :

¡  dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),

¡  titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque de variation de valeur, ¡ et créances mobilisables en banque centrale. 

5.1.6 Plan d’urgence liquidité

Crédit Agricole S.A. dispose d’un Plan d’urgence à mettre en œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d’urgence du Groupe s’applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de gestion et d’encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de la situation de crise :

¡  Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des mesures de faible ampleur. 

¡  Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens inhabituels pour faire face à la crise.

¡  Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens exceptionnels pour faire face à la crise.

Les indicateurs servant à l’éventuel déclenchement du Plan d’urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A..

Le dispositif s’appuie sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan d’urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la direction générale. Le plan d’urgence Groupe fait l’objet de tests de manière annuelle.

5.1.7 Stress-tests liquidité

L’établissement s’assure qu’il dispose d’un volant d’actifs liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de liquidité. Il s’agit notamment de titres liquides sur le marché secondaire, de titres susceptibles d’être mis en pension, ou bien encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques Centrales.

Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en termes de durée de survie sur les 3 scénarios suivants : ¡ Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un an.

¡  Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n’est pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.

¡  Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale et sévère, à la fois spécifique à l’établissement c’est-à-dire affectant sa réputation, et systémique c’est-à-dire affectant l’ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à un mois.

En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu d’hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré « passé » si les actifs liquides permettent de maintenir une liquidité positive sur toute la période de stress.

 

5.1.8 Pilotage et gouvernance

L’appétence au risque de liquidité est définie chaque année par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des seuils d’alerte et des limites sur les indicateurs clé du dispositif de suivi du risque de liquidité :

¡  Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport aux exigences réglementaires (soit un seuil d’appétence pour le LCR à 110%).

¡  Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves de liquidité font également l’objet de seuils d’alerte et limites. 

             

Principaux indicateurs d’appétence et de gestion du risque de liquidité suivis par la Caisse Régionale du Crédit Agricole au 31/12/2024 :

LCR

NSFR

PRS

Stress

Réserves (vision modèle interne)

Caisse régionale du Morbihan

Global > 0

Systémique > 0

Idiosyncratique > 0

112,24 %

106,09 %

279 M€

892M€

Le dispositif de pilotage interne est complété par d’autres mesures du risque de liquidité (concentration du refinancement moyen long terme par contreparties, échéances et devises, sensibilité au refinancement de marché court terme, empreinte de marché, niveau d’encombrement des actifs, besoins de liquidité contingents) suivies au niveau Groupe et déclinées à différents niveaux (paliers de sous-consolidation des filiales et Caisses Régionales).

Le Groupe établit annuellement une déclaration concernant l’adéquation des dispositifs de gestion du risque de liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de liquidité mis en place sont adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration, approuvée par le Conseil d’Administration de Crédit Agricole SA, est adressée à la Banque Centrale Européenne, en tant que superviseur du Groupe.


RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE COURT TERME _ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1) 

image

LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/03/2024, 30/06/2024, 30/09/2024 et 31/12/2024 (*moyenne des 12 dernières mesures de fin de mois) 

A noter : les ratios LCR moyens reportés dans le tableau ci-dessus correspondent désormais à la moyenne arithmétique des 12 derniers ratios de fins de mois déclarés sur la période d’observation, en conformité avec les exigences du règlement européen CRR2

(en milliers d'euros)

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

EU 1a

TRIMESTRE SE TERMINANT LE

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2024

30/06/2024

EU 1b

Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes

12

12

12

12

ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)

 

1

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

704 859

735 057

SORTIES DE TRÉSORERIE

 

2

Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont :

3 029 998

3 006 263

177 790

179 509

3

Dépôts stables

2 039 071

2 041 676

101 954

102 084

4

Dépôts moins stables

990 926

964 587

75 837

77 425

5

Financements de gros non garantis

684 456

710 190

458 505

456 587

6

Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des réseaux de banques coopératives

160 462

198 679

36 222

45 319

7

Dépôts non opérationnels (toutes contreparties)

523 994

511 510

422 284

411 268

8

Créances non garanties

9

Financements de gros garantis

10

Exigences complémentaires

682 200

690 731

236 589

228 232

11

Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés

201 463

191 164

201 463

191 164

12

Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de créance

13

Facilités de crédit et de liquidité

480 737

499 567

35 127

37 068

14

Autres obligations de financement contractuelles

4 240

3 259

4 240

3 259

15

Autres obligations de financement éventuel

2 253

12 298

2 253

12 298

16

TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE

879 377

879 884

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                    178/216  

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

ENTRÉES DE TRÉSORERIE

 

17

Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension)

18

Entrées provenant d’expositions pleinement performantes

320 054

316 002

123 276

122 167

19

Autres entrées de trésorerie

127 096

100 743

127 096

100 743

EU-19a

(Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers où s'appliquent des restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non convertible)

EU-19b

(Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de crédit spécialisé lié)

20

TOTAL ENTRÉES DE TRÉSORERIE

447 151

416 745

250 372

222 910

EU-20a

Entrées de trésorerie entièrement exemptées

EU-20b

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90 %

EU-20c

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 %

447 151

416 745

250 372

222 910

VALEUR AJUSTÉE TOTALE

 

21

COUSSIN DE LIQUIDITÉ

704 859

735 057

22

TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES

629 005

656 974

23

RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

1.12

1.12

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                    179/216  

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RATIO LCR (EU LIQB)

image

La caisse Régionale du Morbihan respecte les exigences réglementaires. Le ratio LCR s’établit à 109,8 % au 31 décembre 2024 (pour une exigence réglementaire de 100 %). Les limites internes d’endettement à court et à moyen terme sont respectées, et les réserves de liquidité s’élèvent à 892 M€.

Le montant d’exposition au Hors Bilan (dont les dérivés et appels de garantie potentiels) est de 70 M€.

RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO NSFR (EU LIQ2) 

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur pondérée

Pas d’échéance

< 6 mois

6 mois à < 1an

≥ 1an

Éléments du financement stable disponible

1

Éléments et instruments de fonds propres

1 698 000

15 343

1 713 343

2

Fonds propres

1 698 000

15 343

1 713 343

3

Autres instruments de fonds propres

4

Dépôts de la clientèle de détail

3 190 472

2 981 119

5

Dépôts stables

2 193 876

2 084 182

6

Dépôts moins stables

996 596

896 936

7

Financement de gros :

2 039 994

583 732

5 272 042

5 765 133

8

Dépôts opérationnels

133 885

66 943

9

Autres financements de gros

1 906 109

583 732

5 272 042

5 698 191

10

Engagements interdépendants

11

Autres engagements :

679 959

109

28 652

28 707

12

Engagements dérivés affectant le NSFR

13

Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories cidessus.

679 959

109

28 652

28 707

14

Financement stable disponible total

10 488 301

Éléments du financement stable requis

15

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

34 820

EU-15a

Actifs grevés pour une échéance résiduelle d'un an ou plus dans un panier de couverture

231

2 018

2 199 009

1 871 069

16

Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles

75 174

37 587

17

Prêts et titres performants :

1 005 971

647 964

7 508 586

6 657 354

18

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.

19

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers

286 858

55 562

1 108 910

1 163 137


31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur pondérée

Pas d’échéance

< 6 mois

6 mois à < 1an

≥ 1an

20

Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :

387 474

351 539

2 910 643

2 850 358

21

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

3 646

3 905

49 410

35 892

22

Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :

241 639

233 825

3 415 393

2 523 618

23

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

197 884

194 622

3 162 160

2 266 891

24

Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan

90 000

7 038

73 640

120 241

25

Actifs interdépendants

26

Autres actifs :

471 344

14 744

965 695

1 250 512

27

Matières premières échangées physiquement

28

Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP

29

Actifs dérivés affectant le NSFR 

997

997

30

Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie

5 641

282

31

Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus

464 706

14 744

965 695

1 249 233

32

Éléments de hors bilan

4 402

470 915

35 016

33

Financement stable requis total

9 886 358

34

Ratio de financement stable net (%)

106,09%

6.      RISQUES DE TAUX D’INTÉRÊT GLOBAL

image

Conformément à l’article 448 du règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la caisse régionale du Morbihan est assujettie à la publication d’informations relatives au risque de taux d’intérêt.

6.1     Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire 
EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)

image

6.1.1 Définition du risque de taux d’intérêt global

Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au risque actuel ou potentiel d'une baisse des fonds propres ou des revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux d'intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.

Le risque de taux se décompose en trois sous-types de risque :

¡  le risque directionnel ou risque d’impasse résultant de la structure des échéances des instruments du portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le calendrier de révision des taux des instruments.

L’ampleur du risque d’impasse varie selon que les changements de la structure à terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux (risque parallèle) ou différemment par période (risque non parallèle) ;

¡  le risque de base reflétant l’impact de variations relatives des taux d’intérêt pour des instruments financiers ayant des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux d’intérêt différents ;

¡  le risque optionnel résultant de positions dérivées ou bilantielles permettant à la banque ou son client de modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ; le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque optionnel automatique et risque optionnel comportemental.

Il est géré - notamment par la mise en place de couvertures - et fait l’objet d’un encadrement à l’aide de limites.

6.1.2 Stratégies de gestion et d’atténuation du risque de taux d’intérêt global
Objectif

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque contre les impacts défavorables d’une évolution adverse des taux d’intérêt.

Les variations de taux d’intérêt impactent la marge nette d’intérêt en raison des décalages de durée et de type d’indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan, à limiter la volatilité de cette marge.

Dispositif de limites et pratiques de couverture

Les limites mises en place au niveau de la banque permettent de borner la somme des pertes maximales actualisées sur les 30 prochaines années et le montant de perte maximale annuelle sur chacune des 10 prochaines années en cas de choc de taux.

Les règles de fixation des limites visent à protéger la valeur patrimoniale de la banque dans le respect des dispositions du Pilier 2 de la réglementation Bâle 3 en matière de risque de taux d’intérêt global et à limiter la volatilité dans le temps de la marge nette d’intérêt en évitant des concentrations de risque importantes sur certaines maturités.

Des limites approuvées par le Conseil d’administration de la caisse régionale encadrent l’exposition au risque de taux d’intérêt global. Ces limites encadrent le risque de taux et, le cas échéant, le risque inflation et le risque de base.

La caisse régionale assure à son niveau la couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation financière par le biais d’instruments financiers de bilan ou de hors bilan, fermes ou optionnels.

Les règles applicables en France sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de cette rémunération à l’inflation moyenne constatée sur des périodes de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est également corrélée à la même moyenne semestrielle de l’inflation. La Caisse Régionale est donc amenée à couvrir le risque associé à ces postes du bilan au moyen d’instruments (de bilan ou de hors bilan) ayant pour sous-jacent l’inflation.

Conduite de tests de résistance

Un dispositif interne trimestriel (ICAAP ou internal capital adequacy assessment process) vise ici à estimer le besoin en capital interne requis au titre du risque de taux que la Caisse Régionale du Morbihan pourrait connaitre. Celui-ci est mesuré selon deux approches, en valeur économique et en revenu.

L’impact en valeur économique est réalisé en tenant compte :

¡  Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses) ;

¡  Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement) ;

¡  Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment) ;

¡  D’une consommation potentielle des limites sur l’exposition en risque de taux

L’impact en revenu est calculé à partir des simulations de marge nette d’intérêt (cf. infra).

Ce dispositif interne est complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires pilotés par l’Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau de consolidation le plus élevé ; la Caisse Régionale y contribue en tant qu’entité appartenant au périmètre de consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques soumis à ce type d’exercice.

Rôle de l’audit indépendant

Un système de contrôle à trois niveaux et indépendant est mis en place de façon à s’assurer de la robustesse du dispositif :

¡  le dispositif de mesure du risque de taux d’intérêt global fait l’objet d’un processus de contrôle permanent ; ¡ la Direction des risques de la Caisse régionale émet un avis sur les processus d’encadrement et les nouveaux produits ;

¡  l’audit interne assure des inspections régulières dans les différents départements.

Rôle et pratiques du comité financier

La Caisse régionale gère son exposition sous le contrôle de son comité financier, dans le respect de ses limites et des normes du groupe Crédit Agricole.

Le comité financier de la Caisse régionale est présidé par le Directeur général et comprend plusieurs membres du Comité de direction ainsi que des représentants de la Direction des risques :

¡  il examine les positions de la Caisse régionale ;

¡  il examine le respect des limites applicables à la Caisse régionale ;

¡  il valide les orientations de gestion s’agissant du risque de taux d’intérêt global proposées par le Département de gestion actif-passif.

De plus, la situation individuelle de la Caisse régionale au regard du risque de taux d’intérêt global fait l’objet d’un examen trimestriel au sein du Comité des risques des Caisses régionales organisé par Crédit Agricole S.A.

Pratiques de la banque en matière de validation appropriée des modèles

Les modèles de gestion actif-passif des Caisses régionales sont élaborés au niveau national par Crédit

Agricole S.A. Ils suivent le même circuit de validation au sein de la Caisse régionale et font l’objet d’une information à Crédit Agricole S.A. lorsqu’ils sont adaptés localement.

La pertinence des modèles est contrôlée annuellement, notamment par l’examen de données historiques ou des conditions de marché présentes. Ils font l’objet d’une revue indépendante (dite « second regard ») par la fonction risque de Crédit Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par celle de la Caisse régionale pour les adaptations locales.

6.1.3 Indicateurs de mesure du risque de taux et périodicité de calcul

Le risque de taux d’intérêt global est quantifié à l’aide de mesures statiques et dynamiques.

Approche en valeur économique

La mesure du risque de taux s’appuie principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux.

Cette méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux connu et les encours indexés sur l’inflation en fonction de leurs caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil d’amortissement) ou d’une modélisation de l’écoulement des encours lorsque :

¡ le profil d’échéancement n’est pas connu (produits sans échéance contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds propres) ; ¡ des options comportementales vendues à la clientèle sont incorporées (remboursements anticipés sur crédits, épargne-logement…).

Les risques découlant des options automatiques (options de caps et de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert par des achats d’options.

Ce dispositif de mesures est décliné pour l’ensemble des devises significatives.

Une sensibilité de la valeur actualisée nette de la valeur économique de la banque restitue de façon synthétique l’impact qu’aurait un choc de taux sur le montant des impasses de taux définies ci-dessus. Cette sensibilité est calculée sur le taux et le cas échéant, sur l’inflation et sur le risque de base (chocs variables selon l’indice de référence). 

Elles font chacune l’objet d’un encadrement sous la forme d’une limite qui ne peut dépasser un pourcentage des fonds propres prudentiels totaux.

Les impasses sont produites sur base mensuelle. Les sensibilités de valeur économique sont calculées avec la même fréquence.

Approche en revenu Une approche en revenu complète cette vision bilancielle avec des simulations de marge nette d’intérêt projetées sur 3 années, intégrant des hypothèses de nouvelle production (approche dite « dynamique »). La méthodologie correspond à celle des stress tests conduits par l’EBA, à savoir une vision à bilan constant avec un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à maturité.

Ces indicateurs de l'approche en revenu ne font pas l’objet d’un encadrement mais contribuent à la mesure de l’évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de taux.

Cette mesure est effectuée trimestriellement.

6.1.4 Chocs de taux utilisés pour les mesures internes
Indicateurs relatifs à l’approche en valeur économique

Un choc uniforme de +/- 200 points de base est appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d’intérêt. S’agissant de sensibilité à l’inflation, un choc de +/- 125 points de base est retenu.

Indicateurs relatifs à l’approche en revenu

Les simulations de marge nette d’intérêt projetées sont réalisées selon 5 scenarii :

¡ Sensibilité à des chocs de plus et moins 200 points de base sur les taux d'intérêt ; ¡ Sensibilité à des chocs de plus et moins 50 points de base sur les taux d'intérêt ; ¡ Sensibilité à un choc de plus 125 points de base sur l'inflation.

ICAAP

Les mesures utilisées pour l’ICAAP sont réalisées en s’appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés selon une méthode ACP (Analyse en composantes principales) et un calibrage cohérent avec celui utilisé pour l’évaluation des autres risques mesurés au titre du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9% et une période d’observation historique de 10 ans).

6.1.5 Hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes 

La définition des modèles de gestion actif-passif repose habituellement sur l’analyse statistique du comportement passé de la clientèle, complétée d’une analyse qualitative (contexte économique et réglementaire, stratégie commerciale…).

Les modélisations portent pour l’essentiel sur les :

¡  dépôts à vue : l’écoulement modélisé prend en compte la stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est reconnue ;

¡  livrets d’épargne : le modèle traduit la dépendance de la rémunération de ces produits aux taux de marché et à l’inflation pour certains ;

¡  crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs (majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte de la dépendance de l’intensité des remboursements anticipés au niveau des taux d’intérêt. Les remboursements anticipés modélisés sont ainsi mis à jour trimestriellement ;

¡  fonds propres : le modèle traduit une convention de nature stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d’intérêt. Il relie la maturité de l’échéancement des fonds propres à la maturité de l’activité commerciale de l’entité.

6.1.6 Couverture du risque de taux

Sont développées dans cette partie la couverture de juste valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie (Cash flow hedge).

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à concilier deux approches :

¡  La protection de la valeur patrimoniale de la banque

Cette première approche suppose d'adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d'intérêt à l'actif et au passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d'intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au moyen d'instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe et inflation et plus marginalement des options de marché), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que des instruments identifiés (micro-FVH) ou des groupes d'instruments identifiés (macro-FVH) comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du risque, sont classés comptablement en trading).

En vue de vérifier l'adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque génération.

Pour chaque relation de macrocouverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés. L'efficacité rétrospective est ainsi mesurée en s'assurant que l'évolution de l'encours couvert, en début de période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori. D'autres sources d'inefficacité sont par ailleurs mesurées : l'écart OIS / BOR, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment (FVA).

¡  La protection de la marge d’intérêt

 Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie d'instruments ou de postes du bilan liée à la refixation de leur taux d'intérêt dans le futur, soit parce qu'ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit parce qu'ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d'instruments dérivés (swaps de taux d'intérêt principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macroCFH). Comme pour la couverture de juste valeur, la documentation et l'appréciation de l'efficacité de ces relations de couverture s'appuient sur des échéanciers prévisionnels.

Pour chaque relation de couverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.

La Caisse régionale privilégie la protection de sa valeur patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.

6.1.7 Principales hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures réglementaires

Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes présentées au point e. sont également appliquées aux mesures réglementaires (présentées au chapitre II ci-dessous), à l'exception des éléments ci-dessous :

¡ les fonds propres et participations, les autres actifs et autres passifs sont exclus des impasses ; ¡ la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5 ans.

6.1.8 Signification des mesures

Les mesures internes montrent que les positions relatives au risque de taux d’intérêt global sont raisonnables au regard du montant des fonds propres dont dispose la Caisse régionale.

En effet, la sensibilité de la valeur économique de la banque à une variation des taux d’intérêt et de l’inflation de respectivement 200 points de base et 125 points de base ressort à 31 millions d’euros, soit 2,6 % des fonds propres prudentiels totaux.

Les mesures réglementaires figurant dans l’état EU IRRBB1 ci-dessous sont pénalisées par l’exclusion des fonds propres de la Caisse régionale, qui demeurent une ressource à taux fixe importante.

6.1.9 Autres informations pertinentes

Les taux d'intérêt relatifs aux principaux produits de collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux de Crédit Agricole S.A.

6.2    Informations quantitatives sur le risque de taux

Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur économique et du produit net d'intérêts à différents scénarios de chocs de taux d'intérêt définis par la réglementation.

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBB1)

image

Scenarii de choc réglementaires

Variation de la valeur économique

Variation du produit net d'intérêts

(en milliers d'euros)

31/12/2024

31/12/2024

Choc parallèle vers le haut

(115 515)

2 571

Choc parallèle vers le bas

48 175

(2 539)

Pentification de la courbe

(36 729)

Aplatissement de la courbe

6 323

Hausse des taux courts

(20 481)

Baisse des taux courts

7 782

HypothèKMses de calcul

Les hypothèses de calcul et scénarios de chocs de taux sont définis par l'Autorité Bancaire Européenne (EBA) dans les « Orientations précisant les critères de détection, d'évaluation, de gestion et d'atténuation des risques découlant d'éventuelles variations des taux d'intérêt et de l'évaluation et du suivi du risque d'écart de crédit des activités hors portefeuille de négociation des établissements » parues le 20 octobre 2022 (ABE/GL/202214).

¡ Valeur économique

Les orientations de l'ABE précisent les modalités de calcul de la variation de valeur économique. Celle-ci est déterminée à partir d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. La durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières est plafonnée à 5 ans.

Il est considéré un scénario de choc de taux instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des principales zones économiques où Caisse régionale du Morbihan est exposé, à savoir la zone euro.

En points de base

EUR

Choc parallèle

200

Taux courts

250

Taux longs

100

Les scénarios de pentification et d'aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs.

Un seuil minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -150 points de base au jour le jour à 0 point de base à 50 ans avec une interpolation linéaire pour les durées intermédiaires est appliqué aux taux d'intérêt après prise en compte des scenarii de choc à la baisse.

¡ Produits nets d’intérêts

La variation du produit net d’intérêts est calculée à un horizon de 12 mois en prenant l’hypothèse d’un bilan constant et donc d’un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme. Il est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50 points de base quelle que soit la devise.

Il est constaté une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de Caisse régionale du Morbihan baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt augmente. La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d’un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir. 

A l’inverse, la marge nette d’intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux. 

De plus, l’impact d’une hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des hypothèses des tests de résistance de l’EBA). Dans les faits, la hausse de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus.

7.      ACTIFS GREVES

image

Médianes des quatre valeurs trimestrielles de fin de période sur les 12 mois précédents.

ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS (EU AE1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable des actifs grevés

Juste valeur des actifs grevés

Valeur comptable des actifs non grevés

Juste valeur des actifs non grevés

 

dont EHQLA et HQLA

théorique

ment

éligibles

 

dont EHQLA et HQLA

théorique

ment

éligibles

 

dont EHQLA et

HQLA

 

dont EHQLA et

HQLA

010

Actifs      de       l’établissement

publiant les informations

3 432 295

30 430

10 251 811

285 221

030

Instruments de capitaux propres

1 169 466

1 195 134

040

Titres de créance

30 430

30 430

43 006

43 006

596 356

283 719

568 018

273 993

050

dont : obligations garanties

060

dont : titrisations

070

dont      :      émis      par       des

administrations publiques

30 430

30 430

43 006

43 006

157 054

157 054

223 611

205 115

080

dont : émis par des sociétés financières

236 236

67 314

172 458

10 004

090

dont : émis par des sociétés non financières

203 066

59 351

171 948

58 874

120

Autres actifs

3 401 865

8 485 989

1 502

SURETÉS REÇUES (EU AE2)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Juste valeur des sûretés grevées reçues ou des propres titres de créance grevés émis

Non grevé

Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créance émis pouvant être grevés

 

dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles

 

dont EHQLA et HQLA

130

Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations

48 824

48 824

140

Prêts à vue

150

Instruments de capitaux propres

160

Titres de créance

48 824

48 824

170

dont : obligations garanties

180

dont : titrisations

190

dont : émis par des administrations publiques

200

dont : émis par des sociétés financières

48 824

48 824

210

dont : émis par des sociétés non financières

220

Prêts et avances autres que prêts à vue

230

Autres sûretés reçues

240

Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations

241

Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement

8 560

4 397

250

TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS

3 432 295

30 430

SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés

Actifs, sûretés reçues et propres titres de

créance émis, autres

qu’obligations garanties et titrisations, grevés

010

Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés

640 212

864 217

INFORMATIONS DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4)

image

La Caisse régionale suit et pilote le niveau de charge grevant les actifs, chaque trimestre. Les charges grevant les actifs et sûretés reçues portent principalement sur les prêts et avances (autres que prêts à vue).

En effet, la mobilisation des créances privées a pour but d'obtenir du refinancement à des conditions avantageuses ou de constituer des réserves facilement liquéfiables en cas de besoin. La politique suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à diversifier les dispositifs utilisés pour accroître la résistance aux stress de liquidité qui pourraient atteindre différemment tel ou tel marché, et à limiter la part d'actifs mobilisés afin de conserver des actifs libres de bonne qualité, facilement liquéfiables en cas de stress au travers des dispositifs existants.

Pour la Caisse régionale, le montant des actifs grevés consolidés atteint 3,4 milliards d'euros au 31 décembre 2024 (cf. état AE1), ce qui rapporté au total bilan de 13,6 milliards d'euros représente un ratio de charge des actifs de 25 % (données basées sur la médiane des 4 trimestres 2024). 

Les sources des charges grevant principalement des prêts et avances (autres que prêts à vue) sont les suivantes : ¡ Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52, paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises dans le cadre des programmes de Crédit Agricole Home Loan SFH et Crédit Agricole Financement Habitat SFH mobilisant des créances habitat.

¡  Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d'opérations de titrisations - telles que définies à l'article 4, paragraphe 1, point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées via les programmes FCT CA Habitat. ¡ Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés principalement aux activités de financement : auprès de la BCE au titre du T-LTRO, ainsi qu'auprès d'organismes institutionnels français ou supranationaux (comme la Caisse des Dépôts et Consignations et la Banque Européenne d'Investissement).  ¡ Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de l'Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant des créances habitat.

Crédit Agricole SA jouant le rôle d'acteur central dans la plupart de ces dispositifs de financements sécurisés, ces niveaux de charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit Agricole.

Les autres sources principales de charges grevant les actifs au niveau de la Caisse régionale sont :

¡  Les mises en pensions (repurchase agreements), grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d'instruments de capitaux propres. 

¡  Les prêts-emprunts de titres (Security Lending and Borrowing) de la Caisse régionale grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d'instruments de capitaux propres.

¡  Les dérivés grevant majoritairement du cash dans le cadre des appels de marge.


8.     EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITÉS CONNEXES

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« En application de l'article 451 ter du règlement CRR3 la Caisse régionale du Morbihan déclare ne pas avoir d'expositions cryptoactifs ni activités connexes à fin 2024. »

9.      POLITIQUE DE REMUNERATION

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9.1     Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération

La politique de rémunération de la Caisse régionale est définie par le Conseil d'administration. 

Elle reprend le modèle de politique de rémunérations portant sur les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de la Caisse régionale (ci-après dénommées « Personnels identifiés ») approuvé par l'organe central du Crédit Agricole, et s'inscrit dans le cadre d'une politique de rémunération de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale. 

Le Conseil d'administration s'appuie sur l'avis des fonctions de contrôle dans son élaboration et dans le contrôle de sa mise en œuvre.

9.1.1 La Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales

Du fait de l’organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où la Loi confère un rôle à l’organe central du Crédit Agricole quant à la nomination et à la rémunération des Directeurs généraux, du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole en vigueur ayant pour objectif l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de l’existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales (ci-après « la Commission Nationale de Rémunération » ou « la

Commission »), le Conseil d’administration de la Caisse régionale a acté, lors de sa séance du 30/09/2011, que la Commission Nationale de Rémunération exercera le rôle dévolu par le Code monétaire et financier à un comité des rémunérations. 

Cette dévolution a été réitérée par le Conseil d’administration de la Caisse régionale, lors de sa séance du 26/04/2024.

Au 31 décembre 2024, la Commission Nationale de Rémunération est constituée uniquement de membres indépendants :

¡  trois Présidents de Caisses régionales, 

¡  le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est rattachée la Direction des Relations avec les Caisses régionales, 

¡  le Directeur des Relations avec les Caisses régionales, 

¡  l'Inspectrice Générale Groupe,

¡  le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération des Cadres de direction des Caisses régionales.

Cette composition tient compte de la situation particulière des Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au contrôle de l'organe central en application des dispositions du Code monétaire et financier.

Si la Commission venait à traiter de rémunérations concernant une Caisse régionale dont le Président participe à la réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne pas participer aux débats.  

Les principales missions de la Commission sont les suivantes :

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales :

¡  Examiner annuellement les principes généraux de la trame de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et leur conformité à la Convention collective nationale des Cadres de direction et à la réglementation applicable, au regard de l'avis des fonctions de contrôle de l'organe central du Crédit Agricole.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

¡  Examiner les propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux mandataires sociaux de Caisses régionales, à la nomination et en cours de mandat et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.

¡  Examiner les propositions de rémunérations variables annuelles attribuées aux Directeurs généraux, au regard de l'évaluation des éléments de performance et en l'absence de comportements à risques, qui nécessiteraient alors de procéder à un ajustement au risque ex-post, y compris l'application des dispositifs de malus et de récupération et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.

¡  Examiner les reports de rémunérations variables et avis en cas de comportements à risques signalés ou identifiés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier les Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit :

¡  Examiner les rémunérations variables annuelles individuelles, au regard des dispositions du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole lorsque ce dernier est applicable, et des principes d’attribution en fonction de la réalisation des objectifs de performance et des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l’éthique tels qu’appréciés et signalés par chaque Caisse régionale. La nécessité d’un ajustement aux risques sera appréciée par la Commission Nationale de Rémunération.

¡  Examiner les reports de rémunérations variables et émettre un avis en cas de comportements à risques ou contraires à l’éthique, signalés ou identifiés.

La Commission Nationale de Rémunération rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou des décisions de l’organe central prises sur avis de la Commission.

La Commission se réunit a minima trois fois par an et, le cas échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin. En 2024, la Commission s’est réunie sept fois et a examiné les points suivants :

Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et son annexe sur les rémunérations ¡ Examen du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et de son annexe sur les rémunérations, au regard de la réglementation CRD..

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales

¡  Revue des principes généraux du modèle de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et de leur conformité au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et à la réglementation applicable.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

¡  Examen des propositions de rémunérations fixes attribuées aux Directeurs généraux nommés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux en cours de mandat.

¡  Examen de leurs rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.

¡  Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

Directeurs généraux adjoints, salariés de Caisses régionales

¡ Examen des propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux adjoints embauchés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux adjoints en fonction.

Rémunération variable des Personnels identifiés, et en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

¡  Examen des rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.

¡  Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

9.1.2 Le Conseil d'administration de la Caisse régionale

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale s'appuie sur les avis de la Commission et les décisions de l'organe central du Crédit Agricole. Il tient compte des informations fournies par les Directions compétentes de la Caisse régionale, notamment les Ressources humaines et les fonctions de contrôle.

Dans le cadre de sa fonction de surveillance, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est chargé notamment de :

Personnels identifiés de la Caisse régionale

¡ Approuver la liste des Personnels identifiés.

Politique de rémunération de la Caisse régionale

¡  Examiner annuellement et approuver la politique de rémunération de la Caisse régionale, reprenant le modèle de politique de rémunérations des Personnels identifiés de Caisses régionales approuvé par l’Organe central, en s’assurant de sa conformité à la culture de la Caisse, à son appétit pour le risque et aux processus de gouvernance y afférents.

¡  Veiller à ce que la politique de rémunération soit neutre du point de vue du genre ou ne comporte aucune disposition susceptible de constituer une discrimination.

¡  Veiller à la transparence de la politique et des pratiques de rémunération, à leur cohérence avec les principes de gestion saine et efficace des risques, à l'existence d'un cadre efficace de mesure des performances, d'ajustement aux risques, à l'absence de conflit d'intérêts significatif pour le personnel, y compris pour celui exerçant des fonctions de contrôle.

Directeur général, mandataire social de la Caisse régionale

¡ Approuver la rémunération fixe et variable du Directeur général, après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord de l’organe central du Crédit Agricole:

o    à la nomination, approuver le montant de rémunération fixe, le principe d’attribution d’une rémunération variable annuelle individuelle dans les limites prévues par le Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales, et tout autre élément de rémunération.

o    en cours de mandat, approuver toute évolution du montant de rémunération fixe, le taux et le montant de rémunération variable annuelle individuelle compte-tenu des éléments de performance et en l’absence de comportement à risques ou contraires à l’éthique, signalés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

¡ Examiner les conclusions de la Commission Nationale de Rémunération sur sa revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés autres que le Directeur général, au regard de

la réalisation des objectifs de performance et de la nécessité d'un ajustement au risque ex post en cas de comportements à risques signalés par les fonctions de contrôle de la Caisse régionale.

Autres thématiques

¡  Être informé du rapport annuel sur les politiques et pratiques de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale.

¡  Arrêter la résolution à soumettre à l’Assemblée générale ordinaire relative à l’enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au cours de l’exercice précédent aux Personnels identifiés de la Caisse régionale.

9.1.3 Les fonctions opérationnelles de la Caisse régionale

En charge du pilotage du dispositif de rémunération de la Caisse régionale, la Direction des Ressources Humaines associe les fonctions de contrôle :

¡  A l'adaptation à la Caisse régionale, de la trame fédérale de politique de rémunération de Caisse régionale, en ce compris, le modèle de trame de politique de rémunération des Personnels identifiés approuvé par l’organe central. 

¡  Au recensement des Personnels identifiés et leur information des conséquences de ce classement.  ¡ À la revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés, à l'exception du Directeur général.

Les fonctions de contrôle de la Caisse régionale interviennent dans le dispositif de rémunération des Personnels identifiés pour :

¡  S'assurer de la conformité de la politique de rémunération déclinée en Caisse régionale, à la réglementation et aux règles propres à la Caisse régionale, avant approbation par le Conseil d'administration.

¡  Participer au processus de recensement des Personnels identifiés en amont de l'approbation par le Conseil, ¡ Signaler tout comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou à l’éthique détecté au cours de l’exercice et pouvant impacter l’attribution et/ou le versement de la rémunération variable individuelle au Personnel identifié.

¡  D’une manière générale, s’assurer de la correcte déclinaison des instructions de l’organe central en matière de définition et de recensement des Personnels identifiés, d’identification des comportements à risques ou contraires à l’éthique, de contrôle du respect des dispositifs d’encadrement des conditions d’attribution et de versement des rémunérations variables.

La définition et la mise en œuvre de la politique de rémunération sont soumises au contrôle de l’Inspection générale Groupe et de l’audit interne de la Caisse régionale qui évalue annuellement, en toute indépendance, le respect de la réglementation, des politiques et des règles internes de la Caisse régionale.

9.2     Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale
9.2.1 Périmètre des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Le recensement des Personnels identifiés de la Caisse régionale s’effectue sur son périmètre de consolidation prudentielle. Ce périmètre comprend la Caisse régionale sur base sociale, ses succursales et ses filiales en France et à l'étranger, et toute entité qualifiée par la Caisse régionale d’unité opérationnelle importante compte tenu de son incidence significative sur son capital interne, ou du fait qu’elle constitue une activité fondamentale pour la Caisse régionale en termes de revenus, de bénéfices ou de valeur de franchise.

Conformément à l'article L. 511-71 du Code monétaire et financier et au Règlement délégué (UE) 2021/923 du 25 mars 2021, les critères permettant de recenser les Personnels identifiés de la Caisse régionale sont d'ordre qualitatif (liés à la fonction) et/ou quantitatif (fonction du niveau de délégation ou de rémunération).

L'application de ces critères d'identification conduit la Caisse régionale à classer Personnels identifiés :

¡  les membres du Conseil d'administration,

¡  le Directeur général, mandataire social,

¡  les membres du Comité de direction, Cadres de direction ou non,

¡  les 3 Responsables des fonctions de contrôle : Risques, Conformité, Audit ou Contrôle interne, s'ils ne sont pas déjà membres du Comité de direction,

9.2.2 Principes généraux de la politique de rémunération de la Caisse régionale

La Caisse régionale a défini une politique de rémunération responsable, conforme à la stratégie économique, aux objectifs à long terme, à la culture et aux valeurs de la Caisse et plus largement du Groupe Crédit Agricole, ainsi qu’à l’intérêt des clients, fondées sur l’équité et des règles communes à l’ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d’égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.

Conçue pour favoriser une gestion saine et effective des risques, la politique de rémunération n’encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse régionale. Elle concourt ainsi au respect de la déclaration et du cadre d’appétence aux risques (y compris environnemenaux, sociaux et de gouvernance) approuvés par la gouvernance, et à ses engagements volontaires en matière de climat.

Cette politique de rémunération a pour objectif la reconnaissance de la performance individuelle et collective dans la durée. Elle est adaptée à la taille de la Caisse régionale, à son organisation, ainsi qu’à la nature, à l’échelle et à la complexité de ses activités. Elle n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse.

9.2.3 Composantes de la rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale

La rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale relève de corpus de textes distincts selon le statut de chacun (Directeur général, Cadres de direction salariés, collaborateurs non-Cadres de direction):

¡  Le Directeur général mandataire social et les Cadres de direction salariés relèvent du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales,

¡  Les collaborateurs non Cadres de direction relèvent de la Convention collective nationale - Branche des Caisses régionales de Crédit Agricole et le cas échéant, des accords d'entreprise applicables.

Pour autant, la structure de la rémunération est identique pour l'ensemble du personnel de la Caisse régionale et est constituée des composantes suivantes :

¡  Une rémunération fixe,

¡  Une rémunération variable annuelle individuelle,

¡  Une rémunération variable collective associée à des dispositifs d'épargne salariale (intéressement et participation), le cas échéant,

¡  Les périphériques de rémunération (avantages en nature).

Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en fonction de la Convention collective dont il relève, de ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance.

Il n'existe pas de rémunération attribuée sous forme d'options, d'actions de performance ou d'autres instruments financiers en Caisses régionales.

        •     Rémunération fixe

 

Rétribuant la qualification, l’expertise, l’expérience professionnelle, le niveau et le périmètre de

responsabilité du poste, en cohérence avec les spécificités de chaque métier sur le territoire de la Caisse, la rémunération fixe comprend des éléments tels que le salaire de base et le cas échéant, des éléments de rémunération liés à la mobilité ou à la fonction.

Pour les Cadres de direction de Caisses régionales, la rémunération fixe est composée de plusieurs catégories :

¡  la rémunération liée à la fonction, 

¡  la rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse régionale,

¡  la rémunération des compétences et, le cas échéant, une rémunération spécifique dite de catégorie 1,  ¡ la rémunération spécifique dite de catégorie 2.

La rémunération complémentaire évolue chaque année en fonction de la variation de l’actif net social de la Caisse régionale moyennée sur les trois années passées.  

Les autres composantes sont fixes et limitées par des plafonds.

La Rémunération Conventionnelle, qui est la rémunération fixe des salariés Personnels identifiés non Cadres de Direction, se compose de :

-       La rémunération de la classification

-       La rémunération des compétences individuelles

-       La rémunération conventionnelle complémentaire

La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses process de contrôle exercés au niveau l'Organe central, est fondée sur le principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Elle a pour objectif l’inexistence d’écart de rémunération.

Pour les salariés Personnels identifiés non-Cadres de Direction, les Caisses régionales veillent à développer une politique de rémunération fondée sur les valeurs du mutualisme, assurant l’équité interne entre les salariés, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ainsi que la compétitivité sur les territoires afin de garantir l’attractivité, l’engagement et la fidélisation des compétences nécessaires à leurs activités. Aussi, elles s’attachent à faire vivre un système de rémunération collectif et attractif favorisant la performance à long terme, facteur de cohésion.

Les composantes de la rémunération fixe sont propres à chaque statut (statut de Cadre de direction ou classification d'emploi pour les Personnels identifiés non Cadres de direction) et communs à l'ensemble des Caisses régionales.

        •     Rémunération variable annuelle individuelle

Seule une rémunération variable individuelle (appelée « rémunération extra-conventionnelle » pour les collaborateurs non Cadre de direction ou « rémunération variable » pour les Cadres de direction) existe en Caisse régionale. 

Elle vise à reconnaître la performance individuelle, dépendant d’objectifs quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, et de conditions de performance définis en début d’année, des résultats de la Caisse régionale et de l’impact sur le profil de risque de la Caisse régionale (y compris le risque de liquidité et le coût du capital).  Son attribution résulte de l'évaluation des performances du collaborateur, fondée sur l’atteinte d’objectifs individuels définis sur son périmètre de responsabilité, ainsi que l'évaluation des performances de son unité opérationnelle et des résultats d'ensemble de la Caisse régionale.

Les critères de performance doivent être équilibrés entre les critères quantitatifs et qualitatifs, y compris financiers et non-financiers en prenant notamment en compte le respect des règles internes, procédures de conformité et le cadre d’exercice de l’activité (respect des limites de risques, des instructions de la ligne hiérarchique…).

Pour le Directeur général, la rémunération variable annuelle individuelle est déterminée dans les conditions prévues par le Statut collectif précité et soumise aux éléments de performance quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, notamment:

¡  Sur la contribution du Directeur général au développement de la Caisse régionale : performances d'activité, maitrise des risques (y compris les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance), résultats financiers, gestion des ressources humaines, qualité de la gouvernance, et tout autre élément de contribution.

¡  Sur la contribution du Directeur général au développement du Groupe Crédit Agricole : vie fédérale (commissions, comités), mandats Groupe, etc.

Pour les autres Personnels identifiés de la Caisse régionale, la rémunération variable annuelle individuelle mesure la performance individuelle sur la base d’objectifs collectifs et/ou individuels. Cette performance repose sur l’évaluation précise des résultats obtenus par rapport aux objectifs spécifiques de l’année en tenant compte des conditions de mise en œuvre.

Les objectifs sont décrits précisément et mesurables sur l’année. Ils prennent systématiquement en compte la dimension clients, collaborateurs et sociétale des activités et la notion de risque généré.

Le degré d’atteinte ou de dépassement des objectifs est le point central pris en compte pour l’attribution de cette rémunération ; il est accompagné d’une appréciation qualitative sur les modalités de réalisation de ces objectifs (prise de responsabilité, discernement, autonomie, coopération, engagement, management, etc.) et au regard des conséquences pour les autres acteurs de l’entreprise (manager, collègues, autres secteurs, etc.). La prise en compte de ces aspects permet de différencier l’attribution des rémunérations variables individuelles selon les performances.

La rémunération des Personnels identifiés en charge des fonctions de contrôle, est fixée en fonction de la réalisation des objectifs liés à leurs fonctions, indépendamment de la performance de celles des métiers dont ils vérifient les opérations. En pratique, les objectifs fixés à ces collaborateurs ne prennent pas en considération des critères relatifs aux résultats et performances économiques des unités opérationnelles qu’ils contrôlent.

Cette rémunération est exprimée en pourcentage de la rémunération fixe annuelle de l’année de référence N. Pour les Personnels identifiés, Cadres de direction de la Caisse régionale, la rémunération variable ne peut excéder un plafond défini à l’Annexe du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales. Les montants sont donc strictement limités et ne peuvent excéder 100% de la composante fixe. Il n’existe pas de rémunérations variables assimilables à des bonus tels que ceux généralement attribués au personnel des métiers de banque de financement et d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et de capital investissement. 

Les rémunérations variables ne sont jamais garanties, sauf, exceptionnellement, en cas de recrutement et pour une période ne pouvant excéder un an.

Le montant de l’enveloppe de rémunérations variables des Personnels identifiés de la Caisse régionale ne doit pas entraver la capacité de la Caisse à générer du résultat et à renforcer ses fonds propres et doit prendre en compte l’ensemble des risques auxquels la Caisse peut être exposée, ainsi que l'exigence de liquidité et le coût du capital. 

En définitive, cette enveloppe est raisonnable et encadrée par les différents corpus de textes applicables et le cas échéant, par les accords d'entreprise et référentiels applicables aux Personnels identifiés.

        •     Rétribution variable collective

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale sont associés aux résultats et aux performances de la Caisse, par le biais de mécanismes de rétribution variable collective (participation et intéressement) propres à la Caisse régionale avec le bénéfice de l'abondement. Elle comprend également la possibilité d'investir dans les plans d'actionnariat salariés proposés par Crédit Agricole S.A. 

        •     Périphériques de rémunération

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale peuvent bénéficier d'avantages en nature (logement de fonction, véhicule de fonction, etc.) supplément familial, prime de mobilité etc.

9.2.4 Dispositif d'encadrement de la rémunération variable des Personnels identifiés de la Caisse régionale
        •     Modalités de versement de la rémunération variable annuelle individuelle

La rémunération variable annuelle individuelle des collaborateurs ne répondant pas à la qualification de Personnels identifiés est versée intégralement une fois par an en numéraire

Pour les collaborateurs classés Personnels identifiés, dès lors que leur rémunération variable individuelle est supérieure à 50.000 € ou représente plus d'un tiers de la rémunération annuelle totale, elle est soumise au dispositif d'encadrement prévu par la réglementation CRD V, à savoir :

¡ 40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au titre de l’exercice de référence N est différée sur 4 ans et acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3, un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de performance financière, de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité et d’application de la période de rétention.

Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération variable individuelle est fonction des performances à long terme de la Caisse régionale et que son paiement s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle économique sous-jacent propre à la Caisse régionale et de ses risques économiques. ¡ 50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et différée est indexée sur l’évolution de la valorisation par l’actif net, du certificat coopératif d’associé (CCA) de la Caisse régionale par rapport au 31 décembre de l’exercice de référence et fait l’objet d’une période de rétention de 6 mois. La Caisse régionale n'a pas identifié de risques affectant la performance pouvant se matérialiser au-delà de cette durée de rétention pour tout ou partie de son Personnel identifié.

 

• Conditions de performance et ajustement de la rémunération variable attribuée aux Personnels identifiés

Les rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Personnels identifiés de la Caisse régionale sont fonction de l'atteinte des critères de performance préalablement déterminés et des comportements du collaborateur en matière de prise de risques ou de respect des règles internes.

En application de l'article L. 511-84 du Code monétaire et financier, le montant de rémunération variable attribué à un collaborateur classé Personnel identifié, peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution si le collaborateur a méconnu les règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour la Caisse ou en cas de manquement portant sur l’honorabilité et les compétences. 

En cas de performance insuffisante, de non-respect des règles et procédures ou de comportements à risques ou contraires à l’éthique, la rémunération variable annuelle individuelle est ainsi directement impactée.

9.2.5 Processus de contrôle

Un dispositif interne de contrôle des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l’éthique des Personnels identifiés, à l’exclusion du Directeur général qui fait l’objet d’un dispositif particulier, est défini et déployé au sein de la Caisse, au regard des critères définis par la Direction des Risques Groupe, en coordination avec les Responsables de la fonction de gestion des risques et de vérification de la conformité.

Ce dispositif comprend notamment:

¡  Un suivi et une évaluation annuels du dispositif par le Conseil d'administration,

¡  - Une procédure d’arbitrage de niveau Direction générale pour les cas constatés de comportements à risques ou contraires à l’éthique.

En cas de comportement à risques ou contraires à l’éthique d’un collaborateur classé Personnel identifié, à l’exclusion du Directeur général, la Commission Nationale de Rémunération, informée par la Caisse, peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, au Directeur général de la Caisse régionale, décisionnaire. 

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale doit être informé de l’existence et de la nature du comportement signalé et de la décision prise par le Directeur général.

Pour le Directeur général, la Direction des Relations avec les Caisses régionales, au titre de son rôle d’organe central, se substitue aux fonctions risques et conformité de la Caisse et s’appuie sur l’appréciation annuelle du Directeur général par le Président de la Caisse régionale, ainsi que sur tout autre élément porté à sa connaissance par les fonctions risques, conformité et inspection générale de Crédit Agricole SA.

En cas de comportement à risques ou contraire à l’éthique, du Directeur général identifié par la Direction des Relations avec les Caisses régionales, cette dernière informe le Président de la Caisse régionale, et la Commission Nationale de Rémunération peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, qui devra être approuvé par le Directeur général de Crédit Agricole SA en qualité d’organe central.

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale attribue en dernier ressort, la rémunération variable individuelle du Directeur général, conformément à l’article R. 512-10 du Code monétaire et financier.

 

 


RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES POUR L'EXERCICE FINANCIER - MODÈLE EU REM1

image

Rémunérations attribuées au titre de l'exercice 2024 répartis entre part fixe et part variable, montants en numéraires et montants indexés sur le CCA de la Caisse régionale d'appartenance et nombre de bénéficiaires - REM1

¡  RF = rémunération fixe totale versée en 2024 

¡  RV individuelle (hors intéressement/participation) = rémunération variable attribuée au titre de l'exercice 2024 (NB: la RV du DG attribuée au titre de 2024 ne pourra être intégrée qu’après approbation par le Conseil de la CR d’avril 2025) 

 

 

                                     (en milliers d'euros)

Organe de direction -

Fonction               de surveillance                

Organe de direction -

Fonction de gestion

 (dirigeants effectifs)   

Banque de détail

 

 

Fonction d'entreprise

Fonction           de

contrôle indépendantes 

Nombre de membres du personnel identifiés

15

2

4

5

2

Rémunération

fixe

Rémunération fixe totale

710

373

641

157

Dont : montants en numéraire

Dont : montants différés

Dont : montants en numéraire

Dont : montants différés

Rémunération variable

Rémunération variable totale

200

75

123

7

Dont : montants en numéraire

100

75

123

7

Dont : montants différés

40

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la

100

CR d'appartenance

Dont : montants différés

40

Rémunération totale 

910

448

763

164

VERSEMENTS SPÉCIAUX VERSÉS AUX PERSONNELS IDENTIFIÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2024 - REM2

image

¡  RV garanties : non applicable aux CR

¡  Indemnités de départ = indemnités de fin de carrière (IFC) + indemnités conventionnelles

o    Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice 2024 o           Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice 2024 quelle que soit la date de versement

(en milliers d'euros)

Organe de

direction             

Fonction de surveillance

Organe de

direction             

Fonction de

gestion              

(dirigeants effectifs) 

Autres membres du personnel identifiés

Rémunérations variables garanties octroyées

 

 

 

Rémunérations variables garanties octroyées — Nombre de membres du personnel identifiés

Rémunérations variables garanties octroyées — Montant total

Dont rémunérations variables garanties octroyées qui ont été versées au cours de l’exercice et qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice

 

 

 

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice — Nombre de membres du personnel identifiés

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice — Montant total

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice

 

 

 

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice — Nombre de membres du personnel identifiés

-

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice — Montant total

-

Dont versées au cours de l’exercice

Dont différées

Dont indemnités de départ versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

Dont indemnités les plus élevées octroyées à une seule personne

RÉMUNÉRATION VARIABLE DIFFÉRÉE (ACQUISE ET NON ACQUISE EN 2024) - REM3

image

Rémunérations différées et retenues

Montant total des rémunérations

différées octroyées au titre des

périodes de

performance

antérieures =

Montant total des rémunérations différées

 

Dont devenant acquises au cours de l’exercice = dont

rémunérations

variables différées acquises en 2024

 

Dont devenant acquises au cours des exercices

suivants = dont

rémunénérations

variables différées non acquises en

2024 (en valeur d'attribution)

Montant de l'ajustement en fonction des

performances

appliqué au cours

de l'exercice aux

rémunérations différées qui

devaient devenir

acquises au cours de l'exercice

Montant de l'ajustement en fonction des

performances

appliqué au cours

de l'exercice aux

rémunérations différées qui

devaient devenir

acquises au cours d'années de

performances futures

Montant total de l'ajustement au

cours de l'exercice dû à des

ajustements

implicites ex post

(par exemple changements de valeur des

rémunérations

différées dus aux variations du cours des instruments)

Montant total des rémunérations

différées octroyées avant l'exercice effectivement

versées au cours de l'exercice

 

Montant total des rémunérations

différées octroyées au titre de

périodes de

performance

antérieures qui

sont devenues

acquises mais font

l’objet de périodes de

rétention         

DG & DGA : 5%

octobre Q1 2022

Organe de direction - Fonction de surveillance

Dont : montants en numéraire

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

Organe de direction - fonction de gestion (dirigeants effectifs)

Dont : montants en numéraire

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

Autres membres du personnel identifiés

Dont : montants en numéraire

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

RÉMUNÉRATION TOTALE 2024 SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 1 MILLION D'EUROS - REM4

image

EUR

Membres du personnel identifiés comme à hauts revenus conformément à l’article 450, point i), du CRR.

de 1 000 000 à moins de 1 500 000

de 1 500 000 à moins de 2 000 000

de 2 000 000 à moins de 2 500 000

de 2 500 000 à moins de 3 000 000

de 3 000 000 à moins de 3 500 000

de 3 500 000 à moins de 4 000 000

de 4 000 000 à moins de 4 500 000

de 4 500 000 à moins de 5 000 000

de 5 000 000 à moins de 6 000 000

de 6 000 000 à moins de 7 000 000

de 7 000 000 à moins de 8 000 000

MONTANT DES RÉMUNÉRATIONS ATTRIBUÉES AU TITRE DE L'EXERCICE 2024 DES PERSONNELS IDENTIFIÉS, VENTILÉS PAR DOMAINE D'ACTIVITÉ - REM5

image

(en milliers d'euros)

Organe de

direction             

Fonction de surveillance

 Organe de direction - Fonction de gestion

Banque de détail

Fonction d'entreprise

Fonction de contrôle indépendantes

Total 

Nombre total de membres du personnel identifiés

28

Rémunération totale des membres du personnel identifiés

910

448

763

164

Dont : rémunération variable

200

75

123

7

Dont : rémunération fixe

710

373

641

157


10. ANNEXES 

image

COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU CC1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1):  instruments et réserves                                             

1

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

489 227

489 227

a

dont : Actions

dont : CCI/CCA des Caisses régionales

115 049

115 049

dont : Parts sociales des Caisses locales

374 178

374 178

2

Résultats non distribués

3

Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)

1 569 876

1 569 876

c

EU-3a

Fonds pour risques bancaires généraux

4

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1

5

Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)

d

EU-5a

Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un contrôle indépendant

43 733

43 733

b

6

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires

2 102 836

2 102 836

 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): ajustements réglementaires 

7

Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)

(24 661)

(24 661)

8

Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d'impôt associés) (montant négatif)

(65)

(65)

e

9

Sans objet

10

Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

f

11

Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur

g

12

Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées

(6 936)

(6 936)

13

Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d'actifs titrisés (montant négatif)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

14

Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l'évolution de la qualité de crédit de l'établissement

15

Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)

(37)

(37)

h

16

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)

(2 895)

(2 895)

17

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

18

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(862 677)

(862 677)

19

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

20

Sans objet

EU-20a

Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction

EU-20b

dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)

EU-20c

dont : positions de titrisation (montant négatif)

EU-20d

dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)

21

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

i

22

Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)

23

dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par

l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important

24

Sans objet

25

dont : actifs d’impôt différé résultant de différences

temporelles

EU-25a

Pertes de l'exercice en cours (montant négatif)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

EU-25b

Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)

26

Sans objet

27

Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)

27a

Autres ajustements réglementaires

(13 598)

(13 598)

28

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

(910 868)

(910 868)

 

29

Fonds propres de catégorie 1

1 191 967

1 191 967

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): instruments

30

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

31

dont : classés en tant que capitaux propres selon le

référentiel comptable applicable

j

32

dont : classés en tant que passifs selon le référentiel

comptable applicable

33

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 484, paragraphe

4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1

k

EU-33a

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

EU-33b

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

l

34

Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers

35

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive

36

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): ajustements réglementaires

37

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)

38

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

39

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

40

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

41

Sans objet

42

Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)

 42a 

Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1

43

Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

 

44

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

 

45

Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)

1 191 967

1 191 967

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2): instruments

46

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

m

47

Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d'émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l'Article 486, paragraphe 4, du CRR

n

EU-47a

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

EU-47b

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

48

Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers

49

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive

50

Ajustements pour risque de crédit

15 343

15 343

51

Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires

15 343

15 343

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2): ajustements réglementaires 

52

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

53

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

54

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(238)

(238)

54a

Sans objet

55

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

56

Sans objet

EU-56a 

Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)

EU-56b

Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2

57

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)

(238)

(238)

 

58

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

15 105

15 105

 

59

Total des fonds propres (TC = T1 + T2)

1 207 072

1 207 072

 

60

Montant total d'exposition au risque

4 593 840

4 593 840

 

Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins 

61

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

25,95%

25,95%

62

Fonds propres de catégorie 1

25,95%

25,95%

63

Total des fonds propres

26,28%

26,28%

64

Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement

7,97%

7,97%

65

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

2,50%

2,50%

66

dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique

0,97%

0,97%

67

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

0,00%

0,00%

EU-67a

dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)

0,00%

0,00%

EU-67b

dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

0,00%

0,00%

68

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres

18,28%

18,28%

 

Minima nationaux (si différents de Bâle III)

69

Sans objet

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

70

Sans objet

71

Sans objet

Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération) 

72

Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)

204 470

204 470

73

Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)

230

230

74

Sans objet

75

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)

35 445

35 445

o

Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2 

76

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)

77

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard

78

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)

86 062

86 062

79

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes

15 343

15 343

Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022 uniquement)

80

Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive

81

Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

82

Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive

83

Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

84

Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive

85

Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU CC2)

image

Bilan dans les états financiers publiés

Selon le périmètre de consolidation réglementaire

Référence

31/12/2024

31/12/2024

Actifs - Ventilation par catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés 

1

Caisse, Banques centrales

33 640

33 640

2

Actif financiers détenus à des fins de transaction

10 431

10 431

3

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

181 707

181 707

4

Instruments dérivés de couverture

185 364

185 364

5

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

90 000

90 000

6

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

1 162 357

1 162 357

7

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 443 148

1 443 148

8

Prêts et créances sur la clientèle

10 034 615

10 034 615

9

Titres de dettes

363 095

363 095

10

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(60 363)

(60 363)

11

Actifs d'impôts courants et différés

35 749

35 749

12

    Dont impôts différés actifs provenant des reports déficitaires

f

13

    Dont impôts différes actifs provenant des différences temporelles

35 446

35 446

i , o

14

Compte de régularisation et actifs divers

147 363

147 363

15

    Dont actifs de fonds de pension à prestations définies

37

37

h

16

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

17

Participation aux bénéfices différés

18

Participation dans les entreprises mises en équivalence

19

    Dont goodwill inclus dans l'évaluation des investissements importants

e

20

Immeubles de placement

1 032

1 032

21

Immobilisations corporelles

55 903

55 903

22

Immobilisation incorporelles

65

65

e

23

Ecart d'acquisition

e

24

Total de l'actif

13 684 106

13 684 106

 

Passifs - Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

1

Banques centrales

2

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

10 383

10 383

3

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

4

Instruments dérivés de couverture

117 370

117 370

5

Dettes envers les établissements de crédit

7 421 798

7 421 798

6

Dettes envers la clientèle

3 667 103

3 667 103

7

Dettes représentées par un titre

25 335

25 335

Bilan dans les états financiers publiés

Selon le périmètre de consolidation réglementaire

Référence

31/12/2024

31/12/2024

8

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(6 111)

(6 111)

9

Passifs d'impôts courants et différés

572

572

10

    Dont impôts différés passifs provenant des reports déficitaires

f

11

    Dont impôts différes passifs provenant des différences temporelles

i

12

    Dont impôts différés passifs sur goodwill

e

13

    Dont impôts différés passifs sur immobilisations incorporelles

e

14

    Dont impôts différés passifs sur fonds de pension

h

15

Compte de régularisation et passifs divers

293 469

293 469

16

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

17

Provisions techniques des contrats d’assurance

18

Provisions

26 630

26 630

19

Dettes subordonnées

20

    Dont instruments AT1

k

21

    Dont instruments éligibles en qualification Tier 2

m , n

22

Total dettes

11 556 549

11 556 549

 

Capitaux propres 

1

Capitaux propres – part du Groupe

2 127 557

2 127 557

2

    Capital et réserves liées

488 796

488 796

3

        Dont instruments de fonds propres CET1 et primes d'émission associées

489 897

489 897

a

4

        Dont instruments AT1

j , l

5

    Réserves consolidées

1 183 254

1 183 254

6

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

386 707

386 707

c

7

        Dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie

g

8

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

9

    Résultat de l'exercice

68 800

68 800

b

10

Participations ne donnant pas le contrôle

d

11

Total des capitaux propres

2 127 557

2 127 557

 

12

Total du passif

13 684 106

13 684 106

 


PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES (EU CCA)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Parts Sociales

CCI/CCA

1

Émetteur

Caisse Régionale Morbihan

Caisse Régionale Morbihan

2

Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé).

-

-

2a

Placement public ou privé

Public

Public

3

Droit(s) régissant l’instrument

Français

Français

3a 

Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des autorités de résolution

Sans objet

Sans objet

Traitement réglementaire

4

Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR

CET1

CET1

5

Règles CRR après transition

Eligible

Eligible

6

Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé

(Sous)- consolidé

Individuel et (sous)-consolidé

7

Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial)

Part sociale

Certificat coopératif d'investissement (CCI) / Certificat coopératif d'associés

8

Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires ou en engagements éligibles (monnaie en milliers, à la dernière date de clôture)

373 508

112 824

9

Valeur nominale de l’instrument

-

-

EU-

9a

Prix d'émission

-

-

EU-

9b

Prix de rachat

-

-

10

Classification comptable

-

-

11

Date d'émission initiale

Capitaux propres

Capitaux propres

12

Perpétuel ou à durée déterminée

13

Échéance initiale

Perpétuel

Perpétuel

14

Option de rachat de l'émetteur soumise à

l'accord préalable de l'autorité de surveillance

15

Date facultative d'exercice de l'option de rachat, dates d'exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat

16

Dates ultérieures d'exercice de l'option de rachat, s'il y a lieu

 

Coupons/dividendes

17

Dividende/coupon fixe ou flottant

18

Taux du coupon et indice éventuel associé

19

Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper)

EU-

20a

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de calendrier)

EU-

20b

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de montant)

Pleine discrétion

Pleine discrétion

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Parts Sociales

CCI/CCA

21

Existence d'un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d'une autre incitation au rachat

-

-

22

Cumulatif ou non cumulatif

Non cumulatif

Non cumulatif

23

Convertible ou non convertible

Non convertible

Non convertible

24

Si convertible, déclencheur(s) de la conversion

25

Si convertible, entièrement ou partiellement

26

Si convertible, taux de conversion

27

Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion

28

Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion

29

Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion

30

Caractéristiques en matière de réduction du capital

31

Si réduction du capital, déclencheur de la réduction

32

Si réduction du capital, totale ou partielle

33

Si réduction du capital, définitive ou provisoire

34

Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital

34a 

Type de subordination (uniquement pour les engagements éligibles)

Sans objet

Sans objet

EU-

34b

Rang de l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité

CET1

CET1

35

Rang de l'instrument en cas de liquidation (indiquer le type d’instrument de rang immédiatement supérieur)

AT1

AT1

36

Caractéristiques non conformes pendant la période de transition

Non

Non

37

Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes

Sans objet

Sans objet

37a

Lien vers les conditions contractuelles complètes de l’instrument (balisage)

(1) Indiquer «Sans objet» si la question n'est pas applicable.

image

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                


AJUSTEMENTS D’ÉVALUATION PRUDENTE (EU PV1)

image

image

 

 

 

AVA de catégorie

Catégorie de risque

AVA de catégorie —

Incertitude d’évaluation

AVA de catégorie

totale après diversification

Dont: Total approche

principale dans le

portefeuille de

négociation

Dont: Total approche

principale dans le

portefeuille bancaire

Actions

Taux

d'intérêt

Change

Crédit

Matières premières

AVA

relatives

aux écarts de crédit

constatés d'avance

AVA relatives aux coûts

d’investissement et de financement

1

Incertitude sur les prix du marché

7 192

50

17

3 629

3 629

2

Sans objet

 

3

Coûts de liquidation

11

6

6

4

Positions concentrées

5

Résiliation anticipée

6

Risque lié au modèle

10

5

5

7

Risque opérationnel

image

Sans objet

image

Sans objet

10

Frais administratifs futurs

image11

Sans objet

12

Total des corrections de valeur

supplémentaires

(AVA)

 

 

 

 

 

 

 

24 661

24 661

Le montant total AVA inclut le montant d’AVA via l’approche alternative non ventilé dans les lignes 1 à 10 de ce tableau.

Caisse régionale du Morbihan - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                       216/216 



[1] Hypothèses inspirées de celles du second exercice de stress test climatique pour les assurances du Groupe Crédit Agricole lancé en 2023 par l’ACPR. Il intègre des chocs physiques aigus conduisant à un choc sur les marchés financiers en raison d’une réglementation plus stricte sur les émissions de CO2. Les spreads corporate sont différenciés par secteurs les plus impactés par la décarbonation.  

[2] Hypothèses inspirées de celles du second exercice de stress test climatique pour les assurances du Groupe Crédit Agricole lancé en 2023 par l’ACPR. Il intègre des chocs physiques aigus conduisant à un choc sur les marchés financiers en raison d’une réglementation plus stricte sur les émissions de CO2. Les spreads corporate sont différenciés par secteurs les plus impactés par la décarbonation.  

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